[pour les illustrations, j'avais le choix dans le post de Jacqueline, mais celle-ci m'a parue adaptée, à plus d'un titre… J'espère qu'elle te plaira, chère amie]
Le cap’tain nous a récemment demandé de dévoiler nos projets pour la prochaine année universitaire, et plus récemment encore m’a proposé d’écrire « quelque chose sur le thème de la fin d’une formation ». Tout naturellement, j’ai associé les deux propositions qui ont, pour moi du moins, un point commun : elles sont déconcertantes. Je déteste le mot « fin », le dernier mot d’un livre me déstabilise, les séparations me traumatisent, dans le dernier cours de l’année, je retiens l’au revoir avant de penser aux vacances, le succès provoque la nostalgie avant de générer la joie… Je crois donc qu’il faut redonner vie à l’espérance, celle du lendemain et de ses imprévus, persuadée qu’à l’inverse le probable n’est jamais sûr. L’an dernier à la même époque, il était très improbable que je bloggerai – ce mot ne faisait même pas partie de mon vocabulaire – aujourd’hui en votre compagnie et pourtant… Se projeter à moyen terme demande donc un effort, essayons tout de même.
Disons que dans une vie idéale, l’an prochain, je trouve une – deux ? – traduction sympa, je la peaufine et la publie ; parallèlement, je travaille pour ma maison d’édition, lire et corriger des manuscrits me correspond très bien ; je remets à l’année d’après le début d’une thèse, même si j’ai déjà un sujet possible et un directeur potentiel ; mais je me mets enfin à l’apprentissage du portugais d’une façon suivie et je passe mon CLES ; me reste du temps ? je vais au théâtre ; le stage à Paris m’a donné des ailes, j’essaie de voler. Bien sûr, je garde un œil sur TRADABORDO, je résiste à la tentation du post du dimanche, en contrepartie, je marche une heure en méditant, sur quoi ? Sur l’espérance, celle des artistes, des musiciens et des poètes.
Oui, mais la formation dans tout ça ?
Justement, il est bien question de la fin d’une formation, l’article a son importance et nous avons compris que l’expression formation continue prend pour moi tout son sens. La fin de notre formation alors ? Ce qu’elle m’inspire ? Peut-être vous surprendrai-je en vous disant que je vais en retenir avant tout les couleurs. Celles des posts. Avez-vous pensé à ce que seraient nos élucubrations sur tous ces sujets divers et variés, s’ils n’étaient pas soulignés, ponctués, poétisés par the cap’tain, et ses illustrations ? Moi, je me suis régalée, je les ai attendus, ils m’ont souvent amusée, parfois attendrie, étonnée toujours. Comme le point sur le i de notre envie d’écrire. Comme l’accent circonflexe de nos fêtes. Sans eux, le blog serait fade et silencieux. Car ils sont bavards et tiennent à prendre part au dialogue. Tenez, ce post par exemple, je me dis : « Que va trouver Caroline ? », la balle est dans son camp ; symboliser à la fois l’espérance et la palette du peintre n’est pas chose aisée, faisons-lui confiance, elle trouvera. Moi, demain, je cliquerai plutôt deux fois qu’une pour satisfaire ma curiosité !
Le mot « dialogue » me fait penser que j’ai un autre post en commande sur le plaisir qu’il y a à traduire des dialogues. Ce sera pour une autre fois, ne compliquons pas la tâche de l’illustratrice.
Oui, c’est la fin de quelque chose, pour nous les travailleurs de la première heure, c’est aussi sans doute le début d’une autre aventure, l’enrichissement d’autres rencontres mais dans un coin de notre cœur reste une année spéciale, avec une mention spéciale, dans le festival de notre vie. Le prix de la mise en scène, le prix du scénario, de la musique et des costumes en revient à Caroline ; plusieurs prix d’interprétation féminine sont à relever car aucun prix d’interprétation masculine n’a pu être décerné cette année. Pour le prix du jury, on verra le 7 septembre. Les espoirs, c’est encore trop tôt et la palme d’or en revient à l’unanimité à la promo Anne DACIER dans son entier (là, Caroline, je te le sers… sur un plateau, tu n’as plus qu’à dérouler le tapis rouge). Au fait, comment pourrions-nous appeler le film ?
Je propose pour commencer : « La fièvre monte à El Pao », pour Gérard Philippe alias Ramón Vázquez dans une scène d’anthologie, et en souvenir de certaines scènes -pardon, séquences- très animées, mais non alcoolisées, du jeudi sur le plateau H118 : Jacqueline à le harpe muette dans un remake parlant des muets des années 30, Nathalie se réfugiant dans sa prairie et sa petite maison, Caroline et sa troupe empêtrées dans les escaliers mécaniques, façon Max Brothers, me reviennent en mémoire.
Le festival eut du succès, que seront ses actrices devenues ? Rendez-vous dans quelques mois…
TRADABORDO 1ère / clap de fin.
Disons que dans une vie idéale, l’an prochain, je trouve une – deux ? – traduction sympa, je la peaufine et la publie ; parallèlement, je travaille pour ma maison d’édition, lire et corriger des manuscrits me correspond très bien ; je remets à l’année d’après le début d’une thèse, même si j’ai déjà un sujet possible et un directeur potentiel ; mais je me mets enfin à l’apprentissage du portugais d’une façon suivie et je passe mon CLES ; me reste du temps ? je vais au théâtre ; le stage à Paris m’a donné des ailes, j’essaie de voler. Bien sûr, je garde un œil sur TRADABORDO, je résiste à la tentation du post du dimanche, en contrepartie, je marche une heure en méditant, sur quoi ? Sur l’espérance, celle des artistes, des musiciens et des poètes.
Oui, mais la formation dans tout ça ?
Justement, il est bien question de la fin d’une formation, l’article a son importance et nous avons compris que l’expression formation continue prend pour moi tout son sens. La fin de notre formation alors ? Ce qu’elle m’inspire ? Peut-être vous surprendrai-je en vous disant que je vais en retenir avant tout les couleurs. Celles des posts. Avez-vous pensé à ce que seraient nos élucubrations sur tous ces sujets divers et variés, s’ils n’étaient pas soulignés, ponctués, poétisés par the cap’tain, et ses illustrations ? Moi, je me suis régalée, je les ai attendus, ils m’ont souvent amusée, parfois attendrie, étonnée toujours. Comme le point sur le i de notre envie d’écrire. Comme l’accent circonflexe de nos fêtes. Sans eux, le blog serait fade et silencieux. Car ils sont bavards et tiennent à prendre part au dialogue. Tenez, ce post par exemple, je me dis : « Que va trouver Caroline ? », la balle est dans son camp ; symboliser à la fois l’espérance et la palette du peintre n’est pas chose aisée, faisons-lui confiance, elle trouvera. Moi, demain, je cliquerai plutôt deux fois qu’une pour satisfaire ma curiosité !
Le mot « dialogue » me fait penser que j’ai un autre post en commande sur le plaisir qu’il y a à traduire des dialogues. Ce sera pour une autre fois, ne compliquons pas la tâche de l’illustratrice.
Oui, c’est la fin de quelque chose, pour nous les travailleurs de la première heure, c’est aussi sans doute le début d’une autre aventure, l’enrichissement d’autres rencontres mais dans un coin de notre cœur reste une année spéciale, avec une mention spéciale, dans le festival de notre vie. Le prix de la mise en scène, le prix du scénario, de la musique et des costumes en revient à Caroline ; plusieurs prix d’interprétation féminine sont à relever car aucun prix d’interprétation masculine n’a pu être décerné cette année. Pour le prix du jury, on verra le 7 septembre. Les espoirs, c’est encore trop tôt et la palme d’or en revient à l’unanimité à la promo Anne DACIER dans son entier (là, Caroline, je te le sers… sur un plateau, tu n’as plus qu’à dérouler le tapis rouge). Au fait, comment pourrions-nous appeler le film ?
Je propose pour commencer : « La fièvre monte à El Pao », pour Gérard Philippe alias Ramón Vázquez dans une scène d’anthologie, et en souvenir de certaines scènes -pardon, séquences- très animées, mais non alcoolisées, du jeudi sur le plateau H118 : Jacqueline à le harpe muette dans un remake parlant des muets des années 30, Nathalie se réfugiant dans sa prairie et sa petite maison, Caroline et sa troupe empêtrées dans les escaliers mécaniques, façon Max Brothers, me reviennent en mémoire.
Le festival eut du succès, que seront ses actrices devenues ? Rendez-vous dans quelques mois…
TRADABORDO 1ère / clap de fin.
1 commentaire:
Outre les compliments au capitaine, sur lesquels je ne m'attarde pas – mais qui me touchent beaucoup –, je suis contente de ce que certaines d'entre vous retiennent de leur année de formation, autant les choses importantes que les détails les plus infimes, mais tellement révélateurs. Et j'apprécie le systématisme de la démarche réflexive ; au départ, je sais que cela en a surpris plus d'une – « elle nous demande sans arrêt ce qu'on pense, bizarre… déstabilisant, gênant » – et vous voyez que finalement, ça n'est pas mal dans une démarche d'apprentissage. Rassurez-vous, je n'ai rien inventé… un vieux truc de vieux prof, rien de plus.
Merci Jacqueline !
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