6 votants :
*est aussi un produit de consommation avec date de péremption limitée = 2
*permet de prolonger la durée de vie d’un roman = 1
*permet de ressusciter des romans restés trop longtemps dans l’oubli = 1
*dépend de contraintes éditoriales qui dénaturent la noblesse de l’entreprise = 2
Voici l'analyse que Laure G. fait de ce sondage :
Les réponses possibles au sondage peuvent, me semble-t-il, se diviser en 2 catégories. D’une part, il y a celle qui rapporte la traduction [et plus généralement le livre] au consumérisme massif, au monde de l’éphémère, « del usar y tirar » : réponses 1 et 4. D’autre part, il y a celle qui assimile la traduction à une prolongation vitale de la littérature, le vecteur noble qui permet à l’art d’avoir une continuité, d’être éternel au fond : réponses 2 et 3.
Sur les 6 votes, 4 reconnaissent (mais peuvent le cautionner ou non) que le marketing et la loi du marché l’emportent. Et seulement 2 ont voté en leur âme et conscience, défendant mordicus la valeur esthétique d’une traduction, qui ne doit pas être soumise au dictat de la consommation. Ayant voté dans ce sens, je fais partie de ceux qui pensent que, comme Oscar Wilde le déclare à la fin de la préface du Portrait de Dorian Gray, « tout art est parfaitement inutile »…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire