par CATMER
Ma maison d'hiver ne serait pas grosse ni petite mais d'une taille moyenne. A quoi ça sert d'avoir une aile de pavillon à gauche de la salle de réception et une aile réservée aux jours de mauvaise humeur de votre compagnon à droite du dressing secondaire si l'on ne se sert d'aucune des deux tous les jours ? Je préfère largement un séjour de taille raisonnable au fond duquel trône une cheminée et une table en bois pour y inviter famille et amis et partager des repas tout aussi simples. Une maison d'hiver n'est pas fait pour en mettre plein les yeux, il faut s'y sentir bien, s'y sentir chez soi et profiter de chaque moment dont les souvenirs imprègnent les murs.
Ma maison d'hiver se situerait sur une colline enneigée du Haut Doubs. Elle se dresserait majestueusement au dessus de cette nappe blanche et se confondrait magnifiquement avec la forêt de sapins dont les pointes chatouillent la brume encore basse. Le petit sentier y accédant découragerait les curieux de trop s'approcher avec leurs bolides et laisserait ainsi la nature récupérer l'espace qui jadis fut le sien. Ma petite maison n'aurait rien d'un palace parisien ni d'un château de la Loire, mais le simple fait qu'elle soit mienne lui donnerait à mes yeux toute la valeur du monde.
Ma maison d'hiver serait le théâtre de festins et de retrouvailles en tout genre. Les soirs de grand froid, alors que la température extérieure avoisinerait les - 30° (car chez moi, c'est comme ça tous les hivers), le craquement des flammes réchaufferait les cœurs et ouvriraient l'appétit des gros mangeurs. Sur la table, des pommes de terres fumantes, un pot de cancoillotte chaude, une salade et une saucisse de Morteau. Ceux qui préfèrent auraient droit au Mont d'Or ou au Morbier. Le vin jaune ne coulerait pas à flot, soyons sérieux un instant, étant donné cependant que personne ne prendrait la route par ce temps, rajoutez-moi en un petit verre.
Mais vu que je ne pense pas m'offrir une maison d'hiver, ni même une maison d'été, je ne vois pas pourquoi je continue à me faire des films. Mais chers amis, gardons les pieds sur terre, si déjà je pouvais trouver un appartement, disons que ça serait ma maison d'hiver bordelaise. Le reste suivra bien un jour ou l'autre...
Ma maison d'hiver se situerait sur une colline enneigée du Haut Doubs. Elle se dresserait majestueusement au dessus de cette nappe blanche et se confondrait magnifiquement avec la forêt de sapins dont les pointes chatouillent la brume encore basse. Le petit sentier y accédant découragerait les curieux de trop s'approcher avec leurs bolides et laisserait ainsi la nature récupérer l'espace qui jadis fut le sien. Ma petite maison n'aurait rien d'un palace parisien ni d'un château de la Loire, mais le simple fait qu'elle soit mienne lui donnerait à mes yeux toute la valeur du monde.
Ma maison d'hiver serait le théâtre de festins et de retrouvailles en tout genre. Les soirs de grand froid, alors que la température extérieure avoisinerait les - 30° (car chez moi, c'est comme ça tous les hivers), le craquement des flammes réchaufferait les cœurs et ouvriraient l'appétit des gros mangeurs. Sur la table, des pommes de terres fumantes, un pot de cancoillotte chaude, une salade et une saucisse de Morteau. Ceux qui préfèrent auraient droit au Mont d'Or ou au Morbier. Le vin jaune ne coulerait pas à flot, soyons sérieux un instant, étant donné cependant que personne ne prendrait la route par ce temps, rajoutez-moi en un petit verre.
Mais vu que je ne pense pas m'offrir une maison d'hiver, ni même une maison d'été, je ne vois pas pourquoi je continue à me faire des films. Mais chers amis, gardons les pieds sur terre, si déjà je pouvais trouver un appartement, disons que ça serait ma maison d'hiver bordelaise. Le reste suivra bien un jour ou l'autre...
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