Une dernière version avant le grand jour !
Hay días en que me levanto con una esperanza demencial, momentos en los que siento que las posibilidades de una vida más humana están al alcance de nuestras manos. Éste es uno de esos días.
Y, entonces, me he puesto a escribir casi a tientas en la madrugada, con urgencia, como quien saliera a la calle a pedir ayuda ante la amenaza de un incendio, o como un barco que, a punto de desaparecer, hiciera una última y ferviente seña a un puerto que sabe cercano pero ensordecido por el ruido de la ciudad y por la cantidad de letreros que le enturbian la mirada.
Les pido que nos detengamos a pensar en la grandeza a la que todavía podemos aspirar si nos atrevemos a valorar la vida de otra manera. Nos pido ese coraje que nos sitúa en la verdadera dimensión del hombre. Todos, una y otra vez, nos doblegamos. Pero hay algo que no falla y es la convicción de que —únicamente— los valores del espíritu nos pueden salvar de este terremoto que amenaza la condición humana.
Hay días en que me levanto con una esperanza demencial, momentos en los que siento que las posibilidades de una vida más humana están al alcance de nuestras manos. Éste es uno de esos días.
Y, entonces, me he puesto a escribir casi a tientas en la madrugada, con urgencia, como quien saliera a la calle a pedir ayuda ante la amenaza de un incendio, o como un barco que, a punto de desaparecer, hiciera una última y ferviente seña a un puerto que sabe cercano pero ensordecido por el ruido de la ciudad y por la cantidad de letreros que le enturbian la mirada.
Les pido que nos detengamos a pensar en la grandeza a la que todavía podemos aspirar si nos atrevemos a valorar la vida de otra manera. Nos pido ese coraje que nos sitúa en la verdadera dimensión del hombre. Todos, una y otra vez, nos doblegamos. Pero hay algo que no falla y es la convicción de que —únicamente— los valores del espíritu nos pueden salvar de este terremoto que amenaza la condición humana.
Ernesto Sabato, La resistencia
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Laëtitia Sw. nous propose sa traduction :
Il y a des jours où je me lève avec un espoir démentiel, des moments où je sens que les possibilités d’une vie plus humaine sont à notre portée. Aujourd’hui est un de ces jours.
Ainsi, à l’aube, je me suis mis à écrire presque à tâtons, avec urgence, comme quelqu’un qui sortirait dans la rue demander de l’aide devant la menace d’un incendie, ou comme un bateau qui, sur le point de disparaître, ferait un dernier signe plein de ferveur à un port qu’il sait proche mais assourdi par le bruit de la ville et aveuglé par la quantité d’enseignes qui troublent son regard.
Je vous demande de considérer avec attention la grandeur à laquelle nous pouvons encore aspirer si nous osons apprécier la vie d’une autre manière. Je nous demande ce courage qui nous situe dans la véritable dimension de l’homme. Tous, maintes et maintes fois, nous fléchissons. Mais il y a quelque chose qui ne faillit pas : c’est la conviction que — uniquement — les valeurs de l’esprit peuvent nous sauver de ce tremblement de terre qui menace la condition humaine.
Il y a des jours où je me lève avec un espoir démentiel, des moments où je sens que les possibilités d’une vie plus humaine sont à notre portée. Aujourd’hui est un de ces jours.
Ainsi, à l’aube, je me suis mis à écrire presque à tâtons, avec urgence, comme quelqu’un qui sortirait dans la rue demander de l’aide devant la menace d’un incendie, ou comme un bateau qui, sur le point de disparaître, ferait un dernier signe plein de ferveur à un port qu’il sait proche mais assourdi par le bruit de la ville et aveuglé par la quantité d’enseignes qui troublent son regard.
Je vous demande de considérer avec attention la grandeur à laquelle nous pouvons encore aspirer si nous osons apprécier la vie d’une autre manière. Je nous demande ce courage qui nous situe dans la véritable dimension de l’homme. Tous, maintes et maintes fois, nous fléchissons. Mais il y a quelque chose qui ne faillit pas : c’est la conviction que — uniquement — les valeurs de l’esprit peuvent nous sauver de ce tremblement de terre qui menace la condition humaine.
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Laëtitia nous propose sa traduction :
Il y a des jours où je me lève avec un espoir démentiel, des moments où je sens que les possibilités d’une vie plus humaine sont à la portée de nos mains. Aujourd’hui est un de ces jours-là. C’est ainsi que je me suis mis à écrire, presque à tâtons, au petit matin, dans l’urgence, comme quelqu’un qui sortirait dans la rue pour demander de l’aide face à la menace d’un incendie, ou comme un bateau qui, sur le point de sombrer, lancerait un ultime appel ardent à un port qu’il sait proche mais qui est assourdi par le bruit de la ville et aveuglé par la quantité d’enseignes qui lui troublent la vue. Je vous demande que nous prenions un moment pour penser à la grandeur à laquelle nous pouvons encore aspirer si nous osons apprécier la vie d’une autre manière. Je nous demande ce courage qui nous situe dans la véritable dimension de l’homme. Tous, à plusieurs reprises, nous fléchissons. Mais s’il y a quelque chose qui ne s’émousse pas, c’est bien la conviction que –seules- les valeurs de l’esprit peuvent nous sauver de ce séisme qui menace la condition humaine.
Il y a des jours où je me lève avec un espoir démentiel, des moments où je sens que les possibilités d’une vie plus humaine sont à la portée de nos mains. Aujourd’hui est un de ces jours-là. C’est ainsi que je me suis mis à écrire, presque à tâtons, au petit matin, dans l’urgence, comme quelqu’un qui sortirait dans la rue pour demander de l’aide face à la menace d’un incendie, ou comme un bateau qui, sur le point de sombrer, lancerait un ultime appel ardent à un port qu’il sait proche mais qui est assourdi par le bruit de la ville et aveuglé par la quantité d’enseignes qui lui troublent la vue. Je vous demande que nous prenions un moment pour penser à la grandeur à laquelle nous pouvons encore aspirer si nous osons apprécier la vie d’une autre manière. Je nous demande ce courage qui nous situe dans la véritable dimension de l’homme. Tous, à plusieurs reprises, nous fléchissons. Mais s’il y a quelque chose qui ne s’émousse pas, c’est bien la conviction que –seules- les valeurs de l’esprit peuvent nous sauver de ce séisme qui menace la condition humaine.
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Chloé nous propose sa traduction :
Il y a des jours où je me lève avec un espoir démentiel, des moments où je sens que les possibilités d’une vie plus humaine sont à portée de main. Aujourd’hui, c’est un de ces jours-là.
Il y a des jours où je me lève avec un espoir démentiel, des moments où je sens que les possibilités d’une vie plus humaine sont à portée de main. Aujourd’hui, c’est un de ces jours-là.
Ainsi à l’aube, je me suis mis à écrire presque à tâtons, dans l’urgence, comme quelqu’un qui sortirait dans la rue chercher de l’aide devant la menace d’un incendie, ou comme un bateau qui, sur le point de disparaître, lancerait un dernier et fervent signal à un port qu’il sait proche mais assourdi par le bruit de la ville et aveuglé par la quantité d’enseignes qui lui brouillent la vue.
Je vous demande de considérer avec attention la grandeur à laquelle nous pouvons encore aspirer si nous osons apprécier la vie d’un autre manière. Je nous demande ce courage qui nous situe dans la véritable dimension de l’homme. Tous, à maintes reprises, nous fléchissons. Il y a quelque chose cependant qui ne faillit pas : c’est la conviction que les valeurs de l’esprit – uniquement – peuvent nous sauver de ce tremblement de terre qui menace la condition humaine.***
Marie G. nous propose sa traduction :
Il y a des jours où je me lève avec un fol espoir, des moments où je sens que les possibilités d'une vie plus humaine sont à la portée de nos mains. Celui-ci est un de ces jours-là. Et je me mets alors à écrire, presque à tâtons, au petit matin, avec empressement, comme quelqu'un qui sortirait dans la rue pour demander de l'aide face à une menace d'incendie, ou comme un bateau qui, sur le point de disparaître, ferait un dernier signe exalté à un port qu'il sait proche mais assourdi par le bruit de la ville et par la quantité d'enseignes qui troublent la vue.
Je vous demande que nous nous arrêtions pour penser à la grandeur à laquelle nous pouvons encore aspirer, si nous osons évaluer la vie d'une autre manière. Je nous demande ce courage, nous situant dans la vraie dimension de l'homme. Tous, encore une fois, nous fléchissons. Mais il y a quelque chose qui ne marche pas et c'est la conviction que -seulement- les valeurs de l'esprit peuvent nous sauver de ce tremblement de terre qui menace la condition humaine.
Il y a des jours où je me lève avec un fol espoir, des moments où je sens que les possibilités d'une vie plus humaine sont à la portée de nos mains. Celui-ci est un de ces jours-là. Et je me mets alors à écrire, presque à tâtons, au petit matin, avec empressement, comme quelqu'un qui sortirait dans la rue pour demander de l'aide face à une menace d'incendie, ou comme un bateau qui, sur le point de disparaître, ferait un dernier signe exalté à un port qu'il sait proche mais assourdi par le bruit de la ville et par la quantité d'enseignes qui troublent la vue.
Je vous demande que nous nous arrêtions pour penser à la grandeur à laquelle nous pouvons encore aspirer, si nous osons évaluer la vie d'une autre manière. Je nous demande ce courage, nous situant dans la vraie dimension de l'homme. Tous, encore une fois, nous fléchissons. Mais il y a quelque chose qui ne marche pas et c'est la conviction que -seulement- les valeurs de l'esprit peuvent nous sauver de ce tremblement de terre qui menace la condition humaine.
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Morgane nous propose sa traduction :
Il y a des jours où je me lève avec une espérance démentielle, des moments où je sens que les possibilités d’une vie plus humaine sont à la portée de nos mains. Celui-ci est un de ces jours. Et, alors, je me suis mis à écrire presqu’à tâtons à l’aube, avec urgence, comme qui sortirait dans la rue pour demander de l’aide devant la menace d’un incendie, ou comme un bateau qui, sur le point de disparaître, ferait un dernier geste fervent à un port qu’il sait proche mais abasourdit par le bruit de la ville et par la quantité d’écriteau qui lui gâchent la vue.
Je vous demande que nous pensions à la grandeur à laquelle nous pouvons encore espérer si nous nous aventurons à valoriser la vie d’une autre manière. Je vous demande ce courage qui nous situe dans la véritable dimension de l’homme. Tous, à un moment donné, nous fléchissons. Mais il y a quelque chose qui nous manque et c’est la conviction que – uniquement – les valeurs de l’esprit peuvent nous sauver de ce tremblement de terre qui menace la condition humaine. Ernesto Sabato, La resistencia
Il y a des jours où je me lève avec une espérance démentielle, des moments où je sens que les possibilités d’une vie plus humaine sont à la portée de nos mains. Celui-ci est un de ces jours. Et, alors, je me suis mis à écrire presqu’à tâtons à l’aube, avec urgence, comme qui sortirait dans la rue pour demander de l’aide devant la menace d’un incendie, ou comme un bateau qui, sur le point de disparaître, ferait un dernier geste fervent à un port qu’il sait proche mais abasourdit par le bruit de la ville et par la quantité d’écriteau qui lui gâchent la vue.
Je vous demande que nous pensions à la grandeur à laquelle nous pouvons encore espérer si nous nous aventurons à valoriser la vie d’une autre manière. Je vous demande ce courage qui nous situe dans la véritable dimension de l’homme. Tous, à un moment donné, nous fléchissons. Mais il y a quelque chose qui nous manque et c’est la conviction que – uniquement – les valeurs de l’esprit peuvent nous sauver de ce tremblement de terre qui menace la condition humaine. Ernesto Sabato, La resistencia
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