par julie the sponge
Aujourd'hui, nous avons enfin commencé l'atelier tutoré avec Auréba, Alexis et Olivier… Les mêmes en somme que d'habitude, et cependant bien différents sans les quatre compères qui manquaient, Perrine, Stéphanie, Julie et Vanessa.
Comment était la séance ? Le travail a été dur, parfois âpre, mais certainement fructueux ; dur et âpre parce qu'il a fallu parler des livres, essayer de poser les principaux jalons du fameux "système" (pas facile, n'est-ce pas, chère Auréba ?), encore perdu dans la brume, mais fructueux parce que les lignes de force, celles qu'il faudra suivre sans relâche, se dessinent malgré tout un peu… les bribes du rythme, quelques accents du ton – un minuscule bonhomme de neige, (petit clin d'œil à notre besançonnais / besançonnien / besançois ?), mais déjà une forme ; assez émouvant ce processus de la gestation. Sur le papier, le bilan paraît maigre, quelques mots pour celui-ci, quelques phrases pour l'autre ; en réalité, c'est énorme, peut-être pas encore un pas de géant, mais un pas solide et qui devrait donner confiance à nos traducteurs en herbe.
Voici où nous en sommes, d'un tout premier jet (avec encore bien des questions laissées sans réponse) :
Auréba
Manuel Manzano, Capitán de las sardinas, 2010.
Pourquoi lui avait-il tranché la gorge ? Ensuite, pourquoi est-ce qu'il la mutila…
Alexis
Enrique Rentería, Los delirios de Adrían, 2005.
Marilia, j'aurais aimé être le rival du diable ! Pas Dieu, ça, hors de question, pas non plus un exorciste traqueur de religieuses possédées arrachant leurs vêtements.
Olivier
Pablo Tusset, En el Nombre del cerdo, 2006.
Ni le commissaire principal Pujol ni l'agent Varela n'ont rien avalé quoi que ce soit de solide, en prévision de ce qu'ils pourraient bien trouver au cours de la matinée. Après de route, le commissaire se souvient qu'il a l'estomac vide.
Comment était la séance ? Le travail a été dur, parfois âpre, mais certainement fructueux ; dur et âpre parce qu'il a fallu parler des livres, essayer de poser les principaux jalons du fameux "système" (pas facile, n'est-ce pas, chère Auréba ?), encore perdu dans la brume, mais fructueux parce que les lignes de force, celles qu'il faudra suivre sans relâche, se dessinent malgré tout un peu… les bribes du rythme, quelques accents du ton – un minuscule bonhomme de neige, (petit clin d'œil à notre besançonnais / besançonnien / besançois ?), mais déjà une forme ; assez émouvant ce processus de la gestation. Sur le papier, le bilan paraît maigre, quelques mots pour celui-ci, quelques phrases pour l'autre ; en réalité, c'est énorme, peut-être pas encore un pas de géant, mais un pas solide et qui devrait donner confiance à nos traducteurs en herbe.
Voici où nous en sommes, d'un tout premier jet (avec encore bien des questions laissées sans réponse) :
Auréba
Manuel Manzano, Capitán de las sardinas, 2010.
Pourquoi lui avait-il tranché la gorge ? Ensuite, pourquoi est-ce qu'il la mutila…
Alexis
Enrique Rentería, Los delirios de Adrían, 2005.
Marilia, j'aurais aimé être le rival du diable ! Pas Dieu, ça, hors de question, pas non plus un exorciste traqueur de religieuses possédées arrachant leurs vêtements.
Olivier
Pablo Tusset, En el Nombre del cerdo, 2006.
Ni le commissaire principal Pujol ni l'agent Varela n'ont rien avalé quoi que ce soit de solide, en prévision de ce qu'ils pourraient bien trouver au cours de la matinée. Après de route, le commissaire se souvient qu'il a l'estomac vide.
3 commentaires:
Pour ma part, j'étais curieuse de savoir comment cela se passait : je trouve que la traduction des premiers mots est une question cruciale... En tout cas, ces débuts sont très intéressants, merci de les avoir partager !
PS.: Aussi étonnant que cela puisse paraître, ce sont des bisontins !
Eh oui, Vanessa a raison (je la félicite d'avoir retenu ce nom si étrange) : les habitants de Besançon sont les Bisontins (ça m'aurait plu que cela soit "Byzantins", mais ça aurait porté à confusion donc ils en ont décidé autrement... :D
Pour en revenir sur un sujet tout aussi sérieux, l'atelier tutoré a été vraiment très bien, car c'est vraiment enrichissant aussi de voir les autres travailler, présenter leur travail... il est souvent fait allusion à des choses auxquelles on ne pense pas soi-même.
Je viens confirmer les dires d'Alexis. Une séance intense et enrichissante : que pouvait-on rêver de mieux que de traduire en commun cette première phrase qui nous posait à tous (et particulièrement à moi) problème ?
Je viens juste apporter en commentaire la traduction exacte de ma phrase (Caroline, tes doigts ont dû quelque peu glisser sur les touches...!)
Ni le commissaire Pujol, ni l'agent Varela n'ont avalé quoi que ce soit de solide, en prévision de ce qu'ils pourraient bien trouver au cours de la matinée. Après une heure de route, le commissaire se souvient qu'il a l'estomac vide.
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