par Nayan V. Khanolkar
— Pourriez-vous cesser, jeune homme, de m'observer continuellement depuis votre salon ?
— Je ne fais rien de pareil. Il doit s'agir d'une malheureuse erreur.
— Je n'en crois pas un mot. Voilà plus d'un mois que je me sens épiée par votre regard vicieux, pervers. Quelle jeunesse ! Quand vous cherchez à observer une demoiselle, ayez le courage de venir en personne et n'utilisez pas des méthodes des plus barbares !
— Ne vous méprenez pas madame, vous n'êtes en aucun cas mon genre de femme. D'ailleurs, si je puis me permettre, vous n'êtes plus une demoiselle.
— Grossier personnage ! Hors de ma vue ! Que je ne vous voie plus ! Vous mériteriez d'être envoyé aux barbaresques.
— Soyons donc honnêtes, je ne suis point le plus barbare des deux. En réalité, c'est votre fille que j'observe.
— Grand Dieu, je vous ferai pendre haut et court, et je souhaiterais être votre bourreau !
— Reprenez vos esprits, madame. C'est mademoiselle votre fille qui a commencé ce petit jeu.
— La chair de ma chair, embourbée dans une telle histoire ? Je n'en crois pas un seul mot. Je me sens souillée par vos paroles. Sachez, jeune homme, que ma fille est une respectable personne, une jeune fille innocente qui ne se rabaisse pas à de tels agissements !
— Allez donc demander au fils de l'épicier ce qu'il pense de la pureté de votre ....
— N'en dites pas plus. Je vous ferai condamner pour de tels propos ! Mon mari vous causera bien des soucis.
— Madame, j'observe votre petit ménage depuis assez longtemps pour savoir que votre mari n'a plus montré signe de vie depuis son escapade estivale avec Madame de Montargis.
— Je suis offusquée par tant d'audace ! Je suis à cours de menaces vous concernant.
— Moi pas. Si je puis me permettre, vous auriez installée cette palissade au bord de votre jardin comme je vous l'avais gentiment demandé, tout cela n'arriverait pas.
— Voilà donc la source de tous nos tracas ! Une palissade, inexistante de surcroît. Installez-là vous-même !
— Je ne puis accéder à votre requête, mon jardin est bien trop petit pour y installer une palissade. D'ailleurs, je n'en ai pas les moyens. Vous avez des finances supérieures aux miennes, faites donc le nécessaire si vous voulez que j'arrête d'épier votre fille !
— Mais pourquoi diantre souhaitez-vous à tout prix une palissade entre nos deux terrains ?
— Mais enfin, quelle question, pour éviter que ne m'observent mes voisins !
— Vous êtes fou !
— Je ne fais rien de pareil. Il doit s'agir d'une malheureuse erreur.
— Je n'en crois pas un mot. Voilà plus d'un mois que je me sens épiée par votre regard vicieux, pervers. Quelle jeunesse ! Quand vous cherchez à observer une demoiselle, ayez le courage de venir en personne et n'utilisez pas des méthodes des plus barbares !
— Ne vous méprenez pas madame, vous n'êtes en aucun cas mon genre de femme. D'ailleurs, si je puis me permettre, vous n'êtes plus une demoiselle.
— Grossier personnage ! Hors de ma vue ! Que je ne vous voie plus ! Vous mériteriez d'être envoyé aux barbaresques.
— Soyons donc honnêtes, je ne suis point le plus barbare des deux. En réalité, c'est votre fille que j'observe.
— Grand Dieu, je vous ferai pendre haut et court, et je souhaiterais être votre bourreau !
— Reprenez vos esprits, madame. C'est mademoiselle votre fille qui a commencé ce petit jeu.
— La chair de ma chair, embourbée dans une telle histoire ? Je n'en crois pas un seul mot. Je me sens souillée par vos paroles. Sachez, jeune homme, que ma fille est une respectable personne, une jeune fille innocente qui ne se rabaisse pas à de tels agissements !
— Allez donc demander au fils de l'épicier ce qu'il pense de la pureté de votre ....
— N'en dites pas plus. Je vous ferai condamner pour de tels propos ! Mon mari vous causera bien des soucis.
— Madame, j'observe votre petit ménage depuis assez longtemps pour savoir que votre mari n'a plus montré signe de vie depuis son escapade estivale avec Madame de Montargis.
— Je suis offusquée par tant d'audace ! Je suis à cours de menaces vous concernant.
— Moi pas. Si je puis me permettre, vous auriez installée cette palissade au bord de votre jardin comme je vous l'avais gentiment demandé, tout cela n'arriverait pas.
— Voilà donc la source de tous nos tracas ! Une palissade, inexistante de surcroît. Installez-là vous-même !
— Je ne puis accéder à votre requête, mon jardin est bien trop petit pour y installer une palissade. D'ailleurs, je n'en ai pas les moyens. Vous avez des finances supérieures aux miennes, faites donc le nécessaire si vous voulez que j'arrête d'épier votre fille !
— Mais pourquoi diantre souhaitez-vous à tout prix une palissade entre nos deux terrains ?
— Mais enfin, quelle question, pour éviter que ne m'observent mes voisins !
— Vous êtes fou !
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