Après avoir imposé aux apprentis traducteurs ces fameux exercices d'écriture spéciaux (avec les mots insolites et parfois bizarres prononcés en cours), je me vois à mon tour prise au piège des promesses idiotes (« Un jour, moi aussi je le ferai »). Mais, afin que l'arroseur soit généreusement arrosé, j'introduirai lesdits mots dans vos propres textes, mes chers amis, légèrement remaniés pour l'occasion, cela va de soi.
Le support sera « À travers les yeux de mon chat ».
Exercice d'écriture spécial pour Caroline, volet 1 : à travers les yeux du chat d'Auréba
Le texte d'Auréba :
Tous les soirs, c’était la même rengaine : je prenais Cachou sur mon épaule pour le mettre à la porte. Dehors, il faisait nuit noire, et lorsqu’il se retournait, j’admirais ses yeux qui scintillaient. Pendant qu’il s’éloignait au fond du jardin, je fermais les volets, puis je m’en allais dans ma chambre.
Le texte « métamorphosé » :
Tous les soirs, pour la Martine, c’était à peu près la même rengaine : espérant sortir du bain d'un dîner trop gourmand et trop arrosé ses précieuses dents du fond, elle prenait Cachou sur son épaule et s'en allait, cahin-caha, faire un petit tour dans l'herbe mouillée de son jardin. Dehors, c'était la nuit noire, et lorsque le chat se retournait, elle ne manquait jamais d'admirer ses yeux qui scintillaient, tel le dos luisant d'un cafard en fuite près de la gueule rougeoyante du four de Blasco Ibáñez. Pendant qu’il s’éloignait, elle fermait les volets, puis s’en retournait dans sa chambre, reprendre avec délice sa lecture d'alors, le Hé zarma, nouveaux contes des mille et une nuits.
Le support sera « À travers les yeux de mon chat ».
Exercice d'écriture spécial pour Caroline, volet 1 : à travers les yeux du chat d'Auréba
Le texte d'Auréba :
Tous les soirs, c’était la même rengaine : je prenais Cachou sur mon épaule pour le mettre à la porte. Dehors, il faisait nuit noire, et lorsqu’il se retournait, j’admirais ses yeux qui scintillaient. Pendant qu’il s’éloignait au fond du jardin, je fermais les volets, puis je m’en allais dans ma chambre.
Le texte « métamorphosé » :
Tous les soirs, pour la Martine, c’était à peu près la même rengaine : espérant sortir du bain d'un dîner trop gourmand et trop arrosé ses précieuses dents du fond, elle prenait Cachou sur son épaule et s'en allait, cahin-caha, faire un petit tour dans l'herbe mouillée de son jardin. Dehors, c'était la nuit noire, et lorsque le chat se retournait, elle ne manquait jamais d'admirer ses yeux qui scintillaient, tel le dos luisant d'un cafard en fuite près de la gueule rougeoyante du four de Blasco Ibáñez. Pendant qu’il s’éloignait, elle fermait les volets, puis s’en retournait dans sa chambre, reprendre avec délice sa lecture d'alors, le Hé zarma, nouveaux contes des mille et une nuits.
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