Comment se porte le secteur du livre ?
Il n’y a pas si longtemps, le boom du livre électronique et l’offre de la Toile rendaient les éditeurs plutôt inquiets. Les débats allaient bon train entre les défenseurs du précieux papier et les « avant-gardistes écolo » célébrant l’avènement d’un nouveau type de livre et donc de lecteur. Or, si les journaux papiers ont réellement du mauvais sang à se faire (n’est pas Carlos Slim qui veut… et donc tous les journaux ne peuvent être sauvés comme l’a été le New York Times par ce riche entrepreneur mexicain), le livre, lui, peut compter sur quelques atouts qui le maintiennent « en tête des charts », alors même qu’une menace plus alarmante encore que les ravages d’internet aurait pu laisser croire à sa lente décadence : la crise économique.
En effet, alors même que la crise économique fait rage et que le pouvoir d’achat des européens ne cesse d’être rogné, le livre, lui, se porte à merveille. Les statistiques publiées par l’ « Instituto Nacional de las Estadísticas » espagnol révèlent que la vente de livres pour l’année 2008 n’a jamais été aussi bonne depuis dix ans, les publications ayant même augmenté de 19%. Cet état de santé a souvent été repris dans la presse internationale : le Courrier International titrait, le 11 mars, « la culture, un rempart contre la crise »… Et c’était un article consacré à l’Espagne, pays le plus sévèrement touché par la crise, avec ses quelque 3 millions de chômeurs et le moral en berne de ses citoyens ! Cet engouement intarissable pour le livre est dû à son tarif très attractif, à tel point qu’à Noël dernier, il est redevenu le cadeau idéal, symbole du cadeau intelligent anticonsommation, durable et agréable. Il offre effectivement le repère du sens lorsque tout autour de nous semble s’effondrer, et que tous les beaux principes semblent oubliés… Les paroles d’Edouart Herriot, la culture est ce qui reste quand on a tout oublié, ne sont pas prêtes de « tomber dans l’oubli » !
Seul point noir (car il ne faut pas « pecar de ingenuo », comme dirait l’autre) : les analystes et professionnels du livre s’accordent à dénoncer la surabondance de titres publiés, une maladie dont la plupart des libraires essaient depuis peu d’éviter qu’elle ne devienne endémique. Le phénomène s’expliquerait par le fait que de plus en plus de gens écrivent et donc sont publiés…Or, en temps de crise, la prudence est de mise…l’industrie du livre semble en avoir pris bonne note.
Pour finir, quelle définition parmi celles que j’ai pu trouver dans la presse préférez-vous ?
Le livre est :
-une valeur refuge
-une arme anti-crise
-un symbole existentiel
-un rempart contre la crise
Il n’y a pas si longtemps, le boom du livre électronique et l’offre de la Toile rendaient les éditeurs plutôt inquiets. Les débats allaient bon train entre les défenseurs du précieux papier et les « avant-gardistes écolo » célébrant l’avènement d’un nouveau type de livre et donc de lecteur. Or, si les journaux papiers ont réellement du mauvais sang à se faire (n’est pas Carlos Slim qui veut… et donc tous les journaux ne peuvent être sauvés comme l’a été le New York Times par ce riche entrepreneur mexicain), le livre, lui, peut compter sur quelques atouts qui le maintiennent « en tête des charts », alors même qu’une menace plus alarmante encore que les ravages d’internet aurait pu laisser croire à sa lente décadence : la crise économique.
En effet, alors même que la crise économique fait rage et que le pouvoir d’achat des européens ne cesse d’être rogné, le livre, lui, se porte à merveille. Les statistiques publiées par l’ « Instituto Nacional de las Estadísticas » espagnol révèlent que la vente de livres pour l’année 2008 n’a jamais été aussi bonne depuis dix ans, les publications ayant même augmenté de 19%. Cet état de santé a souvent été repris dans la presse internationale : le Courrier International titrait, le 11 mars, « la culture, un rempart contre la crise »… Et c’était un article consacré à l’Espagne, pays le plus sévèrement touché par la crise, avec ses quelque 3 millions de chômeurs et le moral en berne de ses citoyens ! Cet engouement intarissable pour le livre est dû à son tarif très attractif, à tel point qu’à Noël dernier, il est redevenu le cadeau idéal, symbole du cadeau intelligent anticonsommation, durable et agréable. Il offre effectivement le repère du sens lorsque tout autour de nous semble s’effondrer, et que tous les beaux principes semblent oubliés… Les paroles d’Edouart Herriot, la culture est ce qui reste quand on a tout oublié, ne sont pas prêtes de « tomber dans l’oubli » !
Seul point noir (car il ne faut pas « pecar de ingenuo », comme dirait l’autre) : les analystes et professionnels du livre s’accordent à dénoncer la surabondance de titres publiés, une maladie dont la plupart des libraires essaient depuis peu d’éviter qu’elle ne devienne endémique. Le phénomène s’expliquerait par le fait que de plus en plus de gens écrivent et donc sont publiés…Or, en temps de crise, la prudence est de mise…l’industrie du livre semble en avoir pris bonne note.
Pour finir, quelle définition parmi celles que j’ai pu trouver dans la presse préférez-vous ?
Le livre est :
-une valeur refuge
-une arme anti-crise
-un symbole existentiel
-un rempart contre la crise
1 commentaire:
À ces définitions j'en ajoute une, si tu veux bien :
le livre est la garantie que nous sommes et que nous pourrons continuer d'être autre chose que des pousseurs de caddies…
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