La traductrice (de l’allemand, du néerlandais et de l'espagnol) que j’ai interviewée a gentiment accepté de répondre à mes questions par mails, mais préfère conserver l’anonymat. Elle est diplômée depuis 2000 et exerce à titre indépendant depuis fin 2007. D’abord traductrice scientifique et technique, elle s’est, ces deux dernières années, spécialisée dans les domaines artistiques et culturels, avec également des incursions dans le domaine touristique. Elle a également repris une formation en traduction littéraire.
1) Pourquoi avez-vous choisi d’être traductrice ?
Cela s’est fait un peu par hasard, à vrai dire. J’aimais beaucoup les langues – surtout l’allemand – mais je ne me voyais pas du tout devenir enseignante. J’avais par ailleurs suivi une filière scientifique, et je suis tombée un jour sur le descriptif d’une formation en traduction scientifique et technique. J’ai tenté l’aventure… et découvert avec plaisir la traduction !
2) Quel a été votre parcours pour arrivez à vos fins ?
J’ai suivi une formation spécialisée à l’Université de Haute-Alsace à Mulhouse : un DEUG (diplôme d’enseignement universitaire général, en 2 ans) en traduction scientifique technique et la MST (maîtrise des sciences et techniques, 2 ans également) correspondante en documentation et traduction techniques. À la fin de ce cycle, qui comportait également une obligation de stage en entreprise, je ne me sentais guère prête à aborder le marché du travail. J’ai donc poursuivi mes études par le DESS (diplôme d’enseignement supérieur spécialisé) Industrie des Langues et Traduction Spécialisée (ILTS) à l’Université Paris 7 - Denis Diderot à Paris, en suivant l’option « Traduction spécialisée » – une formation très riche et intense, qui présentait notamment l’immense avantage d’être en alternance – une semaine à la fac, une semaine en entreprise – pour ce qui me concerne le service de traduction de l’Institut National de Recherche Agronomique (INRA), hélas aujourd’hui fermé.
Je n’ai jamais vraiment arrêté de me former depuis. J’ai ainsi bénéficié chez l’un de mes employeurs de la formation continue, ce qui m’a permis d’ajouter le néerlandais à mes langues de travail.
Après quelques années d’activité professionnelle, l’échange de pratiques me manquant, et ayant également envie de m’essayer à un autre type de traduction, j’ai également repris des études au Centre Européen de Traduction Littéraire (CETL) à Bruxelles. Et j’ai suivi en début d’année le programme Goldschmidt, une bourse franco-allemande destinée à de jeunes traducteurs littéraires.
3) Pourquoi avez-vous adhéré au Syndicat national des traducteurs professionnels (SFT) ?
L’adhésion à la SFT me paraît importante pour bénéficier d’informations propres à mon métier, suivre et le cas échéant participer aux échanges d’un réseau de collègues (liste de diffusion), montrer (avec mention sur mes factures par exemple) que je fais partie d’une branche qui sait et tient à se défendre malgré le peu de cas qu’on en fait souvent…
4) Travaillez-vous pour votre propre compte ou au sein d’une entreprise ?
J’ai d’abord travaillé en entreprise (6 mois dans un cabinet de documentation technique, 2 ans et demi dans une agence de traduction, 5 ans au sein d’un service de revue de presse) avant de me mettre à mon compte. Je travaille actuellement à mi-temps à mon compte et à mi-temps au service dramaturgie d’une maison d’opéra belge.
5) Quel est votre rythme de travail ? Comment se déroule pour vous une journée type ?
Difficile de trouver une journée type… Disons que je débute en général à 8h/8h30, en traduisant. Si j’ai une relecture à faire, j’aime bien commencer la journée par une relecture. J’ai remarqué que je n’étais pas très efficace de 14h à 17h, j’en profite pour me reposer, sortir, facturer, mettre à jour ma comptabilité, éventuellement chercher quelques nouveaux contacts, avant de me remettre au « vrai » travail de traduction, souvent jusque vers 20h-21h.
Je traduis en général d’un jet, je relis ma traduction en me préoccupant uniquement du français, puis j’imprime, et laisse (si j’en ai le temps) le texte reposer, pour effectuer une relecture un peu plus « distanciée » le lendemain matin. Une fois les corrections saisies, et le correcteur d’orthographe passé, je relis une dernière fois le texte final avant de l’envoyer au client.
Sur un mois, je dois passer 2 à 3 journées à la comptabilité, et en fonction de ma charge de travail, de 0 à 4 jours en prospection ou préparation de projets (en traduction littéraire, à soumettre à des éditeurs).
6) Avez-vous la possibilité de choisir vous-même les textes à traduire ?
Cela dépend de mon interlocuteur et de la situation de mon activité. Au départ, j’ai traduit surtout pour des agences, et j’étais donc tributaire de ce qu’elles me proposaient – peu de choix donc. J’ai maintenant fidélisé plusieurs clients directs, dans mes domaines de prédilection, j’accepte donc ce qu’ils me proposent, mais on peut considérer que je choisis mes textes dans ce cas, puisque ce sont les clients que j’ai sollicités du fait de mon intérêt pour leur domaine.
Cependant, il arrive encore que des agences me contactent, qu’il s’agisse de mes « premiers » clients, ou de nouveaux clients attirés par le fait que je connaisse le néerlandais, et dans ce cas je peux choisir ou non le texte – il m’arrive de refuser parce que je n’ai pas envie/pas le temps de traiter ce document, mais parfois, je dois accepter, parce que je n’ai pas d’autres propositions et que le mois n’a pas été très bon jusque là.
7) Quels sont vos clients les plus récurrents ?
Je travaille actuellement en tant que prestataire dans une maison de théâtre belge, qui est donc mon client principal. Sinon, mes autres clients réguliers sont une agence de sous-titrage, une agence pour laquelle je traduis des textes à visée touristique, deux ensembles vocaux, une salle de concert, un festival, et une revue de théâtre.
8) Comme vous travaillez dans divers domaines de spécialité, y en a-t-il un que vous affectionnez tout particulièrement ? Pourquoi ?
Mon domaine de spécialité de prédilection est la musique. J’ai quasiment toujours fait de la musique (divers instruments enfant et ado, chant maintenant), et les textes que j’ai à traduire dans ce domaine sont très intéressants et variés, car ils concernent aussi bien l’histoire (contexte d’écriture d’une œuvre), la musique en tant que telle (analyse d’une œuvre), la scène (pour les productions d’opéra), la littérature (poèmes inspirant des lieder, romans ou pièces inspirant un opéra), une réflexion philosophique sur la portée d’une composition…
9) Pensez-vous qu’il est nécessaire de se spécialiser dans plusieurs domaines pour pouvoir se faire un nom dans ce métier ?
Je me demande s’il est possible de se faire un nom en tant que traducteur ailleurs qu’en traduction littéraire… Mais je considère qu’il est nécessaire de se spécialiser. Parce qu’il est important de trouver un créneau que l’on aime (que ce soit en rapport avec ses loisirs, ses « passions », une cause que l’on cherche à défendre) pour bien faire son travail. J’étais précédemment traductrice technique, mais je n’avais aucun plaisir à traduire des descriptifs de commandes de camions, de pneus, etc. Aujourd’hui, je pense être plus efficace et meilleure traductrice parce que je connais et apprécie les domaines dans lesquels je traduis. Une fois que l’on parvient à avoir des clients directs, ce sont les références, et parfois le bouche-à-oreille qui permettent de s’attirer la confiance de nouveaux interlocuteurs.
10) Selon vous, faut-il avoir une connaissance approfondie des domaines que vous traduisez ? Cette connaissance doit-elle être égale dans tous les domaines ?
Il est préférable de bien connaître le domaine dans lequel on traduit, cela simplifie le travail, soit parce que l’on sait de quoi l’on parle, ou parce que l’on sait comment/où l’on peut chercher l’information et les précisions terminologiques qui nous font défaut. Mais il peut également être agréable de découvrir un domaine…
La connaissance ne doit (et ne peut, selon moi) être impérativement égale dans tous les domaines. Il faut juste apprécier ou adhérer un tant soit peu à ce que l’on propose de traduire, pour faire son travail avec plaisir…
11) Quel a été le premier texte que vous avez traduit en tant que traductrice professionnelle ? En êtes-vous fière ?
En tant qu’apprentie, on dispose d’un contrat de travail en bonne et due forme. Ma première traduction professionnelle a donc été un article pour un chercheur de l’INRA. Je ne crois pas en avoir été fière, mais en tout cas j’étais impressionnée que mon travail serve ensuite à avancer dans un protocole de recherche et apporte des informations dont la personne n’aurait pu disposer sinon.
12) Vous traduisez à partir de quatre langues différentes, quelle est celle dans laquelle vous êtes le plus sollicitée ? Est-ce votre langue de prédilection ?
Je suis beaucoup sollicitée en allemand (ma langue de prédilection) et de plus en plus en néerlandais (que j’ai appris sur le tas, mais que j’apprécie beaucoup également).
13) Depuis que vous êtes dans le métier, avez-vous fait des rencontres inattendues et déterminantes pour votre carrière professionnelle ?
Durant mon apprentissage, j’ai bénéficié des sages conseils de ma tutrice et d’une collègue, qui sont aujourd’hui retraitées mais toujours prêtes à me donner un coup de main pour une relecture si j’en ai besoin. Leur enthousiasme envers mon travail était aussi, il faut le reconnaître, très agréable, comme une confirmation de la voie choisie. Ma « mission » au théâtre de la Monnaie m’a apporté quelques contacts, mes collègues me recommandant volontiers à leurs connaissances en quête d’un traducteur. Mais sinon, rien de vraiment « spectaculaire » pour le moment, je crois.
14) Est-ce que votre emploi vous épanouit comme vous l’aviez souhaité ou imaginé lors de votre entrée dans le monde du travail ? Si oui, de quelle façon ?
J’ai mis du temps à trouver vraiment ma voie – la traduction me plaisait certes, mais pas ce que j’en faisais. Depuis un peu plus d’un an, je passe peut-être 90 % de mon temps à traduire des documents qui m’intéressent et me plaisent, et c’est un vrai plaisir ! Petit bémol cependant : je ne parviens pas encore à doser sagement charge de travail et temps de repos…
1) Pourquoi avez-vous choisi d’être traductrice ?
Cela s’est fait un peu par hasard, à vrai dire. J’aimais beaucoup les langues – surtout l’allemand – mais je ne me voyais pas du tout devenir enseignante. J’avais par ailleurs suivi une filière scientifique, et je suis tombée un jour sur le descriptif d’une formation en traduction scientifique et technique. J’ai tenté l’aventure… et découvert avec plaisir la traduction !
2) Quel a été votre parcours pour arrivez à vos fins ?
J’ai suivi une formation spécialisée à l’Université de Haute-Alsace à Mulhouse : un DEUG (diplôme d’enseignement universitaire général, en 2 ans) en traduction scientifique technique et la MST (maîtrise des sciences et techniques, 2 ans également) correspondante en documentation et traduction techniques. À la fin de ce cycle, qui comportait également une obligation de stage en entreprise, je ne me sentais guère prête à aborder le marché du travail. J’ai donc poursuivi mes études par le DESS (diplôme d’enseignement supérieur spécialisé) Industrie des Langues et Traduction Spécialisée (ILTS) à l’Université Paris 7 - Denis Diderot à Paris, en suivant l’option « Traduction spécialisée » – une formation très riche et intense, qui présentait notamment l’immense avantage d’être en alternance – une semaine à la fac, une semaine en entreprise – pour ce qui me concerne le service de traduction de l’Institut National de Recherche Agronomique (INRA), hélas aujourd’hui fermé.
Je n’ai jamais vraiment arrêté de me former depuis. J’ai ainsi bénéficié chez l’un de mes employeurs de la formation continue, ce qui m’a permis d’ajouter le néerlandais à mes langues de travail.
Après quelques années d’activité professionnelle, l’échange de pratiques me manquant, et ayant également envie de m’essayer à un autre type de traduction, j’ai également repris des études au Centre Européen de Traduction Littéraire (CETL) à Bruxelles. Et j’ai suivi en début d’année le programme Goldschmidt, une bourse franco-allemande destinée à de jeunes traducteurs littéraires.
3) Pourquoi avez-vous adhéré au Syndicat national des traducteurs professionnels (SFT) ?
L’adhésion à la SFT me paraît importante pour bénéficier d’informations propres à mon métier, suivre et le cas échéant participer aux échanges d’un réseau de collègues (liste de diffusion), montrer (avec mention sur mes factures par exemple) que je fais partie d’une branche qui sait et tient à se défendre malgré le peu de cas qu’on en fait souvent…
4) Travaillez-vous pour votre propre compte ou au sein d’une entreprise ?
J’ai d’abord travaillé en entreprise (6 mois dans un cabinet de documentation technique, 2 ans et demi dans une agence de traduction, 5 ans au sein d’un service de revue de presse) avant de me mettre à mon compte. Je travaille actuellement à mi-temps à mon compte et à mi-temps au service dramaturgie d’une maison d’opéra belge.
5) Quel est votre rythme de travail ? Comment se déroule pour vous une journée type ?
Difficile de trouver une journée type… Disons que je débute en général à 8h/8h30, en traduisant. Si j’ai une relecture à faire, j’aime bien commencer la journée par une relecture. J’ai remarqué que je n’étais pas très efficace de 14h à 17h, j’en profite pour me reposer, sortir, facturer, mettre à jour ma comptabilité, éventuellement chercher quelques nouveaux contacts, avant de me remettre au « vrai » travail de traduction, souvent jusque vers 20h-21h.
Je traduis en général d’un jet, je relis ma traduction en me préoccupant uniquement du français, puis j’imprime, et laisse (si j’en ai le temps) le texte reposer, pour effectuer une relecture un peu plus « distanciée » le lendemain matin. Une fois les corrections saisies, et le correcteur d’orthographe passé, je relis une dernière fois le texte final avant de l’envoyer au client.
Sur un mois, je dois passer 2 à 3 journées à la comptabilité, et en fonction de ma charge de travail, de 0 à 4 jours en prospection ou préparation de projets (en traduction littéraire, à soumettre à des éditeurs).
6) Avez-vous la possibilité de choisir vous-même les textes à traduire ?
Cela dépend de mon interlocuteur et de la situation de mon activité. Au départ, j’ai traduit surtout pour des agences, et j’étais donc tributaire de ce qu’elles me proposaient – peu de choix donc. J’ai maintenant fidélisé plusieurs clients directs, dans mes domaines de prédilection, j’accepte donc ce qu’ils me proposent, mais on peut considérer que je choisis mes textes dans ce cas, puisque ce sont les clients que j’ai sollicités du fait de mon intérêt pour leur domaine.
Cependant, il arrive encore que des agences me contactent, qu’il s’agisse de mes « premiers » clients, ou de nouveaux clients attirés par le fait que je connaisse le néerlandais, et dans ce cas je peux choisir ou non le texte – il m’arrive de refuser parce que je n’ai pas envie/pas le temps de traiter ce document, mais parfois, je dois accepter, parce que je n’ai pas d’autres propositions et que le mois n’a pas été très bon jusque là.
7) Quels sont vos clients les plus récurrents ?
Je travaille actuellement en tant que prestataire dans une maison de théâtre belge, qui est donc mon client principal. Sinon, mes autres clients réguliers sont une agence de sous-titrage, une agence pour laquelle je traduis des textes à visée touristique, deux ensembles vocaux, une salle de concert, un festival, et une revue de théâtre.
8) Comme vous travaillez dans divers domaines de spécialité, y en a-t-il un que vous affectionnez tout particulièrement ? Pourquoi ?
Mon domaine de spécialité de prédilection est la musique. J’ai quasiment toujours fait de la musique (divers instruments enfant et ado, chant maintenant), et les textes que j’ai à traduire dans ce domaine sont très intéressants et variés, car ils concernent aussi bien l’histoire (contexte d’écriture d’une œuvre), la musique en tant que telle (analyse d’une œuvre), la scène (pour les productions d’opéra), la littérature (poèmes inspirant des lieder, romans ou pièces inspirant un opéra), une réflexion philosophique sur la portée d’une composition…
9) Pensez-vous qu’il est nécessaire de se spécialiser dans plusieurs domaines pour pouvoir se faire un nom dans ce métier ?
Je me demande s’il est possible de se faire un nom en tant que traducteur ailleurs qu’en traduction littéraire… Mais je considère qu’il est nécessaire de se spécialiser. Parce qu’il est important de trouver un créneau que l’on aime (que ce soit en rapport avec ses loisirs, ses « passions », une cause que l’on cherche à défendre) pour bien faire son travail. J’étais précédemment traductrice technique, mais je n’avais aucun plaisir à traduire des descriptifs de commandes de camions, de pneus, etc. Aujourd’hui, je pense être plus efficace et meilleure traductrice parce que je connais et apprécie les domaines dans lesquels je traduis. Une fois que l’on parvient à avoir des clients directs, ce sont les références, et parfois le bouche-à-oreille qui permettent de s’attirer la confiance de nouveaux interlocuteurs.
10) Selon vous, faut-il avoir une connaissance approfondie des domaines que vous traduisez ? Cette connaissance doit-elle être égale dans tous les domaines ?
Il est préférable de bien connaître le domaine dans lequel on traduit, cela simplifie le travail, soit parce que l’on sait de quoi l’on parle, ou parce que l’on sait comment/où l’on peut chercher l’information et les précisions terminologiques qui nous font défaut. Mais il peut également être agréable de découvrir un domaine…
La connaissance ne doit (et ne peut, selon moi) être impérativement égale dans tous les domaines. Il faut juste apprécier ou adhérer un tant soit peu à ce que l’on propose de traduire, pour faire son travail avec plaisir…
11) Quel a été le premier texte que vous avez traduit en tant que traductrice professionnelle ? En êtes-vous fière ?
En tant qu’apprentie, on dispose d’un contrat de travail en bonne et due forme. Ma première traduction professionnelle a donc été un article pour un chercheur de l’INRA. Je ne crois pas en avoir été fière, mais en tout cas j’étais impressionnée que mon travail serve ensuite à avancer dans un protocole de recherche et apporte des informations dont la personne n’aurait pu disposer sinon.
12) Vous traduisez à partir de quatre langues différentes, quelle est celle dans laquelle vous êtes le plus sollicitée ? Est-ce votre langue de prédilection ?
Je suis beaucoup sollicitée en allemand (ma langue de prédilection) et de plus en plus en néerlandais (que j’ai appris sur le tas, mais que j’apprécie beaucoup également).
13) Depuis que vous êtes dans le métier, avez-vous fait des rencontres inattendues et déterminantes pour votre carrière professionnelle ?
Durant mon apprentissage, j’ai bénéficié des sages conseils de ma tutrice et d’une collègue, qui sont aujourd’hui retraitées mais toujours prêtes à me donner un coup de main pour une relecture si j’en ai besoin. Leur enthousiasme envers mon travail était aussi, il faut le reconnaître, très agréable, comme une confirmation de la voie choisie. Ma « mission » au théâtre de la Monnaie m’a apporté quelques contacts, mes collègues me recommandant volontiers à leurs connaissances en quête d’un traducteur. Mais sinon, rien de vraiment « spectaculaire » pour le moment, je crois.
14) Est-ce que votre emploi vous épanouit comme vous l’aviez souhaité ou imaginé lors de votre entrée dans le monde du travail ? Si oui, de quelle façon ?
J’ai mis du temps à trouver vraiment ma voie – la traduction me plaisait certes, mais pas ce que j’en faisais. Depuis un peu plus d’un an, je passe peut-être 90 % de mon temps à traduire des documents qui m’intéressent et me plaisent, et c’est un vrai plaisir ! Petit bémol cependant : je ne parviens pas encore à doser sagement charge de travail et temps de repos…
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