Petite expérience amusante dans un échange de mails avec Marta :
Je fais remarquer à ma collègue et amie espagnole que Zapatero n'a pas très bonne mine en ce moment (oui, sorti de son contexte, cette remarque peut sembler saugrenue, je vous l'accorde). Ce à quoi elle répond : « Pero que conste que cómo os gusta a los franceses lo de la "mauvaise mine" ¿Por qué será? ». Et quand j'essaie de sauver l'honneur en disant que nous nous inquiétons seulement de la santé de notre aimable interlocuteur, elle tranche la question d'un : « Y no es igual preguntar qué tal que decirte directement que tienes cara de c... ». Ça laisse songeur, non ?
Est-ce que ça ne mériterait pas une référence culturelle « de l'art de la politesse » ?
Je fais remarquer à ma collègue et amie espagnole que Zapatero n'a pas très bonne mine en ce moment (oui, sorti de son contexte, cette remarque peut sembler saugrenue, je vous l'accorde). Ce à quoi elle répond : « Pero que conste que cómo os gusta a los franceses lo de la "mauvaise mine" ¿Por qué será? ». Et quand j'essaie de sauver l'honneur en disant que nous nous inquiétons seulement de la santé de notre aimable interlocuteur, elle tranche la question d'un : « Y no es igual preguntar qué tal que decirte directement que tienes cara de c... ». Ça laisse songeur, non ?
Est-ce que ça ne mériterait pas une référence culturelle « de l'art de la politesse » ?
2 commentaires:
A ver: una cosa es que alguien te diga, "anda, ¿te pasa algo? pareces cansada", y otra muy distinta que te crucifiquen con el consabido "tu as mauvaise mine", que si no la tenías, se te pone inmediatamente. Y si intentas sonreír o negarlo parece que estás disimulando. Vamos, que es la mejor manera para chafarte el día... Se me está ocurriendo hacerme una chapa con una cara sonriente diciendo "non, je n'ai pas mauvaise mine".
Voilà mon point de vue d'espagnole, que je ne pouvais exprimer qu'en espagnol...
Chère Marta, promis, juré, je ne te dirai plus jamais « tu as mauvaise mine ».
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