« Gâchette »
— Appuie sur la gâchette.
— Sur la détente plutôt, non ?
— On s'en fout. Appuie je te dis !
Les gens ne les voyaient pas. Ils étaient tous trop occupés par leurs achats de dernière minute. Tous les magasins du centre commercial affichaient des pancartes colorées pour attirer de potentiels clients : « La segunda prenda al 50% », « ¡Rebajas ! ».
Les deux femmes, prêtes à tirer sur leur cible, étaient relativement bien cachées. Leur plan d'attaque était parfait. Plus tôt dans la journée, leur complice, un agent de la sécurité, avait installé un panneau sur le photomaton du centre commercial, indiquant que celui-ci était temporairement hors-service. Il avait auparavant prit soin de détraquer les caméras de sécurité. Rapidement, les deux jeunes femmes s'y étaient installées.
Chacune portait un uniforme de la police nationale. Ainsi vêtues, personne ne pourrait les accuser du meurtre qu'elles étaient sur le point de commettre.
Leur cachette se trouvait en face du magasin de mode où avait travaillé L. pendant des années. Bouc-émissaire de ses collègues, celle-ci avait décidé de démissionné. C'en était trop. Elles étaient allées trop loin. Cela faisait des semaines qu'elle préparait sa vengeance.
— Dans quelques minutes tout ceci ne sera plus qu'un mauvais rêve. À trois on tire. Un...
— Deux...
— Trois !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire