VOYAGE AU PAYS DES REVES : Les ALEJIBRESpar Brigitte
Les ALEJIBRES ou ALEGIBRES font partie de la tradition artisanale populaire du Mexique, au même titre que les CALAVERAS ou les JUDAS.
Elle est plus répandue à México D.F. et dans l’état d’OAXACA.
Les Alejibres sont le plus souvent en papier mâché (papel mache). La technique est simple : à partir d’une structure de fil de fer qui constitue le squelette de l’animal ou du personnage à réaliser, on applique plusieurs couches de papier mâché qui donnent forme et volu
me à la sculpture désirée. L’artiste applique ensuite une peinture acrylique de couleur généralement très vive. Enfin, il orne ce fond de petits motifs graphiques variés (points, traits, croix, escargots …) Le résultat est parfois spectaculaire !
Elle est plus répandue à México D.F. et dans l’état d’OAXACA.
Les Alejibres sont le plus souvent en papier mâché (papel mache). La technique est simple : à partir d’une structure de fil de fer qui constitue le squelette de l’animal ou du personnage à réaliser, on applique plusieurs couches de papier mâché qui donnent forme et volu
me à la sculpture désirée. L’artiste applique ensuite une peinture acrylique de couleur généralement très vive. Enfin, il orne ce fond de petits motifs graphiques variés (points, traits, croix, escargots …) Le résultat est parfois spectaculaire !Plus que simples objets d’artisanat, les ALEJIBRES sont considérés comme de véritables œuvres d’art.
Ils peuvent être de petite taille mais aussi prendre des proportions gigantesques très impressionnantes. Ils représentent parfois des objets mais le plus souvent des personnages ou des créatures étranges, imaginaires.
Car, en effet, à l’origine, un ALEJIBRE est l’évocation d’un rêve. C’est, en quelque sorte, la concrétisation et la mise en forme matérielle de quelque chose d’irréel, souvent une façon d’exorciser les effets négatifs d’un mauvais rêve, d’une vision, en lui donnant corps pour conjurer peut-être le mauvais sort.
Car, en effet, à l’origine, un ALEJIBRE est l’évocation d’un rêve. C’est, en quelque sorte, la concrétisation et la mise en forme matérielle de quelque chose d’irréel, souvent une façon d’exorciser les effets négatifs d’un mauvais rêve, d’une vision, en lui donnant corps pour conjurer peut-être le mauvais sort.
Curieusement, leur origine est récente et remonte au début du XXème siècle : Pedro LINARES, un ouvrier du quartier populaire (El Barrio de la Merced) proche de la capitale México, fabriquait masques, piñatas et Judas en carton destinés aux diverses fêtes locales.Un jour, ou plutôt une nuit de l’année 1936, cet artisan « cartonero » tomba gravement malade, plongé dans l’inconscience, en proie à la fièvre et au délire. Après sa guérison presque miraculeuse, il voulut raconter ses rêves à sa famille et l’idée lui vint alors d’utiliser son savoir-faire d’artisan pour représenter toutes les créatures extraordinaires qu’il avait vues dans ses en rêve.
Décédé en 1992, à l’âge de 86 ans, il exerça son art jusqu’à sa mort et transmit à ses enfants ce savoir-faire et cette technique qu’ils continuent à pratiquer aujourd’hui encore dans une entreprise familiale.
Pour de plus amples informations et de belles images :“El creador de los alebrijes”
http://www.supermexicanos.com/alebrije/alebrijes/htm
Alebrijes Linares
http://www.alebrijes.com.mx/
En tapant « Alebrijes artesania mexicana » vous trouverez également une multitude de photographies d’alebrijes, du plus petit au plus gigantesque, de l’objet le plus ordinaire à la créature la plus délirante !
Merci à Saul CERDA PALACIOS, artiste plasticien mexicain, résidant dans la région toulousaine, qui pratique cet art et le fait partager avec générosité.
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