mardi 23 octobre 2012

Les Lituma – phrase 118

Quién iba a saberlo en ese momento, mientras chocábamos nuestros vasos, ni sospechar más tarde, cuando su cuerpo pestilente me recibiera en mi cama, que me tocaría no sólo terminar la botella sino también ocuparme de mi inquilino, convertido en un difunto que no se invita a salir sino que se hacina en cualquier lugar.

Traduction temporaire :
Qui aurait pu deviner, à ce moment-là, tandis que nous trinquions, ou soupçonner, plus tard,  quand son corps fétide m'accueillerait dans mon lit, que j'aurais non seulement à terminer la bouteille mais aussi à m’occuper de mon locataire, et qui était maintenant un homme mort, c'est-à-dire quelqu'un qu'on n’invite pas à rentrer chez lui, mais qu'on jette n'importe où.

27 commentaires:

Sonita a dit…

Qui pouvait deviner, à ce moment-là, tandis que nous trinquions avec nos verres, ni soupçonner plus tard, quand son corps pestilent me recevrait dans mon lit, que je n’aurai pas seulement à terminer la bouteille mais aussi à m’occuper de mon locataire, devenu un défunt que l’on n’invite pas à sortir mais qui se tasse n’importe où.

Tradabordo a dit…

« Qui pouvait deviner, à ce moment-là, » ; pas le bon temps.

« nous trinquions avec nos verres » = redondant.

« pestilent » ; une autre proposition ?

« que je n’aurai pas seulement à terminer la bouteille mais aussi à m’occuper de mon locataire, » ; passe par « non seulement… »

« devenu un défunt que l’on n’invite pas à sortir mais qui se tasse n’importe où. » ; très peu clair.

Sonita a dit…

Qui aurait pu deviner, à ce moment-là, tandis que nous trinquions, ni soupçonner plus tard, quand son corps fétide me recevrait dans mon lit, que j'aurai non seulement à terminer la bouteille mais aussi à m’occuper de mon locataire, qui était maintenant un homme mort que l’on n’invite pas à sortir mais qui se tasse n’importe où.

Tradabordo a dit…

Qui aurait pu deviner, à ce moment-là, tandis que nous trinquions, ni [OU] soupçonner [virgule] plus tard, quand son corps fétide me recevrait [ou « accueillir » ?] dans mon lit, que j'aurai [« conditionnel » ?] non seulement à terminer la bouteille mais aussi à m’occuper de mon locataire, qui était maintenant un homme mort que l’on n’invite pas à sortir mais qui se tasse n’importe où [la fin reste toujours difficile à comprendre… Laisse tomber la trad et explique ce que l'auteur a voulu dire].

Sonita a dit…

Qui aurait pu deviner, à ce moment-là, tandis que nous trinquions, ou soupçonner, plus tard, quand son corps fétide m'accueillerait dans mon lit, que j'aurais non seulement à terminer la bouteille mais aussi à m’occuper de mon locataire, et qui était maintenant un homme mort que l’on n’invite pas à sortir mais qui s'ammoncelle dans sa dernière demeure, peu importe où.

***
Je ne suis pas très sûre de cette proposition :/

Justine a dit…

Qui aurait pu deviner, à ce moment-là, tandis que nous trinquions, ou soupçonner, plus tard, quand son corps fétide m'accueillerait dans mon lit, que j'aurais non seulement à terminer la bouteille mais aussi à m’occuper de mon locataire, et qui était maintenant un homme mort que l’on n’invite pas à sortir mais que l'on peut caser n'importe où.

Elodie a dit…

Qui aurait pu deviner, à ce moment-là, tandis que nous trinquions, ou soupçonner, plus tard, quand son corps fétide m'accueillerait dans mon lit, que j'aurais non seulement à terminer la bouteille mais aussi à m’occuper de mon locataire, qui était maintenant un homme mort que l’on n’invite pas à sortir mais que l'on peut laisser n'importe où.


Tradabordo a dit…

Bon… au-delà de la trad, que comprenez-vous pour la fin de cette phrase ?

Justine a dit…

Que mort, il ne prend plus de place.

Elodie a dit…

Puisque l'homme est mort, il ne bougera plus et si on le laisse à un endroit il pourrira. Non?

Sonita a dit…

Moi, je crois comprendre qu'au stade où est notre personnage - mort - et si j'en crois la définition de "hacinar" donnée par le DRAE :
hacinar
1. tr. Poner los haces unos sobre otros formando hacina.

2. tr. Amontonar, acumular, juntar sin orden. U. t. c. prnl.

j'aurais tendance à dire que l'auteur a utilisé "hacinar" dans le deuxième sens du terme. J'ai l'impression qu'il veut dire que le personnage décédé est bien n'importe où...

Tradabordo a dit…

Vous me faites des propositions concrètes de trad – juste pour la fin ?

Sonita a dit…

... qui était maintenant un homme mort que l’on n’invite pas à sortir mais qui trouve sa place où que ce soit.

Justine a dit…

qui était maintenant un homme mort que l’on n’invite pas à sortir mais que l'on peut caser n'importe où.

Tradabordo a dit…

... qui était maintenant un homme mort que l’on n’invite pas à sortir mais qui trouve sa place où que ce soit.

Ça manque encore de clarté pour le lecteur lambda.

Je vous propose qu'on fasse intervenir notre joker Elena.

Justine a dit…

Bonne idée !

Tradabordo a dit…

Je lui ai envoyé un mail…

Tradabordo a dit…

Voici sa réponse :

Ce que je comprends : le monsieur est devenu un defunt qu'on n'invite pas a
sortir, mais plutot qu'on entasse / laisse tomber a n'importe quel
endroit / n'importe ou.
Ou : qu'au lieu de inviter a sortir, on laisse tomber / entasse / jette n'importe ou.

Elena a dit…

Bonsoir !
Pas facile cette phrase car très implicite et quelque peu ironique. Si on paraphrase un peu : Qui m'aurait dit que ce soir-là, j'aurais été "obligé" de finir la bouteille, et en plus, m'occuper de mon invité, transformé en défunt auquel ce n'est pas la peine de / on ne peut même pas l'inviter à sortir, mais qu'on doit plutôt entreposer quelque part ("tel un cas de patates", on aurait tendance à ajouter…).

Je ne sais pas si c'est plus clair comme ceci… Vous me dîtes.

Justine a dit…

Qui aurait pu deviner, à ce moment-là, tandis que nous trinquions, ou soupçonner, plus tard, quand son corps fétide m'accueillerait dans mon lit, que j'aurais non seulement à terminer la bouteille mais aussi à m’occuper de mon locataire, et qui était maintenant un homme mort que l’on n’invite pas à sortir, dont on ne s'encombre plus.

Sonita a dit…

J'ai bien aimé l'idée de "jeter" d'Elena. Simplement, je me demande si on ne perd pas au change car dans "hacinar" il y a vraiment l'idée d'entasser/ammonceller...
Le problème c'est qu'on arrive pas vraiment à rendre cette idée de tas :(

***
Qui aurait pu deviner, à ce moment-là, tandis que nous trinquions, ou soupçonner, plus tard, quand son corps fétide m'accueillerait dans mon lit, que j'aurais non seulement à terminer la bouteille mais aussi à m’occuper de mon locataire, et qui était maintenant un homme mort que l’on n’invite pas à sortir mais que l'on jette n'importe où.

Tradabordo a dit…

Si j'ai bien compris, je vous propose :

Qui aurait pu deviner, à ce moment-là, tandis que nous trinquions, ou soupçonner, plus tard, quand son corps fétide m'accueillerait dans mon lit, que j'aurais non seulement à terminer la bouteille mais aussi à m’occuper de mon locataire, et qui était maintenant un homme mort, c'est-à-dire quelqu'un qu'on n’invite pas à rentrer chez lui, mais qu'on jette n'importe où.

Qu'en pensez-vous ?

Elena a dit…

Je me permets…

Ce "sortir" me dérangeait aussi, j'avais aussi pensé à "quitter les lieux".

À bientôt !

Tradabordo a dit…

Les Lituma,

À vous de donner votre avis… pour qu'on puisse enfin passer à la suite.

Sonita a dit…

J'avais bien aimé "jeter" lorsque j'ai lu Elena. Donc, je suis d'accord avec ta proposition, Caroline :)

***
Qui aurait pu deviner, à ce moment-là, tandis que nous trinquions, ou soupçonner, plus tard, quand son corps fétide m'accueillerait dans mon lit, que j'aurais non seulement à terminer la bouteille mais aussi à m’occuper de mon locataire, et qui était maintenant un homme mort, c'est-à-dire quelqu'un qu'on n’invite pas à rentrer chez lui, mais qu'on jette n'importe où.

Tradabordo a dit…

Qui aurait pu deviner, à ce moment-là, tandis que nous trinquions, ou soupçonner, plus tard, quand son corps fétide m'accueillerait dans mon lit, que j'aurais non seulement à terminer la bouteille mais aussi à m’occuper de mon locataire, et qui était maintenant un homme mort, c'est-à-dire quelqu'un qu'on n’invite pas à rentrer chez lui, mais qu'on jette n'importe où.

Validation d'une autre Lituma, svp.

Justine a dit…

Qui aurait pu deviner, à ce moment-là, tandis que nous trinquions, ou soupçonner, plus tard, quand son corps fétide m'accueillerait dans mon lit, que j'aurais non seulement à terminer la bouteille mais aussi à m’occuper de mon locataire, et qui était maintenant un homme mort, c'est-à-dire quelqu'un qu'on n’invite pas à rentrer chez lui, mais qu'on jette n'importe où.

OK.