Plateforme communautaire et participative de traduction espagnol / français ; français / espagnol – Université Paris Nanterre
samedi 4 décembre 2010
À vos dicos…, 5
Le mot du jour à chercher dans le dictionnaire : ÉCHAUDOIR
4 commentaires:
Stéphanie
a dit…
ÉCHAUDOIR, subst. masc.
ÉCHAUDOIR, subst. masc. Lieu, récipient dans lequel on échaude. − Spécialement ♦ Lieu ou récipient dans lequel un teinturier échaude et dégraisse la laine. Rem. Attesté ds Lar. 19e-Lar. Lang. fr., Littré, Guérin 1892, DG. ♦ BOUCH. Partie d'un abattoir dans laquelle un boucher fait l'échaudage d'un animal tué ou de certaines parties de son corps en vue de la consommation; p. ext., partie d'un abattoir où les bêtes sont tuées et apprêtées. Garçons d'échaudoir (Zola, Ventre Paris, 1873, p. 683). Fréquence des échaudoirs individuels au lieu du hall commun d'abattage (Qq. aspects équip. agric., 1951, p. 35).
J'ajoute échauder : * ÉCHAUDER, verbe trans.
ÉCHAUDER, verbe trans. A.− Domaine concr. 1. [Le suj. désigne une pers., le compl. d'obj. une chose, parfois un animé] Jeter dessus un liquide chaud, bouillant; tremper dans un tel liquide. Mon genou qu'on masse et échaude chaque jour sans grand, grand résultat (Verlaine, Corresp., t. 3, 1886, p. 336). − P. méton. [Le suj. désigne ce liquide] Et les premières gouttes qui tombaient, échaudant la poussière! (Peyré, Matterhorn, 1939, p. 31).
2. Spécialement a) ART CULIN. et BOUCH. α) Ébouillanter. Échauder un pot de terre (Ac. 1798-1932), Échauder une théière (Ac. 1932). Vous échaudez le reste des gimblettes (Gdes heures cuis. fr., Carême, 1833, p. 148). β) Infuser. Le prétexte du thé à échauder (Huysmans, Là-bas, t. 1, 1891, p. 242). Rem. Dionne 1909, Canada 1930, Bél. 1957 donnent ce sens comme canadianisme. γ) Tremper un animal tué dans de l'eau chaude pour lui enlever plus facilement les poils ou les plumes; p. méton., enlever les poils, les plumes d'un tel animal. On entendait le rasoir sur la couenne, comme s'il avait échaudé un cochon (Zola, Terre, 1887, p. 228).
b) Emploi trans. ou abs., rare. Faire la vaisselle. Il fallait (...) laver, repasser, raccommoder, échauder, balayer (Aymé, Jument, 1933, p. 131). Rem. Certains dict. (Littré, Lar. 19e, Nouv. Lar. ill., Guérin 1892) donnent ce sens comme régional.
c) [Le compl. d'obj. désigne un animé, un corps ou une part. du corps] Brûler avec un liquide bouillant, parfois jusqu'à provoquer la mort. T'es pas fou, non? Un peu plus, tu m'échaudais la main! (Martin du G., Vieille Fr., 1933, p. 1066). − Emploi pronom. réfl. Un pourceau (...) s'échauda dans les eaux de Toepliz (Chateaubr., Mém., t. 4, 1848, p. 276). − [P. anal. de brûlure] L'estomac échaudé par un marc pur (Queneau, Loin Rueil, 1944, p. 11).
B.− Au fig., fam. 1. Rare, à l'actif. [Le compl. d'obj. désigne une pers.] Faire du mal, attraper, décevoir et servir de leçon. Un avorton (...) que d'anciennes aventures auraient échaudé (Bloy, Femme pauvre, 1897, p. 10).
2. Cour., au passif. [Le suj. désigne une pers.] Être échaudé. Être attrapé, déçu dans une affaire et en tirer une leçon. Quand ils auront été échaudés une ou deux fois, ils apprendront peut-être à se taire (Triolet, Prem. accroc, 1945, p. 359). − Emploi pronom. réfl. Se compromettre dans une aventure qui peut servir de leçon. Tant pis. Laisse-le s'échauder encore un peu (Abellio, Pacifiques, 1946, p. 354).
ÉCHAUDER, verbe trans. A.− Domaine concr. 1. [Le suj. désigne une pers., le compl. d'obj. une chose, parfois un animé] Jeter dessus un liquide chaud, bouillant; tremper dans un tel liquide. Mon genou qu'on masse et échaude chaque jour sans grand, grand résultat (Verlaine, Corresp., t. 3, 1886, p. 336). − P. méton. [Le suj. désigne ce liquide] Et les premières gouttes qui tombaient, échaudant la poussière! (Peyré, Matterhorn, 1939, p. 31). 2. Spécialement a) ART CULIN. et BOUCH. α) Ébouillanter. Échauder un pot de terre (Ac. 1798-1932), Échauder une théière (Ac. 1932). Vous échaudez le reste des gimblettes (Gdes heures cuis. fr., Carême, 1833, p. 148). β) Infuser. Le prétexte du thé à échauder (Huysmans, Là-bas, t. 1, 1891, p. 242). Rem. Dionne 1909, Canada 1930, Bél. 1957 donnent ce sens comme canadianisme. γ) Tremper un animal tué dans de l'eau chaude pour lui enlever plus facilement les poils ou les plumes; p. méton., enlever les poils, les plumes d'un tel animal. On entendait le rasoir sur la couenne, comme s'il avait échaudé un cochon (Zola, Terre, 1887, p. 228). b) Emploi trans. ou abs., rare. Faire la vaisselle. Il fallait (...) laver, repasser, raccommoder, échauder, balayer (Aymé, Jument, 1933, p. 131). Rem. Certains dict. (Littré, Lar. 19e, Nouv. Lar. ill., Guérin 1892) donnent ce sens comme régional. c) [Le compl. d'obj. désigne un animé, un corps ou une part. du corps] Brûler avec un liquide bouillant, parfois jusqu'à provoquer la mort. T'es pas fou, non? Un peu plus, tu m'échaudais la main! (Martin du G., Vieille Fr., 1933, p. 1066). − Emploi pronom. réfl. Un pourceau (...) s'échauda dans les eaux de Toepliz (Chateaubr., Mém., t. 4, 1848, p. 276). − [P. anal. de brûlure] L'estomac échaudé par un marc pur (Queneau, Loin Rueil, 1944, p. 11). B.− Au fig., fam. 1. Rare, à l'actif. [Le compl. d'obj. désigne une pers.] Faire du mal, attraper, décevoir et servir de leçon. Un avorton (...) que d'anciennes aventures auraient échaudé (Bloy, Femme pauvre, 1897, p. 10). 2. Cour., au passif. [Le suj. désigne une pers.] Être échaudé. Être attrapé, déçu dans une affaire et en tirer une leçon. Quand ils auront été échaudés une ou deux fois, ils apprendront peut-être à se taire (Triolet, Prem. accroc, 1945, p. 359). − Emploi pronom. réfl. Se compromettre dans une aventure qui peut servir de leçon. Tant pis. Laisse-le s'échauder encore un peu (Abellio, Pacifiques, 1946, p. 354).
Tu n'étais pas obligée de publier mes trois commentaires ! Je vous (et me) rassure, ce n'est pas un TOC, juste que blogspot me disait que les commentaires étaient trop lourds, visiblement blogspot est un menteur !
4 commentaires:
ÉCHAUDOIR, subst. masc.
ÉCHAUDOIR, subst. masc.
Lieu, récipient dans lequel on échaude.
− Spécialement
♦ Lieu ou récipient dans lequel un teinturier échaude et dégraisse la laine.
Rem. Attesté ds Lar. 19e-Lar. Lang. fr., Littré, Guérin 1892, DG.
♦ BOUCH. Partie d'un abattoir dans laquelle un boucher fait l'échaudage d'un animal tué ou de certaines parties de son corps en vue de la consommation; p. ext., partie d'un abattoir où les bêtes sont tuées et apprêtées. Garçons d'échaudoir (Zola, Ventre Paris, 1873, p. 683). Fréquence des échaudoirs individuels au lieu du hall commun d'abattage (Qq. aspects équip. agric., 1951, p. 35).
J'ajoute échauder :
* ÉCHAUDER, verbe trans.
ÉCHAUDER, verbe trans.
A.− Domaine concr.
1. [Le suj. désigne une pers., le compl. d'obj. une chose, parfois un animé] Jeter dessus un liquide chaud, bouillant; tremper dans un tel liquide. Mon genou qu'on masse et échaude chaque jour sans grand, grand résultat (Verlaine, Corresp., t. 3, 1886, p. 336).
− P. méton. [Le suj. désigne ce liquide] Et les premières gouttes qui tombaient, échaudant la poussière! (Peyré, Matterhorn, 1939, p. 31).
2. Spécialement
a) ART CULIN. et BOUCH.
α) Ébouillanter. Échauder un pot de terre (Ac. 1798-1932), Échauder une théière (Ac. 1932). Vous échaudez le reste des gimblettes (Gdes heures cuis. fr., Carême, 1833, p. 148).
β) Infuser. Le prétexte du thé à échauder (Huysmans, Là-bas, t. 1, 1891, p. 242).
Rem. Dionne 1909, Canada 1930, Bél. 1957 donnent ce sens comme canadianisme.
γ) Tremper un animal tué dans de l'eau chaude pour lui enlever plus facilement les poils ou les plumes; p. méton., enlever les poils, les plumes d'un tel animal. On entendait le rasoir sur la couenne, comme s'il avait échaudé un cochon (Zola, Terre, 1887, p. 228).
b) Emploi trans. ou abs., rare. Faire la vaisselle. Il fallait (...) laver, repasser, raccommoder, échauder, balayer (Aymé, Jument, 1933, p. 131).
Rem. Certains dict. (Littré, Lar. 19e, Nouv. Lar. ill., Guérin 1892) donnent ce sens comme régional.
c) [Le compl. d'obj. désigne un animé, un corps ou une part. du corps] Brûler avec un liquide bouillant, parfois jusqu'à provoquer la mort. T'es pas fou, non? Un peu plus, tu m'échaudais la main! (Martin du G., Vieille Fr., 1933, p. 1066).
− Emploi pronom. réfl. Un pourceau (...) s'échauda dans les eaux de Toepliz (Chateaubr., Mém., t. 4, 1848, p. 276).
− [P. anal. de brûlure] L'estomac échaudé par un marc pur (Queneau, Loin Rueil, 1944, p. 11).
B.− Au fig., fam.
1. Rare, à l'actif. [Le compl. d'obj. désigne une pers.] Faire du mal, attraper, décevoir et servir de leçon. Un avorton (...) que d'anciennes aventures auraient échaudé (Bloy, Femme pauvre, 1897, p. 10).
2. Cour., au passif. [Le suj. désigne une pers.] Être échaudé. Être attrapé, déçu dans une affaire et en tirer une leçon. Quand ils auront été échaudés une ou deux fois, ils apprendront peut-être à se taire (Triolet, Prem. accroc, 1945, p. 359).
− Emploi pronom. réfl. Se compromettre dans une aventure qui peut servir de leçon. Tant pis. Laisse-le s'échauder encore un peu (Abellio, Pacifiques, 1946, p. 354).
J'ajoute "échauder":
* ÉCHAUDER, verbe trans.
ÉCHAUDER, verbe trans.
A.− Domaine concr.
1. [Le suj. désigne une pers., le compl. d'obj. une chose, parfois un animé] Jeter dessus un liquide chaud, bouillant; tremper dans un tel liquide. Mon genou qu'on masse et échaude chaque jour sans grand, grand résultat (Verlaine, Corresp., t. 3, 1886, p. 336).
− P. méton. [Le suj. désigne ce liquide] Et les premières gouttes qui tombaient, échaudant la poussière! (Peyré, Matterhorn, 1939, p. 31).
2. Spécialement
a) ART CULIN. et BOUCH.
α) Ébouillanter. Échauder un pot de terre (Ac. 1798-1932), Échauder une théière (Ac. 1932). Vous échaudez le reste des gimblettes (Gdes heures cuis. fr., Carême, 1833, p. 148).
β) Infuser. Le prétexte du thé à échauder (Huysmans, Là-bas, t. 1, 1891, p. 242).
Rem. Dionne 1909, Canada 1930, Bél. 1957 donnent ce sens comme canadianisme.
γ) Tremper un animal tué dans de l'eau chaude pour lui enlever plus facilement les poils ou les plumes; p. méton., enlever les poils, les plumes d'un tel animal. On entendait le rasoir sur la couenne, comme s'il avait échaudé un cochon (Zola, Terre, 1887, p. 228).
b) Emploi trans. ou abs., rare. Faire la vaisselle. Il fallait (...) laver, repasser, raccommoder, échauder, balayer (Aymé, Jument, 1933, p. 131).
Rem. Certains dict. (Littré, Lar. 19e, Nouv. Lar. ill., Guérin 1892) donnent ce sens comme régional.
c) [Le compl. d'obj. désigne un animé, un corps ou une part. du corps] Brûler avec un liquide bouillant, parfois jusqu'à provoquer la mort. T'es pas fou, non? Un peu plus, tu m'échaudais la main! (Martin du G., Vieille Fr., 1933, p. 1066).
− Emploi pronom. réfl. Un pourceau (...) s'échauda dans les eaux de Toepliz (Chateaubr., Mém., t. 4, 1848, p. 276).
− [P. anal. de brûlure] L'estomac échaudé par un marc pur (Queneau, Loin Rueil, 1944, p. 11).
B.− Au fig., fam.
1. Rare, à l'actif. [Le compl. d'obj. désigne une pers.] Faire du mal, attraper, décevoir et servir de leçon. Un avorton (...) que d'anciennes aventures auraient échaudé (Bloy, Femme pauvre, 1897, p. 10).
2. Cour., au passif. [Le suj. désigne une pers.] Être échaudé. Être attrapé, déçu dans une affaire et en tirer une leçon. Quand ils auront été échaudés une ou deux fois, ils apprendront peut-être à se taire (Triolet, Prem. accroc, 1945, p. 359).
− Emploi pronom. réfl. Se compromettre dans une aventure qui peut servir de leçon. Tant pis. Laisse-le s'échauder encore un peu (Abellio, Pacifiques, 1946, p. 354).
Tu n'étais pas obligée de publier mes trois commentaires ! Je vous (et me) rassure, ce n'est pas un TOC, juste que blogspot me disait que les commentaires étaient trop lourds, visiblement blogspot est un menteur !
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