jeudi 11 juin 2009

Une deuxième semaine de stage, par Laure G.

En photo : Feuilles dans le vent par jrom.

Deuxième semaine de stage placée sous la bannière de deux expressions quelques peu figées mais que j'ai vécues à mes frais...

Tout ce qu'il ne faut pas faire... Et ça n'arrive pas qu'aux autres!

Laissez-moi vous éclairer... Cette semaine est à peine commencée et avec elle commence ma deuxième semaine de stage chez Nous Editions. Lundi et mardi, j'ai poursuivi mon travail de recherches en solitaire à la Bibliothèque Centrale de Caen, dépouillant la revue Poésie de Michel Deguy. J'ai fini en début de matinée cette tâche précise.
Mais avant d'arriver à la fin de ce labeur, j'ai fait ce que tout le monde conseille vivement de ne pas faire : vendredi dernier, après ma troisième journée de stage, j'ai omis d'enregistrer sur une source externe le travail que j'avais fait sur mon ordinateur. De fait, arrivée à la bibliothèque, je me suis aperçu que j'avais oublié ma clef USB pour sauvegarder, au cas où mon vieil ordinateur aurait décidé de lâchement m'abandonner. Or... il ne s'en est pas privé! J'ai donc passé un très mauvais week-end, à me demander si un précieux copain allait pouvoir m'aider à faire remarcher mon ordinateur, non pas pour voir sa belle âme revenir à la vie, mais pour sauver toutes les données de la revue que j'avais recensées plusieurs heures durant ! Ce fameux copain a réussi... Je n'ai pas enregistré, bien mal m'en a pris ! Mais le Zoro de l'informatique est arrivé et m'a sauvée... ou plutôt a sauvé mon travail ! Merci à lui... Je respire après quelques jours d'angoisse !
Avant d'arriver à la fin de ce labeur, j'ai aussi compris que des choses totalement insensées n'arrivent pas qu'aux autres ! Aujourd'hui mardi, en sortant de 4 longues (mais ultimes !) heures de travail à la bibliothèque, un zéphyr plus septentrional et violent qu'une brise légère et tiède a soufflé... Les cheveux dans le vent, telle Michelle Obama ou Carla Bruni Sarkozy en ce 6 juin de commémoration du débarquement (eh oui... elles étaient là, à Caen, à quelques pas de la bibliothèque, à la préfecture ; le ciel était plus bleu qu'aujourd'hui, mais le vent normand n'avait de cesse de faire des siennes !!!), je rentrais à pieds chez moi. Ce terrible souffle a emporté les feuillets du corpus de textes italiens et espagnols que je croyais tenir précisément dans mes mains (des dizaines de photocopies)... Les voitures roulaient sur les feuilles volantes, des gens bien intentionnés se précipitaient sur les feuillets pour m'aider à les récupérer... Mauvais épisode. Au final, j'ai récupéré les feuillets photocopiés aujourd'hui... Il me reste à les reclasser dans l'ordre !
Vendredi, je vois mon maître de stage pour lui remettre le fruit de mes recherches et découvrir ce qui m'attend pour les semaines à venir. Je lui présenterai les données synthétisées tirées de la revue de Michel Deguy, ainsi que le corpus de plus de 400 pages constitué des textes de tous les auteurs italiens et espagnols recensés, avec quelques traces de roues de voiture qui orneront le dos de quelques feuilles !

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