Ah, la barbe ! Rédiger un rapport de stage ! Mais, j'ai jamais fait ça, moi ! Qu'est-ce qu'il faut y mettre ? En plus, il doit falloir adopter un style formel - ministériel ? -, ennuyeux, quoi... Voilà pourquoi je reporte depuis plusieurs semaines la rédaction dudit rapport.
Je ne voulais pas le rédiger dans la foulée, après la fin du stage : trop tôt. J'attendais de trouver le bon moment ; mais les semaines se sont écoulées et je commençais à me demander si ce moment-là arriverait jamais... D'autant qu'avec la distance, je n'avais plus trop le coeur à me replonger dans une expérience révolue depuis plus de deux mois... Serais-je prise à mon propre piège ? NON, Dieu merci ! Parce que cette semaine, pour me remettre de la énième relecture de ma trad, je me suis dis qu'il fallait varier les plaisirs et donc je me suis replongée dans mon petit cahier bleu (celui que j'avais toujours sur moi pendant le stage), là où j'ai consigné infos pratiques (noms, chiffres, dates...) et impressions personnelles. Et au fil des pages, l'envie de mettre en forme les menus événements de cette expérience m'a permis de réaliser une espèce de synopsis qui laisse apparaître les scènes marquantes, sans négliger pour autant les situations secondaires, parfaites pour le contrechamp. Et c'est presque sans y penser que j'ai commencé à rédiger le compte-rendu, hier : quatre pages déjà enregistrées. Bien évidemment, je suis obligée d'opérer des choix : je ne peux (veux) pas tout rapporter (trop peur de proposer un catalogue-inventaire peu amène). Alors je me laisse guider : si j'ai commencé par évoquer ma première journée, je n'ai pas l'intention de suivre le déroulé chronologique des quatre semaines (trop scolaire ?). Je préfère insérer des prolepses, des apartés, des incises parce que je dois parler de telle rencontre ou de telle problématique à ce moment-là de ma rédaction et pas en fonction d'une datation historique rigide. Et ô joie, je me rends compte que les pièces du puzzle s'emboîtent parfaitement, offrant une vision éclatée et cohérente de ce que j'ai vécu. « De ce que j'ai vécu ? ». Non, je me trompe. De ce que m'a apportée cette immersion dans le monde micro-éditorial. J'écris donc ce que j'en ai retiré, et ce que je vais en retenir. « La substantifique moëlle » ? Oui, c'est un peu ça.
Maintenant, j'aimerais bien avoir le point de vue de mes camarades de promotion, histoire de savoir comment elles vivent cette « figure imposée » que nous sommes cordialement invitées à nous approprier, voire à modeler à notre image...
Je ne voulais pas le rédiger dans la foulée, après la fin du stage : trop tôt. J'attendais de trouver le bon moment ; mais les semaines se sont écoulées et je commençais à me demander si ce moment-là arriverait jamais... D'autant qu'avec la distance, je n'avais plus trop le coeur à me replonger dans une expérience révolue depuis plus de deux mois... Serais-je prise à mon propre piège ? NON, Dieu merci ! Parce que cette semaine, pour me remettre de la énième relecture de ma trad, je me suis dis qu'il fallait varier les plaisirs et donc je me suis replongée dans mon petit cahier bleu (celui que j'avais toujours sur moi pendant le stage), là où j'ai consigné infos pratiques (noms, chiffres, dates...) et impressions personnelles. Et au fil des pages, l'envie de mettre en forme les menus événements de cette expérience m'a permis de réaliser une espèce de synopsis qui laisse apparaître les scènes marquantes, sans négliger pour autant les situations secondaires, parfaites pour le contrechamp. Et c'est presque sans y penser que j'ai commencé à rédiger le compte-rendu, hier : quatre pages déjà enregistrées. Bien évidemment, je suis obligée d'opérer des choix : je ne peux (veux) pas tout rapporter (trop peur de proposer un catalogue-inventaire peu amène). Alors je me laisse guider : si j'ai commencé par évoquer ma première journée, je n'ai pas l'intention de suivre le déroulé chronologique des quatre semaines (trop scolaire ?). Je préfère insérer des prolepses, des apartés, des incises parce que je dois parler de telle rencontre ou de telle problématique à ce moment-là de ma rédaction et pas en fonction d'une datation historique rigide. Et ô joie, je me rends compte que les pièces du puzzle s'emboîtent parfaitement, offrant une vision éclatée et cohérente de ce que j'ai vécu. « De ce que j'ai vécu ? ». Non, je me trompe. De ce que m'a apportée cette immersion dans le monde micro-éditorial. J'écris donc ce que j'en ai retiré, et ce que je vais en retenir. « La substantifique moëlle » ? Oui, c'est un peu ça.
Maintenant, j'aimerais bien avoir le point de vue de mes camarades de promotion, histoire de savoir comment elles vivent cette « figure imposée » que nous sommes cordialement invitées à nous approprier, voire à modeler à notre image...
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