L’homme fait partie de ces animaux que nous considérons comme « dangereux ».
Entouré de ses congénères, il évolue dans un milieu hostile.
Le bruit, la fumée et un mal que nous ne connaissons qu’assez peu (le stress) font partie intégrante de son quotidien.
Au cours de son évolution, l’homme a laissé derrière lui un monde de verdure et de liberté, pour accéder à un confort qu’il estime supérieur.
Peu à peu, il s’est entassé dans des sortes de cages sans barreaux. L’homme s’enferme lui-même dans des espaces minuscules qui ressemblent à de petits terriers assemblés les uns sur les autres. Ces terriers sont tout de même percés d’ouvertures lui permettant de garder un œil sur l’extérieur. Nous pouvons aussi en observer des individuels agrémentés d’un espace vert qui semble lui rappeler sa vie d’autrefois. Notons que certains spécimens restent à l’air libre et qu’ils n’ont pas de lieu de vie « fixe ».
Les tanières des hommes sont très surveillées : il est hors de question pour lui qu’un de ses semblables s’approprie son foyer.
Pour se nourrir, l’homme des villes chasse.
Son lieu de chasse : le supermarché. Son arme : un chariot en métal et de quoi « payer » sa nourriture. L’homme appelle cela de l’argent. L’argent est très utile voire primordial dans le monde des humains.
La méthode de chasse utilisée est très simple, bien que très fatigante pour certains d’entre eux : l’homme parcourt des kilomètres pour récolter les précieuses boîtes nécessaires à sa survie.
Lorsque l’homme ne chasse pas, il travaille pour pouvoir retourner chasser, pour rendre sa tanière chaque fois plus luxueuse et pour s’adonner à ce qu’il appelle ses « loisirs ».
Ces « loisirs » lui permettent de se détendre, de se relâcher, de libérer son agressivité.
Il en profite pour admirer des choses qu’il a parquées afin de les avoir à portée.
Ces choses sont importantes à ses yeux car elles le font « voyager » au sein même de sa cage sans barreaux. Elles lui rappellent aussi le monde tel qu’il était avant qu’il ne quitte la nature.
Il aime par exemple se rendre dans des lieux où nos frères ont été emprisonnés.
L’homme se délecte de les voir ainsi captifs et sous son emprise.
Etudions plus précisément ces endroits si spéciaux…
Des cages à perte de vue. Des bassins. Quelques plantes.
Devant les barreaux, une pancarte sur laquelle on lit seulement « Lions ».
Derrière les barreaux, nos frères couchés, livides et tourmentés.
Ceci suffit à donner à l’homme le sentiment d’être tout puissant, à le faire trembler et rêver à la fois.
Cet exemple horrifiant pour notre espèce illustre l’idée que l’homme est un animal bien étrange et qu’il demeure malgré les apparences, bien cruel.
Entouré de ses congénères, il évolue dans un milieu hostile.
Le bruit, la fumée et un mal que nous ne connaissons qu’assez peu (le stress) font partie intégrante de son quotidien.
Au cours de son évolution, l’homme a laissé derrière lui un monde de verdure et de liberté, pour accéder à un confort qu’il estime supérieur.
Peu à peu, il s’est entassé dans des sortes de cages sans barreaux. L’homme s’enferme lui-même dans des espaces minuscules qui ressemblent à de petits terriers assemblés les uns sur les autres. Ces terriers sont tout de même percés d’ouvertures lui permettant de garder un œil sur l’extérieur. Nous pouvons aussi en observer des individuels agrémentés d’un espace vert qui semble lui rappeler sa vie d’autrefois. Notons que certains spécimens restent à l’air libre et qu’ils n’ont pas de lieu de vie « fixe ».
Les tanières des hommes sont très surveillées : il est hors de question pour lui qu’un de ses semblables s’approprie son foyer.
Pour se nourrir, l’homme des villes chasse.
Son lieu de chasse : le supermarché. Son arme : un chariot en métal et de quoi « payer » sa nourriture. L’homme appelle cela de l’argent. L’argent est très utile voire primordial dans le monde des humains.
La méthode de chasse utilisée est très simple, bien que très fatigante pour certains d’entre eux : l’homme parcourt des kilomètres pour récolter les précieuses boîtes nécessaires à sa survie.
Lorsque l’homme ne chasse pas, il travaille pour pouvoir retourner chasser, pour rendre sa tanière chaque fois plus luxueuse et pour s’adonner à ce qu’il appelle ses « loisirs ».
Ces « loisirs » lui permettent de se détendre, de se relâcher, de libérer son agressivité.
Il en profite pour admirer des choses qu’il a parquées afin de les avoir à portée.
Ces choses sont importantes à ses yeux car elles le font « voyager » au sein même de sa cage sans barreaux. Elles lui rappellent aussi le monde tel qu’il était avant qu’il ne quitte la nature.
Il aime par exemple se rendre dans des lieux où nos frères ont été emprisonnés.
L’homme se délecte de les voir ainsi captifs et sous son emprise.
Etudions plus précisément ces endroits si spéciaux…
Des cages à perte de vue. Des bassins. Quelques plantes.
Devant les barreaux, une pancarte sur laquelle on lit seulement « Lions ».
Derrière les barreaux, nos frères couchés, livides et tourmentés.
Ceci suffit à donner à l’homme le sentiment d’être tout puissant, à le faire trembler et rêver à la fois.
Cet exemple horrifiant pour notre espèce illustre l’idée que l’homme est un animal bien étrange et qu’il demeure malgré les apparences, bien cruel.
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