Aujourd’hui, tranquillement installée devant un ordinateur, je suis partie en quête d’informations… Mon éditeur est en train de préparer un livre sur les chevaux, dans la même veine que le précédent sur les taureaux. Il me charge donc de trouver les personnes incontournables (cavaliers, dresseurs, éleveurs, illustrateurs… passionnés de tous horizons) susceptibles de participer à ce beau projet. Munie de quelques noms, me voilà lancée sur la piste aux étoiles. J’ai ainsi fait la connaissance d’hommes et de femmes qui ont voué leur vie à la plus belle conquête de l’homme, appris quelques termes techniques (comme le débourrage… tiens, comment ça se dit en espagnol ?) et élargit mon champ culturel. Il ne me reste plus qu’à rédiger un petit paragraphe pour présenter chacune de ces personnes, en étant la plus concise et la plus précise possible. Ah, un exercice de stylistique… Le tout est à rendre jeudi matin. Eh oui, demain, je travaille à la maison. Ce que j’aime bien avec ces premières journées de stage, c’est qu’aucune ne ressemble à la précédente… Je me lève le matin sans savoir ce que je vais faire. Pour quelqu’un qui aime bien tout prévoir à l’avance, c’est un sacré défi. Mais je me rends compte que finalement ça me convient. Parce que je n’ai pas le temps de cogiter ; je suis tout de suite dans l’action. Et ça se passe plutôt bien.
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