El salón del libro est une petite librairie (sise non loin du Panthéon, à Paris 5e), où l'on trouve de la littérature (romans, bandes-dessinées, poèmes...) d'auteurs hispanophones (en espagnol et en français).
1)Pourquoi votre librairie s’appelle-t-elle El salón del libro ?
Il y a cinq ans, j’avais créé l’événement du salon des livres d’Amérique latine. C’était pour faire le lien. Aussi, dans le salon, nous avons des canapés. Les gens s’assoient. Ça fait salon.
2)Comment en êtes-vous venu au métier de libraire ?
Par hasard. Avant, j’étais journaliste. Toutes les petites librairies avaient fermé. La ville de Paris avait acheté le local pour qu’il y ait encore des librairies. J’ai posé ma candidature pour pouvoir louer ce local. Sur le site internet (http://www.ameriquelatine.msh-paris.fr), dans l’onglet Revue de presse, tout est expliqué.
3)Qu’est-ce que vous aimez le plus dans le métier de libraire ?
Être en contact avec les livres. C’est intéressant d’importer des livres d’Amérique latine, aussi bien d’Argentine, de Bolivie, du Mexique…, de la littérature que l’on ne trouve pas. Au Chili, par exemple, il est difficile de trouver un livre du Pérou.
4)Travaillez-vous avec des éditeurs d’Amérique ?
Oui. Par exemple, je travaille avec des éditeurs d’Argentine : Eterna cadencia, Ediciones de la Flor, Planeta. Il y en a beaucoup.
5)Est-ce que vous êtes seul à travailler dans votre librairie ?
Non. Il y a une personne qui travaille avec moi.
6)Comment vous répartissez-vous les tâches ?
Nous faisons tous la même chose. C’est une petite société.
7)Êtes-vous, dans le cadre de votre métier, en relation avec la Maison d’Amérique latine et l’Institut Cervantes ?
Oui. Ils m’envoient beaucoup de gens. Je leur fais de la publicité, aussi.
8)Vous organisez un bon nombre de rencontres avec des auteurs. Comment organisez-vous ces rencontres ?
Ce sont les éditeurs français qui me le proposent quand un auteur est de passage. Ils me demandent de présenter le livre.
9)Sur votre site internet, il y a la Radio-librería. Est-ce qu’il vous arrive de transmettre en direct ?
C’est dans les conditions du direct, car tout est transmis comme tel, sans retouches, mais techniquement, je n’ai pas les moyens de mettre en direct. Je mets en ligne quelques heures après l’évènement. Ça permet d’avoir une archive et une mémoire des rencontres.
10)Pouvez-vous me parler de votre expérience de journaliste ?
J’ai travaillé pour la presse latino-américaine. En Argentine, j'ai travaillé pour La Nación. En France, j'ai travaillé pour France-Culture.
11)Quelles thématiques abordiez-vous ? Y-a-t-il un rapport avec la littérature ?
Il s’agissait surtout de politique. Il n’y a pas de lien.
12)À part le fait d’interroger des personnes ?
Oui.
13)Comment vous tenez-vous au courant de l’actualité littéraire ?
Je lis la presse, beaucoup de journaux sur internet. Je lis surtout les quotidiens ainsi que quelques revues de littérature.
14)Avez-vous des traductions, des versions originales ? Votre clientèle est-elle majoritairement hispanophone ?
Nous avons les deux : des versions originales et des traductions. Les clients sont surtout des hispanophones, forcément. Il y a aussi des gens du quartier qui découvrent la littérature américaine et prennent des livres en français.
15)Lisez-vous des traductions ?
Personnellement, je lis très peu de traductions, sauf quand j’ai du mal à mettre la main sur la version originale.
16)Je crois que dans votre librairie, il y a des ateliers. Pouvez-vous m’en parler ?
Il y a une association qui s’appelle Había una vez et qui un samedi par mois, fait dans la librairie des lectures en espagnol pour les enfants de 4 à 12 ans.
17)Quand je suis passée cet été dans votre librairie, j’ai pu voir qu’il y avait des illustrations sur les murs de votre librairie.
Oui. Il y a des expositions, mais c’est toujours lié aux livres.
18)Est-ce que vos origines argentines ont une influence sur les livres que vous faites venir ?
Pas spécialement. Il est vrai qu’il y a beaucoup plus d’auteurs en Argentine qui publient. Il y a deux pôles importants : le Mexique et l’Argentine. Sinon, bien sûr, nous avons des œuvres d’autres pays d’Amérique latine.
19)Vous déplacez-vous en Amérique ou en Espagne dans le cadre de votre travail ?
Oui. Je vais en Argentine et au Mexique : à Buenos Aires et Guadalajara. Il y a aussi les foires à Francfort. Nous y rencontrons les éditeurs et ils nous disent ce qu’ils vont faire pour les mois à venir.
20)Etes-vous beaucoup en relation avec des traducteurs ?
Oui, il y a beaucoup de traducteurs qui viennent à la librairie. Surtout quand il y a des rencontres. Il y a des traducteurs qui viennent en même temps que l’auteur qu’ils ont traduit. Quelques fois, ils viennent pour découvrir un auteur, comme par exemple quand il y a eu Sergio Chejfec. La librairie était remplie de traducteurs. Beaucoup étaient intéressés à l'idée de faire une traduction.
1)Pourquoi votre librairie s’appelle-t-elle El salón del libro ?
Il y a cinq ans, j’avais créé l’événement du salon des livres d’Amérique latine. C’était pour faire le lien. Aussi, dans le salon, nous avons des canapés. Les gens s’assoient. Ça fait salon.
2)Comment en êtes-vous venu au métier de libraire ?
Par hasard. Avant, j’étais journaliste. Toutes les petites librairies avaient fermé. La ville de Paris avait acheté le local pour qu’il y ait encore des librairies. J’ai posé ma candidature pour pouvoir louer ce local. Sur le site internet (http://www.ameriquelatine.msh-paris.fr), dans l’onglet Revue de presse, tout est expliqué.
3)Qu’est-ce que vous aimez le plus dans le métier de libraire ?
Être en contact avec les livres. C’est intéressant d’importer des livres d’Amérique latine, aussi bien d’Argentine, de Bolivie, du Mexique…, de la littérature que l’on ne trouve pas. Au Chili, par exemple, il est difficile de trouver un livre du Pérou.
4)Travaillez-vous avec des éditeurs d’Amérique ?
Oui. Par exemple, je travaille avec des éditeurs d’Argentine : Eterna cadencia, Ediciones de la Flor, Planeta. Il y en a beaucoup.
5)Est-ce que vous êtes seul à travailler dans votre librairie ?
Non. Il y a une personne qui travaille avec moi.
6)Comment vous répartissez-vous les tâches ?
Nous faisons tous la même chose. C’est une petite société.
7)Êtes-vous, dans le cadre de votre métier, en relation avec la Maison d’Amérique latine et l’Institut Cervantes ?
Oui. Ils m’envoient beaucoup de gens. Je leur fais de la publicité, aussi.
8)Vous organisez un bon nombre de rencontres avec des auteurs. Comment organisez-vous ces rencontres ?
Ce sont les éditeurs français qui me le proposent quand un auteur est de passage. Ils me demandent de présenter le livre.
9)Sur votre site internet, il y a la Radio-librería. Est-ce qu’il vous arrive de transmettre en direct ?
C’est dans les conditions du direct, car tout est transmis comme tel, sans retouches, mais techniquement, je n’ai pas les moyens de mettre en direct. Je mets en ligne quelques heures après l’évènement. Ça permet d’avoir une archive et une mémoire des rencontres.
10)Pouvez-vous me parler de votre expérience de journaliste ?
J’ai travaillé pour la presse latino-américaine. En Argentine, j'ai travaillé pour La Nación. En France, j'ai travaillé pour France-Culture.
11)Quelles thématiques abordiez-vous ? Y-a-t-il un rapport avec la littérature ?
Il s’agissait surtout de politique. Il n’y a pas de lien.
12)À part le fait d’interroger des personnes ?
Oui.
13)Comment vous tenez-vous au courant de l’actualité littéraire ?
Je lis la presse, beaucoup de journaux sur internet. Je lis surtout les quotidiens ainsi que quelques revues de littérature.
14)Avez-vous des traductions, des versions originales ? Votre clientèle est-elle majoritairement hispanophone ?
Nous avons les deux : des versions originales et des traductions. Les clients sont surtout des hispanophones, forcément. Il y a aussi des gens du quartier qui découvrent la littérature américaine et prennent des livres en français.
15)Lisez-vous des traductions ?
Personnellement, je lis très peu de traductions, sauf quand j’ai du mal à mettre la main sur la version originale.
16)Je crois que dans votre librairie, il y a des ateliers. Pouvez-vous m’en parler ?
Il y a une association qui s’appelle Había una vez et qui un samedi par mois, fait dans la librairie des lectures en espagnol pour les enfants de 4 à 12 ans.
17)Quand je suis passée cet été dans votre librairie, j’ai pu voir qu’il y avait des illustrations sur les murs de votre librairie.
Oui. Il y a des expositions, mais c’est toujours lié aux livres.
18)Est-ce que vos origines argentines ont une influence sur les livres que vous faites venir ?
Pas spécialement. Il est vrai qu’il y a beaucoup plus d’auteurs en Argentine qui publient. Il y a deux pôles importants : le Mexique et l’Argentine. Sinon, bien sûr, nous avons des œuvres d’autres pays d’Amérique latine.
19)Vous déplacez-vous en Amérique ou en Espagne dans le cadre de votre travail ?
Oui. Je vais en Argentine et au Mexique : à Buenos Aires et Guadalajara. Il y a aussi les foires à Francfort. Nous y rencontrons les éditeurs et ils nous disent ce qu’ils vont faire pour les mois à venir.
20)Etes-vous beaucoup en relation avec des traducteurs ?
Oui, il y a beaucoup de traducteurs qui viennent à la librairie. Surtout quand il y a des rencontres. Il y a des traducteurs qui viennent en même temps que l’auteur qu’ils ont traduit. Quelques fois, ils viennent pour découvrir un auteur, comme par exemple quand il y a eu Sergio Chejfec. La librairie était remplie de traducteurs. Beaucoup étaient intéressés à l'idée de faire une traduction.
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