C'est drôle que tu m'en parles parce que je me suis inspirée du titre de sa chronique " Historia verdadera..." pour m'aider à résoudre un petit problème dans ma traduction longue... Comme quoi, la littérature coloniale peut encore servir !
Raconte, raconte ! C'est très intéressant…, tu te rends compte. Et avec des détails, s'il te plaît. Quel était le contexte ? Pourquoi y avait-il problème ? Comment la référence culturelle t'a aidée à trouvé une solution ?
Eh bien, voilà : dans le ch.9 de ma trad, intitulé "Fidedigna relación...", je trouve l'expression "esta verídica historia". J'hésite à traduire littéralement, préférant opter pour "une histoire vraie". Et puis, je me rappelle de la chronique de Bernal Díaz del Castillo dont le titre "Historia verdadera..." a été traduit en français par "Histoire véridique". Quand je t'aurai dit que le ch 9 en question se présente sous la forme d'une chronique des Indes espagnoles au XVII°, tu comprendras que je n'ai plus hésité une seule seconde : j'ai choisi "cette histoire véridique" pour mieux revendiquer l'appartenance générique de mon texte. Maintenant, tu sais tout ! Et mine de rien, je prépare déjà ma soutenance, avec ce type de questions !
Très bonne chaîne logique, en effet… que nous faisons une quantité industrielle de fois dans nos traductions. Sans arrêt, en fait. Non ? Ce qui explique que nous devions rester en « alerte permanente »… pour ne rien laisser échapper de cet ordre-là. En l'occurrence, n'aurait-il pas été grave de manquer le jeu intertextuel avec Bernal Díaz del Castillo ? C'est ça, chère Nathalie, aiguise donc tes armes pour le jour de la soutenance… car tout cela me donne des idées. La conversation (j'insiste sur le mot) s'annonce fort riche.
5 commentaires:
Chère Nathalie, ça m'étonne que tu ne dises rien sur ce cher Bernal…
C'est drôle que tu m'en parles parce que je me suis inspirée du titre de sa chronique " Historia verdadera..." pour m'aider à résoudre un petit problème dans ma traduction longue... Comme quoi, la littérature coloniale peut encore servir !
Raconte, raconte ! C'est très intéressant…, tu te rends compte. Et avec des détails, s'il te plaît. Quel était le contexte ? Pourquoi y avait-il problème ? Comment la référence culturelle t'a aidée à trouvé une solution ?
Eh bien, voilà : dans le ch.9 de ma trad, intitulé "Fidedigna relación...", je trouve l'expression "esta verídica historia".
J'hésite à traduire littéralement, préférant opter pour "une histoire vraie". Et puis, je me rappelle de la chronique de Bernal Díaz del Castillo dont le titre "Historia verdadera..." a été traduit en français par "Histoire véridique".
Quand je t'aurai dit que le ch 9 en question se présente sous la forme d'une chronique des Indes espagnoles au XVII°, tu comprendras que je n'ai plus hésité une seule seconde : j'ai choisi "cette histoire véridique" pour mieux revendiquer l'appartenance générique de mon texte.
Maintenant, tu sais tout !
Et mine de rien, je prépare déjà ma soutenance, avec ce type de questions !
Très bonne chaîne logique, en effet… que nous faisons une quantité industrielle de fois dans nos traductions. Sans arrêt, en fait. Non ? Ce qui explique que nous devions rester en « alerte permanente »… pour ne rien laisser échapper de cet ordre-là. En l'occurrence, n'aurait-il pas été grave de manquer le jeu intertextuel avec Bernal Díaz del Castillo ?
C'est ça, chère Nathalie, aiguise donc tes armes pour le jour de la soutenance… car tout cela me donne des idées. La conversation (j'insiste sur le mot) s'annonce fort riche.
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