… « Jugez-vous légitime qu'un traducteur dédicace sa traduction »
Sur 48 votants, nous obtenons les résultats suivants :
Oui = 32 voix (66%)
Non = 16 voix (33%)
J'avoue que je n'attendais pas un tel écart. D'ailleurs, je ne savais pas du tout dans quel sens les votes pencheraient. Le sujet me laissant dubitative, après y avoir pensé et repensé, avoir pesé et pesé à nouveau les arguments. Curieusement, je me rends compte que j'ai oublié ce que j'ai voté… sans doute parce que la question est effectivement délicate et qu'il y a de quoi être partagé. Mais vous, vous avez voté « oui » ou « non » sans hésitation ? Il faudrait presque faire un sondage pour évaluer votre clic : votre main a-t-elle tremblé au moment de presser sur le cou de la souris ? Car tout de même, si en tant que traducteur, on est indéniablement l'auteur de la voix française qui porte l'histoire jusqu'à nous… (oui, considérer qu'il y a légitimité à signer une traduction suppose qu'on admet une certaine forme d'auctorialité), on n'est pas l'inventeur de cette voix au départ, nous n'avons joué aucun rôle dans son émergence, dans ses premiers balbutiements, dans ses ratés, quand ses ailes se sont finalement déployées, etc., pas plus que de l'histoire qu'elle raconte, des personnages qu'elle décrit, qu'elle accompagne et dont elle décide le destin… Bref, il nous reste bien peu. En ce sens avons-nous réellement une place dans la paternité ou maternité de l'œuvre ? Que je suis partagée !
Sur 48 votants, nous obtenons les résultats suivants :
Oui = 32 voix (66%)
Non = 16 voix (33%)
J'avoue que je n'attendais pas un tel écart. D'ailleurs, je ne savais pas du tout dans quel sens les votes pencheraient. Le sujet me laissant dubitative, après y avoir pensé et repensé, avoir pesé et pesé à nouveau les arguments. Curieusement, je me rends compte que j'ai oublié ce que j'ai voté… sans doute parce que la question est effectivement délicate et qu'il y a de quoi être partagé. Mais vous, vous avez voté « oui » ou « non » sans hésitation ? Il faudrait presque faire un sondage pour évaluer votre clic : votre main a-t-elle tremblé au moment de presser sur le cou de la souris ? Car tout de même, si en tant que traducteur, on est indéniablement l'auteur de la voix française qui porte l'histoire jusqu'à nous… (oui, considérer qu'il y a légitimité à signer une traduction suppose qu'on admet une certaine forme d'auctorialité), on n'est pas l'inventeur de cette voix au départ, nous n'avons joué aucun rôle dans son émergence, dans ses premiers balbutiements, dans ses ratés, quand ses ailes se sont finalement déployées, etc., pas plus que de l'histoire qu'elle raconte, des personnages qu'elle décrit, qu'elle accompagne et dont elle décide le destin… Bref, il nous reste bien peu. En ce sens avons-nous réellement une place dans la paternité ou maternité de l'œuvre ? Que je suis partagée !
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