Comprendre le drapeau du Pérou
par Nathalie
par Nathalie
Le drapeau péruvien que l’on connaît aujourd’hui est le dernier d’une longue lignée de drapeaux adoptés au lendemain de l’Indépendance. Si vous souhaitez savoir à quoi ressemblait chacun d’eux, je vous renvoie aux articles de Wikipédia « drapeau du Pérou » pour la version française et « bandera del Perú » pour la version espagnole.
Adopté le 25 février 1825 par le Congrès Constituant (Congreso Constituyente), le drapeau officiel du Pérou se compose de trois bandes verticales : deux bandes rouges encadrant une bande blanche sur laquelle apparaissent les armoiries du pays.
Voici un extrait de l’article 3 de la Loi du 25 février 1825 :
“ El pabellón y bandera nacional se compondrán de tres fajas verticales, las dos extremas encarnadas, y la intermedia blanca, en cuyo centro se colocará el escudo de las armas con su timbre, abrazado aquel por la parte interior de una palma a la derecha y una rama de laurel a la izquierda entrelazadas.”
Il semble que les couleurs aient été choisies, en 1820, par le général José de San Martín (qui a joué un rôle décisif dans la libération de l’Argentine, du Chili et du Pérou, ce qui lui vaut d’être surnommé « El Libertador » , au même titre que Simon Bolívar).
Pour certains historiens, San Martín aurait opté pour le rouge et le blanc (deux couleurs que l’on retrouve dans les drapeaux chiliens et argentins) pour rendre hommage aux soldats de ces deux pays qui ont activement œuvré pour l’Indépendance du Pérou.
Pour d’autres, San Martín se serait inspiré d’un vol de flamants, appelés « parihuanas », qu’il a aperçus au moment de débarquer dans la baie de Paracas (au sud du Pérou) ; il se serait alors exclamé : « Voici l’étendard de la liberté ! ».
Quoi qu’il en soit, les couleurs qui ont été retenues renferment un grand nombre de valeurs symboliques : le rouge renvoie au sang des héros et des martyrs, le blanc évoque la pureté des sentiments, la paix…
Quant aux armoiries, elles ont été apposées en 1825 ; le blason (ou écu) se divise en trois quartiers : dans le premier, on trouve une vigogne (vicuña), animal sacré chez les Incas ; dans le deuxième, un quinquina (árbol de la quina), dont l’écorce, qui contient de la quinine, a des propriétés médicinales reconnues et dans le troisième, une corne d’abondance (cornucopia) qui renvoie aux richesses naturelles du pays.
Cet écu est surmonté d’une couronne de laurier (un des attributs d’Apollon, qui, depuis l’Antiquité, symbolise le triomphe et la gloire) et entourée d’un rameau de palmier (à droite) –qui, dans la tradition chrétienne, symbolise la vie éternelle - et d’une branche de laurier (à gauche).
Ce drapeau subit une légère modification en 1950 : Manuel Odría, qui occupe la présidence depuis deux ans, après un coup d’état réussi, fait disparaître les armoiries de la bande centrale, apparemment pour permettre d’accélérer la fabrication du drapeau ( ?).
Toujours est-il que l’on retrouve le drapeau dûment muni de ses armoiries dans tous les lieux publics, le drapeau de base (sans armoiries) étant utilisé par tous les citoyens.
L’emblème national est fêté le 7 juin (anniversaire de la bataille d’Arica, qui vit, au cours de la Guerre du Pacifique, qui opposa le Chili à la coalition Pérou-Bolivie, la victoire des troupes chiliennes et l’annexion de la ville péruvienne, en 1880).
Adopté le 25 février 1825 par le Congrès Constituant (Congreso Constituyente), le drapeau officiel du Pérou se compose de trois bandes verticales : deux bandes rouges encadrant une bande blanche sur laquelle apparaissent les armoiries du pays.
Voici un extrait de l’article 3 de la Loi du 25 février 1825 :
“ El pabellón y bandera nacional se compondrán de tres fajas verticales, las dos extremas encarnadas, y la intermedia blanca, en cuyo centro se colocará el escudo de las armas con su timbre, abrazado aquel por la parte interior de una palma a la derecha y una rama de laurel a la izquierda entrelazadas.”
Il semble que les couleurs aient été choisies, en 1820, par le général José de San Martín (qui a joué un rôle décisif dans la libération de l’Argentine, du Chili et du Pérou, ce qui lui vaut d’être surnommé « El Libertador » , au même titre que Simon Bolívar).
Pour certains historiens, San Martín aurait opté pour le rouge et le blanc (deux couleurs que l’on retrouve dans les drapeaux chiliens et argentins) pour rendre hommage aux soldats de ces deux pays qui ont activement œuvré pour l’Indépendance du Pérou.
Pour d’autres, San Martín se serait inspiré d’un vol de flamants, appelés « parihuanas », qu’il a aperçus au moment de débarquer dans la baie de Paracas (au sud du Pérou) ; il se serait alors exclamé : « Voici l’étendard de la liberté ! ».
Quoi qu’il en soit, les couleurs qui ont été retenues renferment un grand nombre de valeurs symboliques : le rouge renvoie au sang des héros et des martyrs, le blanc évoque la pureté des sentiments, la paix…
Quant aux armoiries, elles ont été apposées en 1825 ; le blason (ou écu) se divise en trois quartiers : dans le premier, on trouve une vigogne (vicuña), animal sacré chez les Incas ; dans le deuxième, un quinquina (árbol de la quina), dont l’écorce, qui contient de la quinine, a des propriétés médicinales reconnues et dans le troisième, une corne d’abondance (cornucopia) qui renvoie aux richesses naturelles du pays.
Cet écu est surmonté d’une couronne de laurier (un des attributs d’Apollon, qui, depuis l’Antiquité, symbolise le triomphe et la gloire) et entourée d’un rameau de palmier (à droite) –qui, dans la tradition chrétienne, symbolise la vie éternelle - et d’une branche de laurier (à gauche).
Ce drapeau subit une légère modification en 1950 : Manuel Odría, qui occupe la présidence depuis deux ans, après un coup d’état réussi, fait disparaître les armoiries de la bande centrale, apparemment pour permettre d’accélérer la fabrication du drapeau ( ?).
Toujours est-il que l’on retrouve le drapeau dûment muni de ses armoiries dans tous les lieux publics, le drapeau de base (sans armoiries) étant utilisé par tous les citoyens.
L’emblème national est fêté le 7 juin (anniversaire de la bataille d’Arica, qui vit, au cours de la Guerre du Pacifique, qui opposa le Chili à la coalition Pérou-Bolivie, la victoire des troupes chiliennes et l’annexion de la ville péruvienne, en 1880).
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