lundi 13 avril 2009

Un abécédaire tradabordien de Nathalie

En photo : mon abécédaire par elisala

En manière de bilan pour son apprentissage, Nathalie nous propose un petit abécédaire, qu'elle nous décrit ainsi : « à chaque lettre, correspond un mot qui renvoie à un souvenir précis de cette année de formation : c’est une liste évidemment non exhaustive, mais assez représentative de ce que je vais garder, et éminemment personnelle ; ce qui serait sympa c’est que tout le monde embraye et propose son lot de mots-clés mémoriels» :

ABC de TRADABORDO


A : apprenti(e)s
B : blog
C: caméléon
D: Dieux du stade
E : écrabouillé
F : fourmis
G : gâteaux
H : harpe
I : invité(e)s
J : jeux
K : kairos
L : lire
M : mono en el árbol…
N : n’importe na wak !
O : osier
P : la petite maison dans la prairie
Q : qui-fait-feu-même-en-l’absence-de-tout-bois
R : rugby or not rugby
S : Saint Jérôme
T : traductologie
U : Underwood
V : Vera Cruz
W : Wifi
X : no comment!
Y: yuyo
Z: zenkiu

8 commentaires:

Tradabordo a dit…

Nathalie, tu as quand même mis la barre très haut !

Tradabordo a dit…

Je me demande si ça ne mériterait pas un petit commentaire pour chaque mot choisi… ou presque ; car si certains sont directement inscrits dans l'histoire du blog, d'autres sont plus mystérieux. Les Tradabordiens qui n'assistent pas au cours ne vont-ils pas être un peu perdus ? N'ont-ils pas besoin d'une mini-traduction ?
Pourquoi Dieux du stade, par exemple ?

Nathalie a dit…

Et pourquoi cette entrée-là en particulier ? Tu ne vas tout de même pas me demander de me justifier publiquement ?

Tradabordo a dit…

Pourquoi cette entrée en particulier ? Eh bien j'ai suivi dans l'ordre… Je pense qu'"apprenti(e)", "blog" et "caméléon" ne posent pas de problème aux Tradabordiens de l'extérieur… Alors que "Dieux du stade", c'est déjà beaucoup plus mystérieux.
Si tu veux, je peux répondre à ta place… : "Dieux du stade", parce qu'une traduction doit être aussi belle qu'un beau calendrier rugbystique. Tu vois, je sais préserver les secrets tout en informant nos amis.

Tradabordo a dit…

Seras-tu plus prolixe pour "écrabouillé" ? Le blog conserve la mémoire d'une certaine traduction problématique, mais peut-être n'est-il pas mauvais que tu nous rafraîchisses la mémoire. Surtout à l'heure de faire un bilan…

Nathalie a dit…

J'ai choisi "écrabouillé" en souvenir d'un traumatisme traductif survenu en début d'année, lors de la traduction d'un article de G. García Márquez qui évoquait la mort atroce d'un petit chien, happé par les marches d'un escalator...

Tradabordo a dit…

Je ne peux pas laisser passer la "harpe" sans te demander un petit quelque chose : en quoi ce bel et noble instrument de musique entre-t-il dans une théorie de la traduction, aussi empirique soit-elle ?

Nathalie a dit…

La harpe, pour moi, est liée à 2 souvenirs marquants qui peuvent tenir lieu de démarche traductive : il y a, d'une part, ton antienne - "rangez vos harpes" - dès lors que l'une d'entre nous cherchait, maladroitement, à enjoliver le texte par une traduction élégante et d'autre part, la mise en scène réalisée pour un passage de "La reja" afin de déterminer s'il était possible de poser son coude sur ledit instrument... Voilà ce que j'ai retenu : respecter la musique du texte et se représenter la scène.