1) Comment êtes-vous devenue libraire ?
Licence Métiers du livre à l'IUP de Saint Cloud (92) en 2000.
2) Pouvez-vous me présenter brièvement la librairie Actes Sud ?
Environ 300m², 50 000 réf. Située au rez de chaussée de la maison d'édition, c'est une librairie générale, mais elle sert de vitrine à la maison d'édition : toutes les parutions Actes sud sont regroupées d'un côté de la librairie et les autres rayons à part.
3) Comment sont choisis les livres du rayon littérature ?
Comme dans toutes les librairies c'est le libraire qui choisit les livres qu'il décide de commander, de mettre en avant, en fonction des renseignements que les représentants lui fournissent, de sa connaissance de la maison d'édition ou de l'auteur
4) Quels sont les rapports avec les éditeurs ?
A priori « inexistants » : les grands éditeurs passent par une équipe de diffuseurs pour les représenter en librairie. Parfois des réunions sont organisées (plus souvent à Paris) et des liens peuvent se tisser, surtout pour les petits éditeurs qui vont se permettre de rappeler un libraire pour insister sur un titre. Mais (heureusement pour nous) ce n'est pas souvent le cas. Vice-versa, rien n'empêche un libraire de contacter une maison d'édition pour lui faire un retour sur un livre qu'il a lu et beaucoup aimé.
5) Quelles relations éventuelles entretenez-vous avec les auteurs et/ou les traducteurs ?
Je ne peux pas répondre d'une manière générale, il s'agit avant tout d'une rencontre personnelle.
Sinon ce sont des relations dans le cadre de rencontres organisées dans la librairie ou sur des salons. Il est rare qu'un auteur se présente de lui-même, ou sinon c'est pour faire leur pub parce qu'ils sont à compte d'auteur ou publiés par des maisons d'édition qui s'autodiffusent. Quant aux traducteurs, depuis plus de 10 ans que je fais ce métier, c'est la première fois que j'ai vraiment l'occasion d'en rencontrer grâce aux CITL et aux Assises de la traduction qui se tiennent une fois par an à Arles. Jusqu'à présent aucun traducteur n'avait contacté une librairie (où je travaillais) pour mettre son travail en avant.
6) Quelle place a la littérature étrangère dans la librairie ? Et la littérature hispanophone en particulier ?
Difficile de répondre, je n'ai pas de chiffres assez affinés pour cela. La partie Actes Sud occupe une bonne place en présence visible et chiffre d'affaires, la partie générale est sous développée par manque de place. Parmi les littératures étrangères, la littérature anglophone prend le plus d'espace. La littérature hispanophone est sous représentée compte tenu de l'ensemble des pays où l'on écrit dans cette langue, mais plus représentée que les pays de l'est de l'Europe ou que l'Asie.
7) Comment faites-vous « connaître » les livres que vous aimez auprès des clients ?
Nous avons mis en place des bandeaux mais rien ne remplace le contact humain de toute façon. Nous essayons de tenir à jour des critiques sur notre site internet et le portail des libraires de la région.
Licence Métiers du livre à l'IUP de Saint Cloud (92) en 2000.
2) Pouvez-vous me présenter brièvement la librairie Actes Sud ?
Environ 300m², 50 000 réf. Située au rez de chaussée de la maison d'édition, c'est une librairie générale, mais elle sert de vitrine à la maison d'édition : toutes les parutions Actes sud sont regroupées d'un côté de la librairie et les autres rayons à part.
3) Comment sont choisis les livres du rayon littérature ?
Comme dans toutes les librairies c'est le libraire qui choisit les livres qu'il décide de commander, de mettre en avant, en fonction des renseignements que les représentants lui fournissent, de sa connaissance de la maison d'édition ou de l'auteur
4) Quels sont les rapports avec les éditeurs ?
A priori « inexistants » : les grands éditeurs passent par une équipe de diffuseurs pour les représenter en librairie. Parfois des réunions sont organisées (plus souvent à Paris) et des liens peuvent se tisser, surtout pour les petits éditeurs qui vont se permettre de rappeler un libraire pour insister sur un titre. Mais (heureusement pour nous) ce n'est pas souvent le cas. Vice-versa, rien n'empêche un libraire de contacter une maison d'édition pour lui faire un retour sur un livre qu'il a lu et beaucoup aimé.
5) Quelles relations éventuelles entretenez-vous avec les auteurs et/ou les traducteurs ?
Je ne peux pas répondre d'une manière générale, il s'agit avant tout d'une rencontre personnelle.
Sinon ce sont des relations dans le cadre de rencontres organisées dans la librairie ou sur des salons. Il est rare qu'un auteur se présente de lui-même, ou sinon c'est pour faire leur pub parce qu'ils sont à compte d'auteur ou publiés par des maisons d'édition qui s'autodiffusent. Quant aux traducteurs, depuis plus de 10 ans que je fais ce métier, c'est la première fois que j'ai vraiment l'occasion d'en rencontrer grâce aux CITL et aux Assises de la traduction qui se tiennent une fois par an à Arles. Jusqu'à présent aucun traducteur n'avait contacté une librairie (où je travaillais) pour mettre son travail en avant.
6) Quelle place a la littérature étrangère dans la librairie ? Et la littérature hispanophone en particulier ?
Difficile de répondre, je n'ai pas de chiffres assez affinés pour cela. La partie Actes Sud occupe une bonne place en présence visible et chiffre d'affaires, la partie générale est sous développée par manque de place. Parmi les littératures étrangères, la littérature anglophone prend le plus d'espace. La littérature hispanophone est sous représentée compte tenu de l'ensemble des pays où l'on écrit dans cette langue, mais plus représentée que les pays de l'est de l'Europe ou que l'Asie.
7) Comment faites-vous « connaître » les livres que vous aimez auprès des clients ?
Nous avons mis en place des bandeaux mais rien ne remplace le contact humain de toute façon. Nous essayons de tenir à jour des critiques sur notre site internet et le portail des libraires de la région.
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