Lors de notre dernière séance d'atelier tutoré, je vous l'ai dit, nous avons travaillé – entre autres – sur quelques-uns des "problèmes" qu'Olivier rencontrait dans sa traduction longue. Faute de temps, nous en avons laissé un ou deux en suspens.
J'espère que cela vous incitera tous à participer à ce sain travail d'entraide…
En voici un :
« El hombre se arrojó sobre su grupa, como un jinete sobre una yegua, y la tomó sin amor ni ternura, como un salvaje o un gran mono, entrando en ella hasta el pomo de la espada, hasta el dolor genital, derramándose ya, entero, completo, antes incluso de que el placer se agostara en forma de cariño, rebosando en ella, vaciándose en ella, amándola como sólo se puede amar a una extraña, con ese deleite que es hijo de la lascivia, que no tiene pasado ni continuidad, que es puro presente y devuelve a quien lo goza el privilegio de una vida poderosísima, acabada en su propia inmediatez, en esa rara perfección que poseen la violencia, la agresión, el insulto, una vida que no conoce otro horizonte que el ahora y que carece de dirección e incluso de sentido. »
Brigitte a cogité pendant les vacances :
Voici la traduction que je propose, avec des doutes et incertitudes, comme toujours…
L’homme se jeta sur sa croupe comme un étalon sur une jument et la prit, sans amour ni affection, comme un sauvage ou un grand singe, la transperçant de son sexe telle une dague jusqu’à la garde, jusqu’à la douleur génitale, se répandant déjà en elle, entièrement, totalement, avant même que le plaisir ne s’estompe en tendresse, débordant en elle, se vidant en elle, l’aimant comme seul on peut aimer une inconnue, avec cette jouissance proche de la lascivité, qui n’a ni avant ni après, qui est pur présent et redonne à celui qui en jouit l’avantage d’une existence toute puissante ; une existence qui s’achève dans son immédiateté même, dans cette rare perfection que possèdent la violence, l’agression, l’insulte, une existence qui ne connaît d’autre horizon que le maintenant et dénuée de toute orientation et de tout sens.
A charge de revanche… J’ai une « batterie de cuisine complète » à vous proposer… je vous garde mes marmites bien au chaud !
J'espère que cela vous incitera tous à participer à ce sain travail d'entraide…
En voici un :
« El hombre se arrojó sobre su grupa, como un jinete sobre una yegua, y la tomó sin amor ni ternura, como un salvaje o un gran mono, entrando en ella hasta el pomo de la espada, hasta el dolor genital, derramándose ya, entero, completo, antes incluso de que el placer se agostara en forma de cariño, rebosando en ella, vaciándose en ella, amándola como sólo se puede amar a una extraña, con ese deleite que es hijo de la lascivia, que no tiene pasado ni continuidad, que es puro presente y devuelve a quien lo goza el privilegio de una vida poderosísima, acabada en su propia inmediatez, en esa rara perfección que poseen la violencia, la agresión, el insulto, una vida que no conoce otro horizonte que el ahora y que carece de dirección e incluso de sentido. »
Brigitte a cogité pendant les vacances :
Voici la traduction que je propose, avec des doutes et incertitudes, comme toujours…
L’homme se jeta sur sa croupe comme un étalon sur une jument et la prit, sans amour ni affection, comme un sauvage ou un grand singe, la transperçant de son sexe telle une dague jusqu’à la garde, jusqu’à la douleur génitale, se répandant déjà en elle, entièrement, totalement, avant même que le plaisir ne s’estompe en tendresse, débordant en elle, se vidant en elle, l’aimant comme seul on peut aimer une inconnue, avec cette jouissance proche de la lascivité, qui n’a ni avant ni après, qui est pur présent et redonne à celui qui en jouit l’avantage d’une existence toute puissante ; une existence qui s’achève dans son immédiateté même, dans cette rare perfection que possèdent la violence, l’agression, l’insulte, une existence qui ne connaît d’autre horizon que le maintenant et dénuée de toute orientation et de tout sens.
A charge de revanche… J’ai une « batterie de cuisine complète » à vous proposer… je vous garde mes marmites bien au chaud !
1 commentaire:
Merci Brigitte. Je me penche sur ta trad et je la compare à ma "nouvelle mouture".
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