You know what…? I’ve finished !
par Nathalie
par Nathalie
Voilà, c’est fini. Je viens d’arriver au bout de ma traduction longue (le premier jet, évidemment). Je sais que nous n’avons besoin que de 100 pages mais je voulais arriver au terme du roman : ça m’a semblé plus logique, plus cohérent. Alors, j’ai fait du rabe.
Si au début, je passais une heure (ou plus) par page, j’ai réussi petit à petit à traduire plus vite.
Parce que la grève aidant, j’ai pu dégager plusieurs demi-journées pour me consacrer exclusivement à cette tâche. Et comme dans toute pratique, seul un entraînement régulier permet de progresser.
Je me sens à la fois heureuse et légèrement triste. Si je suis arrivée au bout d’une première traduction d’envergure (avec tout ce qu’elle suppose de perfectibilité), je sais que je vais entamer les dernières étapes (les innombrables relectures et corrections) et que ce livre – mon livre ( ?) – ne m’appartiendra bientôt plus. J’ai aimé le retrouver, jour après jour ; je savais qu’il était là, qu’il m’attendait et que nous avions encore du temps à passer ensemble…
Si je n’avais pas mentionné, un peu plus haut, qu’il s’agissait d’un livre, on pourrait se méprendre ! Mais puisque nous allons être amenés, à plus ou moins long terme, à nous séparer, je pense déjà à l’avenir. J’ai pris goût à la traduction et je n’ai aucune envie de m’arrêter. Du coup, dans un petit coin de mon esprit, je me plais à imaginer mon prochain livre… Voyons, encore un roman de littérature « jeunesse » ? Ou alors, un recueil de nouvelles ?
Je ne suis pas pressée : on va bien finir par se rencontrer, lui et moi…
6 commentaires:
Ah oui, la fin du premier jet de la première traduction, c'est un moment particulier… (prends des notes pour quand on te posera la question, dans quelques années). En même temps, comme il te reste à batailler avec le deuxième, le troisième, le quatrième, le cinquième…, etc., le petit bateau va encore rester à quai un peu de temps, juste assez pour que tu aies envie de passer à autre chose et que tu le pousses à l'eau sans plus d'états d'âme.
Finalement, cela t'aura pris combien de temps ?
Si je peux me permettre un petit conseil, tu devrais laisser dormir tout cela pendant une quinzaine de jours, histoire de prendre un peu de distance… et, peut-être, que ton texte te manque, pour que tu aies vraiment envie de le reprendre.
Un deuxième petit conseil ?
Quand tu décideras de passer à l'étape suivante, tu devrais relire rapidement… sans un seul regard à l'espagnol. Pour avoir une première idée de l'impression qu'il donne tout seul, c'est-à-dire sans le support de son modèle. Où en est-il de la conquête de son indépendance ? Cela me semble important pour avoir ensuite une ligne directrice à suivre pour les corrections à apporter.
Tu soulèves une question intéressante : finalement, est-ce que ce premier essai t'a donné envie de te spécialiser dans le créneau « littérature jeunesse » ?
Pour répondre à ta première question, je dirai que j'ai mis au total 4 mois, sachant que je suis parfois restée 10/15 jours sans pouvoir traduire; et pour ce qui est de la deuxième, j'avoue que rester dans le monde de la littérature "jeunesse" me tente assez... Je m'y sens à l'aise. Alors pour apprendre le métier, je pense que c'est une bonne chose de travailler dans un domaine qui m'est proche. Quant au problème de l'enfermement dans un genre spécifique, j'y réfléchirai après 2 ou 3 publications !
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