Atelier d'écriture de Stéphanie Benson, séance 1

En photo : enfin libre! par jihene1

Compte rendu de Nathalie :

Concordances

Nous avons commencé à suivre l’atelier d’écriture animé par Stéphanie Benson la semaine dernière ; grâce à elle, nous avons pu rédiger une courte nouvelle de quelques lignes en prenant soin de respecter certaines consignes (comme la mise en place d’une problématique dont le dénouement ne doit pas correspondre à ce qu’attend le lecteur).
Pour la séance de cette semaine, anglicistes et hispanistes étaient réunis pour rédiger, individuellement, les premières lignes d’une nouvelle qui devrait compter 8 à 10 pages. Là encore, c’est Stéphanie Benson qui fixe les règles du jeu ; puis, elle nous laisse composer ; au bout de quelques minutes, nous lisons chacun notre tour le petit texte qui a surgi de nos esprits plus ou moins inspirés. Chaque participant développe une problématique singulière, laissant ainsi transparaître un univers personnel, parfois drôle (comme l’histoire de Roger, le poulet), parfois dramatique (comme la scène de veillée évoquée par Geneviève).
Et c’est au cours de cette deuxième séance que j’ai eu un déclic : j’ai senti que les pièces du puzzle, à savoir les différentes composantes de la formation, étaient en train de s’emboîter. Je m’explique : en ce moment, nous étudions les figures de styles avec Sophie Duval, notamment la métaphore et la comparaison, ce qui nous permet d’acquérir une solide base théorique ; et là, Stéphanie Benson nous demande d’utiliser ces 2 figures, l’une pour introduire les données temporelles et l’autre, les données géographiques de notre récit. Et tout à coup, j’ai pris conscience que non seulement que je savais mais encore que je pouvais le faire. Oui, je sais, on dirait que je viens de découvrir le fil à couper le beurre ! Mais pour la première fois, j’ai composé un paragraphe non pas dans la perspective d’un travail scolaire (ou universitaire, en l’occurrence), mais simplement pour le plaisir d’aligner les mots et de voir naître une intrigue cohérente, chose dont je ne me serais jamais crue capable.
Vive l’écriture libre !