VÍCTOR JARA
par Brigitte
par Brigitte
Víctor JARA (1932-1973) auteur compositeur interprète chilien commença sa carrière comme acteur dramaturge et metteur en scène de théâtre.
D’origine paysanne, son enfance est marquée par le départ de son père puis la mort prématurée de sa mère lorsqu’il n’a que 15 ans.
Entré au Séminaire, il en ressortira deux ans plus tard, n’ayant finalement pas la vocation religieuse.
En 1957, il intègre l’École de Théâtre de l’Université du Chili à Santiago, où il commencera des études d’acteur puis de metteur en scène. Il mène parallèlement des recherches sur le folklore et la musique indigène de son pays. Il y fera la connaissance de la chanteuse chilienne Violeta PARA.
Dans les années 60-68, il s’illustre surtout comme metteur en scène de théâtre.
En 1968, il devient directeur artistique du célèbre groupe chilien QUILAPAYÚN.
Parallèlement, il compose et interprète ses propres textes et musiques et s’accompagne à la guitare. Il sort deux albums : le premier, intitulé « Víctor Jara » en 1967 et le second en 1969 « Pongo entre tus manos ».
En 1970, il apporte son soutien à Salvador Allende, candidat de l’Unité Populaire (Unidad Popular) et fait partie des Jeunesses Communistes chiliennes.
Dans la lignée des auteurs compositeurs interprètes de l’époque, ses chansons évoquent les classes sociales les plus modestes de la société, ouvriers et paysans, leur vie quotidienne, leurs difficultés. Il crée également des textes très poétiques sur des thèmes universels : l’amour, la paix, la liberté.
Par ses chansons il contribue à un renouveau de la chanson d’inspiration populaire en Amérique latine.
Après la victoire de l’Unité populaire, il est nommé par le Président Allende ambassadeur culturel.
Le 11 septembre 1973, jour du coup d’état militaire du général Augusto Pinochet, Víctor JARA tente de résister en s’enfermant à l’Université mais les lieux sont investis par les militaires. Víctor JARA est conduit au stade de Santiago avec des milliers d’autres chiliens. Il est torturé et sauvagement abattu le 16 septembre 1973.
Une commission désignée pour mener une enquête sur les circonstances de sa mort a permis de retrouver le responsable, un militaire surnommé « El Príncipe », reconnu par plusieurs témoins. Le 11 septembre 2003, 30 ans après le coup d’état, le Stade National de Santiago a été rebaptisé « Estadio Nacional Víctor Jara », en hommage à l’artiste, devenu symbole de résistance.
•Un site complet sur le chanteur chilien :
www.geocities.com/victorjaracl/victor.html
Vous y trouverez :
Sa biographie détaillée et l’histoire de sa mort tragique au Stade National de Santiago lors du coup d’état militaire du général Augusto Pinochet du 11 septembre 1973.
Sa discographie complète ainsi que les paroles et partitions de guitare de ses chansons.
Des documents photographiques.
• « Te recuerdo Amanda », sa chanson la plus connue au niveau international, composée en hommage à ses parents.
Document datant d’Aout 1973
Te recuerdo Amanda
La calla mojada
Corriendo a la fábrica
Donde trabajaba Manuel
La sonrisa ancha
La lluvia en el pelo
No importaba nada
Ibas a encontrarte con él
Con él con él con él
Son cinco minutos
La vida es eterna
En cinco minutos
Suena la sirena
De vuelta al trabajo
Y tu caminando
Lo iluminas todo
Los cinco minutos
Te hacen florecer.
Te recuerdo Amanda
La calle mojada
Corriendo a la fábrica
Donde trabajaba Manuel.
La sonrisa ancha
La lluvia en el pelo
No importaba nada
Ibas a encontrarte con él
Con él con él con él
Que partió a la sierra
Que nunca hizo daño
Que partió a la sierra
Y en cinco minutos
Quedó destrozado
Suena la sirena
De vuelta al trabajo
Muchos no volvieron
Tampoco Manuel.
Te recuerdo Amanda
La calle mojada
Corriendo a la fábrica
Donde trabajaba Manuel.
• “A desalambrar”
• Un document
« La Funa de Victor Jara » (Documental)
Témoignage sur l’assassin de Víctor Jara, un militaire chilien surnommé « El Príncipe », identifié et retrouvé 30 ans plus tard à Santiago.
D’origine paysanne, son enfance est marquée par le départ de son père puis la mort prématurée de sa mère lorsqu’il n’a que 15 ans.
Entré au Séminaire, il en ressortira deux ans plus tard, n’ayant finalement pas la vocation religieuse.
En 1957, il intègre l’École de Théâtre de l’Université du Chili à Santiago, où il commencera des études d’acteur puis de metteur en scène. Il mène parallèlement des recherches sur le folklore et la musique indigène de son pays. Il y fera la connaissance de la chanteuse chilienne Violeta PARA.
Dans les années 60-68, il s’illustre surtout comme metteur en scène de théâtre.
En 1968, il devient directeur artistique du célèbre groupe chilien QUILAPAYÚN.
Parallèlement, il compose et interprète ses propres textes et musiques et s’accompagne à la guitare. Il sort deux albums : le premier, intitulé « Víctor Jara » en 1967 et le second en 1969 « Pongo entre tus manos ».
En 1970, il apporte son soutien à Salvador Allende, candidat de l’Unité Populaire (Unidad Popular) et fait partie des Jeunesses Communistes chiliennes.
Dans la lignée des auteurs compositeurs interprètes de l’époque, ses chansons évoquent les classes sociales les plus modestes de la société, ouvriers et paysans, leur vie quotidienne, leurs difficultés. Il crée également des textes très poétiques sur des thèmes universels : l’amour, la paix, la liberté.
Par ses chansons il contribue à un renouveau de la chanson d’inspiration populaire en Amérique latine.
Après la victoire de l’Unité populaire, il est nommé par le Président Allende ambassadeur culturel.
Le 11 septembre 1973, jour du coup d’état militaire du général Augusto Pinochet, Víctor JARA tente de résister en s’enfermant à l’Université mais les lieux sont investis par les militaires. Víctor JARA est conduit au stade de Santiago avec des milliers d’autres chiliens. Il est torturé et sauvagement abattu le 16 septembre 1973.
Une commission désignée pour mener une enquête sur les circonstances de sa mort a permis de retrouver le responsable, un militaire surnommé « El Príncipe », reconnu par plusieurs témoins. Le 11 septembre 2003, 30 ans après le coup d’état, le Stade National de Santiago a été rebaptisé « Estadio Nacional Víctor Jara », en hommage à l’artiste, devenu symbole de résistance.
•Un site complet sur le chanteur chilien :
www.geocities.com/victorjaracl/victor.html
Vous y trouverez :
Sa biographie détaillée et l’histoire de sa mort tragique au Stade National de Santiago lors du coup d’état militaire du général Augusto Pinochet du 11 septembre 1973.
Sa discographie complète ainsi que les paroles et partitions de guitare de ses chansons.
Des documents photographiques.
• « Te recuerdo Amanda », sa chanson la plus connue au niveau international, composée en hommage à ses parents.
Document datant d’Aout 1973
Te recuerdo Amanda
La calla mojada
Corriendo a la fábrica
Donde trabajaba Manuel
La sonrisa ancha
La lluvia en el pelo
No importaba nada
Ibas a encontrarte con él
Con él con él con él
Son cinco minutos
La vida es eterna
En cinco minutos
Suena la sirena
De vuelta al trabajo
Y tu caminando
Lo iluminas todo
Los cinco minutos
Te hacen florecer.
Te recuerdo Amanda
La calle mojada
Corriendo a la fábrica
Donde trabajaba Manuel.
La sonrisa ancha
La lluvia en el pelo
No importaba nada
Ibas a encontrarte con él
Con él con él con él
Que partió a la sierra
Que nunca hizo daño
Que partió a la sierra
Y en cinco minutos
Quedó destrozado
Suena la sirena
De vuelta al trabajo
Muchos no volvieron
Tampoco Manuel.
Te recuerdo Amanda
La calle mojada
Corriendo a la fábrica
Donde trabajaba Manuel.
• “A desalambrar”
• Un document
« La Funa de Victor Jara » (Documental)
Témoignage sur l’assassin de Víctor Jara, un militaire chilien surnommé « El Príncipe », identifié et retrouvé 30 ans plus tard à Santiago.
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