lundi 6 avril 2009

Un atelier enchanteur…, par Jacqueline

En photo : the other face of the Pied Piper of Hamelin par + |-_-|...

… et pas seulement parce qu’il était question d’infantes et de contes de fée, dans cet atelier de Christilla Vasserot suivi cet après-midi par un groupe de quatre apprenties traductrices éblouies par le talent de leur tutrice. Grand oral pour Laure G. d’abord et Nathalie ensuite ; deux livres aussi différents que possibles l’un de l’autre - nos deux amies ont su montrer toute la complexité et la richesse des enjeux de leurs traductions : bravo ! - Des discussions animées, toujours dans le respect de l’autre, pas de solutions toutes faites mais une méthode pour une réflexion à construire, beaucoup de doutes exprimés, de questions soulevées ; Christilla Vasserot a su nous guider sur ce jeu de pistes difficile sans jamais entamer notre enthousiasme. Je dirais même que confrontées les unes aux difficultés soulignées par les autres et réciproquement, nous avons repris courage en mesurant que si le travail à accomplir pour peaufiner nos traductions longues est certes herculéen (pour « surtraduire » le propos), nous avons en nous toutes les ressources nécessaires pour y parvenir. Pour cela, quelques incontournables : travailler encore et encore, être attentif d’abord au sens du texte, et plus ou autant au rythme et pour mieux le sentir, lire à haute voix, se sentir libre de sa traduction, ce qui ne veut pas dire trahir le texte, bien au contraire…
Laure L. sera sur la sellette au cours de la prochaine séance, et pour moi qui mange à tous les râteliers, ce sera un plaisir de traduction renouvelé. Car ce sont des après-midi qui nous font regretter que l’année se termine si vite !

1 commentaire:

Nathalie a dit…

Je joins ma voix à celle de Jacqueline pour dire combien j'ai apprécié cette séance de travail, à la fois studieuse et enthousiasmante. Merci à Christilla de nous laisser repartir avec bien plus de questions que de réponses : elle nous ouvre ainsi un espace de réflexion qui ne peut que nous aider à progresser. J'ai compris que le traducteur ne doit jamais cesser de s'interroger; c'est ce qui lui permet de rester toujours en contact avec son texte.