Machu Picchu, une cité merveilleuse
par Blandine
par Blandine
Tout le monde a, au moins une fois dans sa vie, entendu parler du Machu Pichhu, la célèbre cité inca péruvienne, dans la province d’Urubamba (nom du fleuve), qui se trouve au sommet d’une montagne, et dont nous pouvons voir de superbes photos qui nous font rêver.
Machu Picchu vient du quechua machu : vieille et picchu : montagne. Elle est ce que l’on appelle une llaqta (cité) inca du XVe siècle, et est perchée sur un promontoire rocheux qui unit les monts Machu Picchu et Huayan Picchu (jeune montagne en quechua) sur le versant oriental des Andes centrales.
Située à 2430 m d’altitude, dans un site montagneux d’une exceptionnelle beauté, au milieu d’une forêt tropicale, Macchu Picchu a probablement été la création urbaine la plus stupéfiante de l’Empire inca à son apogée : murailles, terrasses et rampes gigantesques sculptent les escarpements rocheux dont elles paraissent le prolongement. Le cadre naturel est d’une richesse incomparable tant au niveau de la flore que de la faune.
Nous pourrions nous étendre longuement sur le Machu Picchu tellement il y a de choses à dire, aussi seulement allons-nous parler de certains points.
Il faut savoir que le site a été reconnu par l’UNESCO en 1983. En 2007, il a été désigné comme l’une des sept nouvelles merveilles du monde par la NewOpenWorld Foundation, un organisme non officiel et à caractère commercial. Et pour finir le site fait partie d’un ensemble culturel et écologique connu sous le nom de « Sanctuaire Historique de Machu Picchu », dont le but est de protéger certaines espèces biologiques en voie d’extinction ainsi que des sites incas ; Machu Picchu étant le plus important jusqu’à aujourd’hui.
Un peu d’histoire :
En premier lieu, il faut noter que l’emplacement de la ville ne présente aucune trace de constructions avant le 15e s.
On pense que la ville a été construite sous le règne de l’empereur Pachacutec, vers 1440. Jusqu’à sa mort, la cité était plutôt de type agricole et administrative. Par la suite, les empereurs qui lui succédèrent accordèrent peu d’intérêt à Machu Picchu, tout cela en partie à l’ouverture d’une nouvelle route plus sure et plus large entre Ollantaytambo et Vilcabamba (vallée de Amaybamba). Et c’est à partir de ce moment-là que la cité perdit de son importance.
La guerre civile inca (1531-1532) et l’arrivée des Espagnols à Cusco en 1534, ont favorisé sa décroissance et la baisse de ses activités. Par la suite, Manco Inca, en exil à Vilcabamba, en 1536, appela tous les nobles des régions proches à le rejoindre. Et cela a conduit les nobles à quitter Machu Picchu à cette époque. L’évangélisation n’a pas été en reste non plus. Et les dernières années de résistance inca ont conduit au déclin de la cité. Durant le 17e et 19e s, seule le secteur agricole a été maintenu par la population andine, mais les habitats ont été laissés à l’abandon et envahient rapidement par la végétation.
Découverte du Machu Picchu
A ce propos, nous découvrirons plusieurs versions, alors faisons une petite synthèse.
Les premières références, connues sur le site, indiquent que Augustin Lizarraga, originaire de Cusco, arriva dans la ville le 14 juillet 1902, guidant Gabino Sanchez, Enrique Palma et Justo Ochoa. Les visiteurs laissèrent un graffiti sur les murs du Templo de las Tres Ventanas ; et c’est en 1911, que Hiram Bingham va découvrir le graffiti. Certains affirment que Lizarraga aurait déjà visité Machu Picchu en 1894.
C’est donc Hiram Bingham qui va permettre la redécouverte du site et sa mise en « état », avec l’aide de l’Université de Yale, la National Geografic Society et le gouvernement péruvien.
C’est à partir du milieu du 20e s, que la cité va connaître une renommée mondiale et attirer de nombreux touristes. L’ouverture d’une route qui permet d’aller de la gare aux ruines en a favorisé l’accès.
Il semble que le trajet en train est une pure merveille, il offre aux yeux un spectacle éblouissant.
Nous pourrions terminer avec cette citation de Pablo Neruda, qui a écrit à propos de Machu Picchu dans un ouvrage intitulé Les hauteurs de Machu Picchu :
« Machu Picchu es un viaje a la serenidad del alma, a la eterna fusión con el cosmos, allí sentimos nuestra fragilidad. Es una de las maravillas más grandes de Suramérica. Un reposar de mariposas en el epicentro del gran círculo de la vida. Otro milagro más. »
Et tant qu’on y est, sa traduction française :
« Machu Picchu est un voyage à la sérénité de l’âme, à la fusion éternelle avec le cosmos, là-bas nous sentons notre propre fragilité. C’est une des plus grandes merveilles d’Amérique du Sud. Un havre de papillons à l’épicentre du grand cercle de la vie. Un miracle de plus. »
Pour plus d’information vous pouvez consulter ce site internet :
http://www.mp360.com/fr/360/mp064.html
Machu Picchu vient du quechua machu : vieille et picchu : montagne. Elle est ce que l’on appelle une llaqta (cité) inca du XVe siècle, et est perchée sur un promontoire rocheux qui unit les monts Machu Picchu et Huayan Picchu (jeune montagne en quechua) sur le versant oriental des Andes centrales.
Située à 2430 m d’altitude, dans un site montagneux d’une exceptionnelle beauté, au milieu d’une forêt tropicale, Macchu Picchu a probablement été la création urbaine la plus stupéfiante de l’Empire inca à son apogée : murailles, terrasses et rampes gigantesques sculptent les escarpements rocheux dont elles paraissent le prolongement. Le cadre naturel est d’une richesse incomparable tant au niveau de la flore que de la faune.
Nous pourrions nous étendre longuement sur le Machu Picchu tellement il y a de choses à dire, aussi seulement allons-nous parler de certains points.
Il faut savoir que le site a été reconnu par l’UNESCO en 1983. En 2007, il a été désigné comme l’une des sept nouvelles merveilles du monde par la NewOpenWorld Foundation, un organisme non officiel et à caractère commercial. Et pour finir le site fait partie d’un ensemble culturel et écologique connu sous le nom de « Sanctuaire Historique de Machu Picchu », dont le but est de protéger certaines espèces biologiques en voie d’extinction ainsi que des sites incas ; Machu Picchu étant le plus important jusqu’à aujourd’hui.
Un peu d’histoire :
En premier lieu, il faut noter que l’emplacement de la ville ne présente aucune trace de constructions avant le 15e s.
On pense que la ville a été construite sous le règne de l’empereur Pachacutec, vers 1440. Jusqu’à sa mort, la cité était plutôt de type agricole et administrative. Par la suite, les empereurs qui lui succédèrent accordèrent peu d’intérêt à Machu Picchu, tout cela en partie à l’ouverture d’une nouvelle route plus sure et plus large entre Ollantaytambo et Vilcabamba (vallée de Amaybamba). Et c’est à partir de ce moment-là que la cité perdit de son importance.
La guerre civile inca (1531-1532) et l’arrivée des Espagnols à Cusco en 1534, ont favorisé sa décroissance et la baisse de ses activités. Par la suite, Manco Inca, en exil à Vilcabamba, en 1536, appela tous les nobles des régions proches à le rejoindre. Et cela a conduit les nobles à quitter Machu Picchu à cette époque. L’évangélisation n’a pas été en reste non plus. Et les dernières années de résistance inca ont conduit au déclin de la cité. Durant le 17e et 19e s, seule le secteur agricole a été maintenu par la population andine, mais les habitats ont été laissés à l’abandon et envahient rapidement par la végétation.
Découverte du Machu Picchu
A ce propos, nous découvrirons plusieurs versions, alors faisons une petite synthèse.
Les premières références, connues sur le site, indiquent que Augustin Lizarraga, originaire de Cusco, arriva dans la ville le 14 juillet 1902, guidant Gabino Sanchez, Enrique Palma et Justo Ochoa. Les visiteurs laissèrent un graffiti sur les murs du Templo de las Tres Ventanas ; et c’est en 1911, que Hiram Bingham va découvrir le graffiti. Certains affirment que Lizarraga aurait déjà visité Machu Picchu en 1894.
C’est donc Hiram Bingham qui va permettre la redécouverte du site et sa mise en « état », avec l’aide de l’Université de Yale, la National Geografic Society et le gouvernement péruvien.
C’est à partir du milieu du 20e s, que la cité va connaître une renommée mondiale et attirer de nombreux touristes. L’ouverture d’une route qui permet d’aller de la gare aux ruines en a favorisé l’accès.
Il semble que le trajet en train est une pure merveille, il offre aux yeux un spectacle éblouissant.
Nous pourrions terminer avec cette citation de Pablo Neruda, qui a écrit à propos de Machu Picchu dans un ouvrage intitulé Les hauteurs de Machu Picchu :
« Machu Picchu es un viaje a la serenidad del alma, a la eterna fusión con el cosmos, allí sentimos nuestra fragilidad. Es una de las maravillas más grandes de Suramérica. Un reposar de mariposas en el epicentro del gran círculo de la vida. Otro milagro más. »
Et tant qu’on y est, sa traduction française :
« Machu Picchu est un voyage à la sérénité de l’âme, à la fusion éternelle avec le cosmos, là-bas nous sentons notre propre fragilité. C’est une des plus grandes merveilles d’Amérique du Sud. Un havre de papillons à l’épicentre du grand cercle de la vie. Un miracle de plus. »
Pour plus d’information vous pouvez consulter ce site internet :
http://www.mp360.com/fr/360/mp064.html
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