Pour bien me préparer à cet agréable moment en plein air, j'avais apporté une belle paire de lunettes de soleil et je m'étais habillée légèrement, au cas où… comme Nathalie et Jacqueline… mais pas comme les prévoyantes Laure L. et Blandine, emmitouflées jusqu'aux yeux dans de grosses doudounes de sports d'hiver. Or devinez quoi ? Après une semaine de temps magnifique à Bordeaux, nous avons découvert les lieux de notre "happening" non seulement battus par les vents, non seulement glacés… mais couverts d'une épaisse couche de brouillard. Pour une pauvre communauté tradabord… (vous remarquerez que je laisse en suspens mon adjectif ; sondages en cours obligent) qui désirait se rendre visible à l'ensemble des étudiants et enseignants, les conditions étaient idéales. Il n'y avait évidemment personne à mille miles à la ronde, nous étions frigorifiées et perdues au milieu d'un néant blanc. Le flop !!!!!! Mais après consultation des troupes, nous avons bravement décidé de rester, fidèles au poste… Ce n'est pas la tempête qui arrêtera le navire. Et c'est ainsi que pendant une bonne heure, nous avons très agréablement discuté avec deux aspirantes apprenties, Chloé et… ah zut, au fait, comment s'appelait cette très sympathique amie dont nous avons fait la connaissance aujourd'hui (à compléter dans les commentaires) ? Il s'agissait de leur vanter les bienfaits de notre formation… chose aisée pour nous, intarissables que nous sommes sur le sujet. Jacqueline s'est montrée particulièrement convaincante, malgré une description apocalyptique : une prison, un enfer, le bagne. Tout cela avec le sourire. Il faut dire que dans sa bouche, ce sont des compliments. Si, si ! Au fil du temps nous avons été rejointes par trois étudiantes-du-groupe-2-de-CAPES, fidèles de Tradabordo, Vanessa, Aurélie et Eva. Un grand merci à elles de nous avoir consacré un peu de leur temps, si précieux en ces temps de révisions des oraux du concours. Puis… tout de même, notre héroïsme a fini par flancher et nous nous sommes réfugiées au Sirtaki (l'une des deux cafétérias du campus), où la conversation a continué… toujours sur la traduction, bien entendu… Sont encore arrivées Sandra, agrégative admissible au concours interne (félicitations à elle !!!!! Et bon courage pour l'oral…) et Camila, ancienne du M1 parcours traduction. Cela a duré jusqu'à l'arrivée de Vincent Foucaud, étudiant en première année de thèse et ATER dans le département. Oui, vous vous souvenez qu'il devait venir nous faire un petit exposé et que la séance avait été repoussée à cause des événements "politiques" actuels. La réflexion portait sur l'apport pour les traducteurs des conclusions tirées du rapport entre texte et image. Notre cher conférencier doit nous envoyer son travail demain ou après-demain. Vous pourrez par conséquent le lire et, le cas échéant, lui poser les questions que vous voulez. Mais j'anticipe en vous disant que c'était vraiment très intéressant en soi et pour nous, traducteurs, porteur de perspectives nouvelles…
Pour l'heure, je laisse la parole à Jacqueline, qui vient de m'envoyer un mail avec un compte-rendu très personnel de l'intervention de Vincent :
« AMOUR, SEXE et POÉSIE
L’amour, c’est celui de la traduction, bien sûr ;
Le sexe, c’est un très plaisant Tras Eros commenté par Vincent dans le cadre des activités pédagogiques confiées aux doctorants ; c’est également un très charmant lapsus de l’impétrant, emporté par sa démonstration.
La poésie, c’est la conclusion -à laquelle je souscris pour ma part : «Le traducteur ne serait-il pas un poète ?»-, de l’exposé de Vincent dont le sujet de thèse en cours est le suivant : « Le Texte, l’image et la traduction ». Il nous en parlera sans doute bientôt dans ces pages, mais je voulais juste le remercier à chaud, dans ce bref commentaire, pour sa brillante et souriante contribution, et lui souhaiter bonne chance pour la suite de ses travaux sur les images-poèmes et/ou poèmes en images… »
Et nous nous sommes quittés, fort contents de notre matinée et, pour ma part, avec l'envie de recommencer -sous le soleil, cette fois.
Nos 5 invitées seront les bienvenues, cela va de soi.
Pour l'heure, je laisse la parole à Jacqueline, qui vient de m'envoyer un mail avec un compte-rendu très personnel de l'intervention de Vincent :
« AMOUR, SEXE et POÉSIE
L’amour, c’est celui de la traduction, bien sûr ;
Le sexe, c’est un très plaisant Tras Eros commenté par Vincent dans le cadre des activités pédagogiques confiées aux doctorants ; c’est également un très charmant lapsus de l’impétrant, emporté par sa démonstration.
La poésie, c’est la conclusion -à laquelle je souscris pour ma part : «Le traducteur ne serait-il pas un poète ?»-, de l’exposé de Vincent dont le sujet de thèse en cours est le suivant : « Le Texte, l’image et la traduction ». Il nous en parlera sans doute bientôt dans ces pages, mais je voulais juste le remercier à chaud, dans ce bref commentaire, pour sa brillante et souriante contribution, et lui souhaiter bonne chance pour la suite de ses travaux sur les images-poèmes et/ou poèmes en images… »
Et nous nous sommes quittés, fort contents de notre matinée et, pour ma part, avec l'envie de recommencer -sous le soleil, cette fois.
Nos 5 invitées seront les bienvenues, cela va de soi.
4 commentaires:
Bravo à tous et à toutes pour cette matinée !
Je n'ai qu'un seul regret : celui de n'avoir pu partager avec vous ce pot de l'amitié !
Mais, allons, vous savez bien que je suis toujours avec vous par la pensée !
Nous avons regretté ton absence, chère Brigitte…
Merci à toutes pour cette matinée qui m'a encore plus donné envie d'intégrer cette formation (malgré la description de Jaqueline!). Au fait, ma camarade de M1 s'appelle Julie...
Chère Chloé, tu ferais une bonne recrue, pas de doute ! Alors range tes doutes et tes complexes et passe donc le test d'entrée. Pour être dans les meilleures conditions possibles, je pense que tu devrais te soumettre à la routine de la version du vendredi… et l'envoyer de temps en temps au groupe pour publication. Si tu veux, nous pourrons te donner des conseils pour t'améliorer. Tu sais, il y a un moment où il faut se lancer. Et tu as vu que nous n'étions pas bien méchantes… Alors vas-y !
Au fait, je te rappelle que tu n'as toujours pas mis de photo pour ton profil d'abonnée. Maintenant que tout le monde te connaît en chair et en os, nous ne voulons plus voir une silhouette de fantôme à ta place.
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