par Laure BATAILLON (1928-1990), traductrice et promotrice de littérature latino-américaine en France.
« La version est une façon de démontrer son savoir d’une langue étrangère, de prouver ce qu’on sait.
La traduction en revanche est faite par quelqu’un qui n’a rien à prouver mais qui doit transmettre une œuvre. Le traducteur ne traduit pas en pensant à ce qu’en diront X ou Y mais en pensant à l’œuvre littéraire à amener, vivante si possible, dans le pays d’une autre langue. »
Une pensée à méditer à l’heure où nous nous lançons tous frénétiquement, calmement, religieusement, avec acharnement, méthodiquement, dans notre traduction longue : nous travaillons sur « du vivant ». Que voulons-nous faire passer ?
« La version est une façon de démontrer son savoir d’une langue étrangère, de prouver ce qu’on sait.
La traduction en revanche est faite par quelqu’un qui n’a rien à prouver mais qui doit transmettre une œuvre. Le traducteur ne traduit pas en pensant à ce qu’en diront X ou Y mais en pensant à l’œuvre littéraire à amener, vivante si possible, dans le pays d’une autre langue. »
Une pensée à méditer à l’heure où nous nous lançons tous frénétiquement, calmement, religieusement, avec acharnement, méthodiquement, dans notre traduction longue : nous travaillons sur « du vivant ». Que voulons-nous faire passer ?
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