mardi 12 octobre 2010

Version de CAPES, 21

No hacía un mes que Shepsenuré había comprado aquella casa que, aunque no era excesivamente grande, al menos sí era digna. Sin duda podría haber adquirido una villa en el distinguido distrito situado junto a Ankh-Tawy (la vida en las Dos Tierras), nombre con el que se conocía al palacio real y sus anexos; pero su prudencia le hizo decidir por instalarse en un barrio popular como era el de los artesanos, lleno de gente sencilla que a su vez representaba la esencia misma de la ciudad. No en vano el dios tutelar de Menfis, Ptah, era su patrono.
Allí emplazó su vivienda, una casa de dos pisos en la que ocultó sus bienes en un pequeño pozo bajo el suelo de una de las habitaciones de la planta baja, habitándola después como taller de carpintería; oficio al que sólo dedicaría el tiempo imprescindible para parecer un honrado artífice.
Las calles continuaban llenándose de un público que, aunque alegre y bullicioso, mantenía un cierto recogimiento. No era una festividad como la del Feliz Encuentro o la Fiesta de la Ebriedad, en la que el vino y el shedeh (un embriagador licor con propiedades afrodisíacas) corrían por doquier durante quince días. Ahora las fuerzas de la naturaleza iban a manifestarse en toda su magnitud y el pueblo las reverenciaba sabedor de que Egipto no era nada sin ellas. Era pues motivo de dicha y, para la ocasión, se acostumbraba a intercambiar regalos entre los familiares y amigos.

Antonio Cabanas, El ladrón de tumbas

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Pauline nous propose sa traduction :

Cela faisait à peine un mois que Shepsenuré avait acheté cette maison-là qui, même si elle n’était pas excessivement grande, du moins était-elle vraiment correcte. Sans doute aurait-t-il pu avoir acquéri une villa dans l’autre district situé près d’Ankh-Tawy (la vie sur les Deux Terres), nom auquel on reconnaissait le palais royal et ses annexes ; mais sa prudence l’avait amené à se décider à s’installer dans un quartier populaire comme celui des artisans, rempli de gens simples qui représentaient à leur tour l’essence même de la ville. Ce n’était pas pour rien que le dieu tutélaire de Memphis, Ptah, était leur patron.
Il y situa sa demeure, une maison à deux étages où il dissimula ses biens dans un petit puits sous le sol de l’une des chambres du rez-de-chaussée, en l’habilitant en tant qu’atelier de menuiserie ; métier auquel il n’y dédierait que le temps indispensable pour y paraître un artifice honorable. Les rues continuait de se remplir d’un public qui, bien que joyeux et en effervescence, entretenait un certain recueillement. Ce n’était pas une festivité comme celle de l’Heureuse Rencontre ou la Fête de l’Ebriété, où le vin et le shedeh (une enivrante liqueur aux propriétés aphrodisiaques) coulaient à flot pendant quinze jours. Bientôt, les forces de la nature allaient se manifester dans toute leur ampleur et le peuple les vénérait, sachant que l’Egypte n’était rien sans elles. C’était donc un prétexte de bonheur et, pour l’occasion, on avait coutume d’échanger des cadeaux dans la famille et entre amis.

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Auréba nous propose sa traduction :

Cela faisait moins d’un mois que Shepsenuré avait acheté cette maison qui, même si elle n’était pas excessivement grande, était bien digne. Sans doute aurait-il pu acquérir une villa dans la distinguée circonscription se trouvant à côté d’Ankhtawy (la vie sur les Deux Terres), nom sous lequel était connu le palais royal et ses annexes ; mais sa sagesse lui fit choisir de s’installer dans un quartier populaire comme l’était celui des artisans, rempli de gens simples qui à leur tour, représentaient l’essence même de la ville. Ce n’était pas en vain que le dieu tutélaire de Memphis, Ptah, en était le patron.
Il y plaça sa demeure, une maison de deux étages, dans laquelle il cacha ses biens dans un petit puits sous le sol d’une des chambres de l’étage du bas, en l’habitant ensuite en tant qu’atelier de menuiserie ; travail auquel il allait tout juste consacrer le temps indispensable pour avoir l’air d’un artisan. Les rues continuaient de se remplir d’un monde qui, bien que gai et bruyant, maintenait un certain recueillement. Ce n’était pas une festivité comme celle de la Belle Rencontre ou la Fête de l’Ebriété, durant laquelle le vin et le shedeh (une enivrante liqueur aux propriétés aphrodisiaques) coulaient de partout pendant quinze jours. Désormais, les forces de la nature allaient se manifester dans toute leur grandeur et le peuple les révérait, sachant que l’Egypte n’était rien sans elles. C’était en effet une raison pour être heureux et, pour l’occasion, on avait l’habitude d’échanger des cadeaux entre membres d’une même famille et entre amis.

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Vanessa nous propose sa traduction :

Cela faisait moins d'un mois que Shepnuré avait acquis cette maison, qui, sans être excessivement grande, était au moins convenable. Sans aucun doute, il aurait pu acheter une villa dans le secteur chic près de Ankh-Taouy (« la Vie des Deux-Terres »), nom que l'on donnait au palais royal et à ses annexes ; mais la prudence lui fit choisir de s'installer dans le quartier des artisans, quartier populaire habité par des gens simples, qui représentaient à eux seuls l'essence même de la cité. Ce n'était pas pour rien que Ptah, dieu tutélaire de Memphis, était le patron de la ville.
C'est là que Shepnuré établit sa résidence, une maison à deux étages ; il y cacha ses biens, dans un petit puits sous le plancher d'une des chambres du rez-de-chaussée, qu'il aménagea ensuite en atelier de menuiserie - activité à laquelle il consacrerait juste le temps nécessaire pour avoir l'air d'un honnête artisan.
La foule, bien que joyeuse et bruyante, remplissait les rues, en gardant un certain recueillement : ce n'était pas une fête comme celle de la Belle Rencontre, ou celle de l'Ivresse, où le vin et le shedeh (une liqueur enivrante aux vertus aphrodisiaques) coulaient à flots partout dans la ville pendant quinze jours ; cette fois, les forces de la nature allaient se manifester dans toute leur splendeur, et le peuple, sachant que l'Égypte n'était rien sans elles, les vénérait. De sorte que c'était un moment de bonheur, et l'on avait coutume, pour l'occasion, d'échanger des présents en famille et entre amis.

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Sonita nous propose sa traduction :

Cela ne faisait pas encore un mois que Shepsenuré avait acheté cette maison qui, bien qu’elle ne fût pas excessivement grande, était digne au moins. Sans doute il aurait pu acquérir une villa dans un quartier distingué situé près d’Ankh-Tawy (la vie sur les Deux Terres), nom avec lequel on connaissait le palais royal et ses annexes ; mais sa prudence fit qu’il se décida pour s’installer dans un quartier populaire comme l’était celui des artisans, rempli de gens simples qui, à leur tour, représentaient l’essence même de la ville. Ce n’est pas pour rien que le dieu tutélaire de Memphis, Ptah, était son saint patron.
C’est là qu’il établit sa résidence, une maison de deux étages où il a caché ses biens dans un petit puits sous le sol de l’une des pièces du rez-de-chaussée, l’occupant ensuite comme un atelier de menuiserie ; activité à laquelle il ne dédierait que le temps nécessaire pour qu’elle paraisse une occupation honorable.
Les rues continuaient de se remplir d’un public qui, bien que joyeux et bruyant, maintenait une certaine réserve. Ce n’était pas une festivité comme celle de l’Heureuse Retrouvaille ou celle de la Fête de l’Ébriété, dans laquelle le vin et le shedeh (une enivrante liqueur aux propriétés aphrodisiaques) coulaient à flots partout pendant quinze jours. Maintenant, les forces de la nature allaient se manifester dans toute leur grandeur et le peuple les révérait sachant pertinemment que l’Egypte n’était rien sans elles. C’était donc une raison pour être heureux et, pour l’occasion, on avait coutume d’échanger des cadeaux entre les membres de la famille et les amis.

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Johnny nous propose sa traduction :

Cela ne faisait pas encore un mois que Shepsenuré avait acheté cette maison-là qui, bien qu'elle ne soit pas excessivement grande, avait au moins le privilège d'être digne. Il aurait pu, sans aucun doute, acheter une villa dans le quartier huppé situé près de Ankh-Tawy (la vie à Dos Tierras), nom sous lequel on connaissait le palais royal et ses annexes; mais par prudence il décida de s'installer dans un quartier populaire comme l'était celui des artisans, habité par des personnes simples qui représentaient l'essence même de la ville. Ce n'était pas pour rien si le Dieu tutélaire de Memphis, Ptah, était son saint patron. C'est là-bas qu'il s'installa, une maison à deux étages où il cacha ses biens dans un puit sous le sol d'une des chambres du rez-de-chaussée, qu'il transforma ensuite en atelier de charpentier; travail auquel il y passerait le temps juste nécéssaire pour paraître un artifice honorable. Les rues continuaient à se remplir d'une foule qui, malgré la gaieté et le bruit, restait sereine. Ce n'était pas une fête comme celle de "l'Heureuse rencontre" ou la "Fête de l'Ebriété", où le vin et le Shedeh (une liqueur enivrante avec des propriétés aphrodisiaques) coulent à flots de tous les côtés pendant quinze jours. Maintenant, les forces de la nature allaient se manifester de toute leur splendeur et le peuple allait leur rendre hommage en sachant que l'Egypte n'était rien sans elles. C'était donc un prétexte de bonheur et, pour l'occasion, il prenaient l'habitude de s'échanger des cadeaux entre les familles et les amis.

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Aurélie nous propose sa traduction :

Cela faisait moins d'un mois que Shepsenuré avait acheté cette maison qui, bien qu'elle ne soit pas excessivement grande, était au moins digne d'être habitée. Il aurait pu, sans doute, acquérir une villa dans le district chic situé près de Ankh-Tawy (la vie sur les Deux Terres), nom sous lequel on connaissait le palais royal et ses annexes; mais prudent, il décida de s'installer dans un quartier populaire comme celui des artisans, rempli de gens simples qui représentaient à leur manière l'essence même de la ville. Ce n'était pas pour rien que le dieu tutélaire de Memphis, Ptah, était le saint patron. C'est là qu'il installa sa demeure, une maison à deux étages où il cacha ses biens dans un petit puits sous le sol d'une des chambres du rez-de-chaussée, la transformant ensuite en atelier de menuiserie; métier auquel il se consacrerait seulement pendant un temps indispensable pour avoir l'air d'un artisan honorable. Les rues continuaient à se remplir d'une foule qui, bien que joyeuse et bruyante, gardait une certaine réserve. Ce n'était pas une fête comme celle de l'Heureuse Rencontre ou la Fête de l’Ébriété, où le vin et le shedeh (une liqueur enivrante aux propriétés aphrodisiaques) coulaient à flot de toute part durant quinze jours. Maintenant les forces de la nature allaient se manifester dans leur grandeur et le peuple les vénérerait en sachant que l'Egypte n'était rien sans elles. C'était donc une raison pour être heureux, et par la même occasion, on avait l'habitude de s'échanger des cadeaux en famille et entre amis.

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Mélissa nous propose sa traduction :

Il n’y avait pas un mois que Shepsenuré avait acheté cette maison et, même si elle n’était pas bien grande, au moins, pour sûr, elle était digne de ce nom. Sans doute aurait-il pu acquérir une villa dans le district chic situé à côté de Ankh-Tawy (la vie à Dos Tierras), nom que l’on donnait au palais royal et à ses annexes ; mais par prudence, il décida de s’installer dans un quartier populaire, tel était celui des artisans, rempli de personnes simples qui, elles-mêmes, représentaient l’essence même de la ville. Ce n’était pas pour rien que le Dieu tutélaire de Menfis, Ptah, en était son patron.
Il élut domicile là-bas, une maison à deux étages dans laquelle il cacha ses biens dans un petit puits sous le sol d’une des chambres du rez-de-chaussée, s’en servant après d’atelier de menuiserie ; bureau où il consacrerait une partie son temps, indispensable pour avoir l’air d’un honnête artisan.
Les rues continuaient à se remplir d’un public qui, bien que joyeux et animé, gardait un certain recueillement. Ce n’était pas une fête comme celle de la Rencontre Heureuse ou la Fête de l’Ivresse, dans laquelle le vin et le Shedeh (une liqueur enivrante avec des propriétés aphrodisiaques) circulaient partout pendant quinze jours. Désormais, les forces de la nature dans toute leur splendeur allaient se manifester et le peuple leur rendrait hommage, sachant que l’Egypte n’était rien sans elles. C’était donc un motif de joie et pour l’occasion, la coutume était telle que les parents et les amis s’offraient des cadeaux.

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Leslie nous propose sa traduction :

Cela ne faisait pas un mois que Shepsenuré avait acheté cette maison qui, bien qu'elle ne fût pas excessivement grande, n'en était pas moins digne. Sans doute aurait-il pu acquérir une villa dans le quartier distingué situé tout près de Ankh-Tawy (la vie dans les Deux Terres), nom sous lequel étaient plus connus le palais royal et ses annexes ; mais sa prudence lui fit décider de s'installer dans un quartier populaire comme l'était celui des artisans, plein de gens simples qui à leur tour représentaient l'essence même de la ville. Ce n'était pas en vain que le dieu tutélaire de Menfis, Ptah, était leur patron.
Là-bas il installa son logement, une maison de deux étages dans laquelle il cacha ses biens dans un petit puit sous le plancher de l'une des chambres du rez-de-chaussée, y vivant par la suite car elle fera office d'atelier de menuiserie ; un métier auquel il consacrerait uniquement le temps indispensable à sembler être un honnête artisan.
Les rues continuaient à se remplir d'un public qui, bien que joyeux et turbulent, conservait un certain recueillement. Ce n'était pas une festivité comme celle de l'Heureuse Rencontre ou la Fête de l'Ébriété, au cours de laquelle le vin et le shedeh (une liqueur ennivrante aux propiétés aphrodisiaques) coulaient de n'importe où pendant quinze jours. Désormais, les forces de la nature allaient se manifester dans toute leur envergure et le peuple les honorerait, sachant que l'Égypte n'était rien sans elles. C'était donc le motif de leur bonheur et, pour l'occasion, on avait pour habitude de s'échanger des présents entre membres d'une même famille et amis.

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