Sur 10 votants
C'est le meilleur = 3 voix (30%)
Vous êtes habitués à lui = 8 voix (80%)
C'est le seul que vous avez = 3 voix (30%)
Vos profs l'utilisaient = 3 voix (30%)
Que le traducteur est pauvre (3 voix pour « C'est le seul que vous avez »), nous le savions… Mais misère de misère, le traducteur serait-il donc une créature routinière (8 voix pour « Vous êtes habitués à lui ») plus encore que pétrie (3 voix pour « c'est le meilleur ») ou plus encore qu'influençable (3 voix pour « Vos profs l'utilsaient »)… ? Je vous entends d'ici me vanter les mérites de vos petits rituels : « Quel plaisir de commencer tous les matins à la même heure, de prendre place à MON bureau, dans MON fauteuil, avec MA tasse de ceci, ou MON verre de cela à portée de main… et donc, avec MON dictionnaire de toujours… usé jusqu'à la trame d'avoir été compulsé avec amour, fébrilité, découragement, agacement et blablabla et blablabla ».
Là, je dis non ! Un non ferme et catégorique : l'habitude est le pire des vices pour le traducteur… On se plaît à traduire d'une certaine manière parce que ça fonctionne bien une fois, pour un texte précis, et hop, le pli est pris… appliqué ensuite à la chaîne. Et de petit automatisme en petit automatisme, on retombe dans les bras de l'éternel démon : tellement se superposer à l'auteur, qu'on finit par s'imposer, s'incruster… avec ses manies et son attirail de vieux pépé ou de vieille mémé. Et ne m'opposez pas que MON sondage n'abordait guère que l'innocente question des dictionnaires et qu'il n'y a donc pas là matière à s'enflammer comme je le fais. Car si, et triplement si, la mise en garde s'impose… N'entendez pas qu'une voix – a fortiori s'agissant d'un dictionnaire, c'est-à-dire de ce qui est bien souvent pour nous une béquille, utilisée en état de faiblesse. C'est la logique même… Entendez des voix, toujours et à chaque instant… Plus elles seront variées, mieux vous vous porterez.
Alors, s'il vous plaît, pas d'habitudes en matière d'usage de dictionnaires.
Là, je dis non ! Un non ferme et catégorique : l'habitude est le pire des vices pour le traducteur… On se plaît à traduire d'une certaine manière parce que ça fonctionne bien une fois, pour un texte précis, et hop, le pli est pris… appliqué ensuite à la chaîne. Et de petit automatisme en petit automatisme, on retombe dans les bras de l'éternel démon : tellement se superposer à l'auteur, qu'on finit par s'imposer, s'incruster… avec ses manies et son attirail de vieux pépé ou de vieille mémé. Et ne m'opposez pas que MON sondage n'abordait guère que l'innocente question des dictionnaires et qu'il n'y a donc pas là matière à s'enflammer comme je le fais. Car si, et triplement si, la mise en garde s'impose… N'entendez pas qu'une voix – a fortiori s'agissant d'un dictionnaire, c'est-à-dire de ce qui est bien souvent pour nous une béquille, utilisée en état de faiblesse. C'est la logique même… Entendez des voix, toujours et à chaque instant… Plus elles seront variées, mieux vous vous porterez.
Alors, s'il vous plaît, pas d'habitudes en matière d'usage de dictionnaires.
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