Suite à des demandes répétées de l'une d'entre vous, inquiète de la forme que doit prendre son rapport de stage, je refais une petite mise au point sur le sujet.
Je commence par vous rappeler qu'il doit comporter une douzaine de pages.
En quoi consiste-t-il exactement ?
Une première remarque s'impose : il n'y a pas de rapport de stage type… sinon, on ne vous demanderait pas d'en rédiger un et cela ne constituerait pas l'une des pièces majeures de l'évaluation. C'est donc bien une expérience personnelle que l'on souhaite lire. Comprenez par là que c'est à chacun de démontrer ce qu'il a retenu de sa formation aussi dans sa façon de "témoigner" de cette expérience-là. Il est essentiel pour nous de voir qu'il en a effectivement tiré quelque chose, par-delà un simple catalogue d'anecdotes, voire de récriminations. La première question à vous poser est toujours la raison pour laquelle on vous demande de vous soumettre à un exercice, quel qu'il soit ; en l'occurrence, il s'agit de rendre compte de ce que vous aurez fait, concrètement ou non, au cours de ces 4 à 7 semaines dans le milieu de l'édition. Sans doute ne vous confiera-t-on pas les mêmes tâches à toutes et serez-vous confrontées à des méthodes différentes, du simple fait que les éditeurs ne fonctionnent pas tous de façon identique, loin de là – cela dépendra sans doute de leur taille, de leur implantation géographique, de leur ancienneté, de leur ligne éditorial, de leur manière de se diffuser, etc. Ce sera à vous d'exposer et d'expliquer le travail que l'on vous aura confié dans l'ensemble de l'architecture et de la politique de la maison dans laquelle vous serez accueillie. Après quelques jours sur place, vous vous rendrez compte que les activités de l'équipe sont diverses, parfois surprenantes pour quelqu'un d'étranger à ce "mundillo", mais peuvent être sériées en 3 ou 4 catégories. Il faudra, par conséquent, mettre en évidence ce que vous aurez vu, entendu, fait, compris et appris dans ces différents volets du métier d'éditeur. L'intérêt étant de parvenir à la conclusion de ce que cela aura directement ou indirectement apporté au traducteur que vous êtes et qui, si tout se passe bien, ne cessera pas d'être en contact avec un ou des éditeurs. Le fait d'avoir perçu les choses de l'intérieur, de vous être mises à la place de l'autre, vous évitera peut-être des erreurs (diplomatiques, par exemple), vous rendra peut-être plus prudentes mais également plus compréhensives. Croyez-moi, le cliché du méchant éditeur vivant sur le dos des auteurs à la dent dure… alors que c'est très très très loin de la réalité de 99% des maisons d'édition françaises. Résumons tout cela en une phrase : qu'est-ce que j'ai compris qui me permettra de mieux mener à bien mon projet de devenir traducteur et de le rester de longues et belles années durant ?
Je commence par vous rappeler qu'il doit comporter une douzaine de pages.
En quoi consiste-t-il exactement ?
Une première remarque s'impose : il n'y a pas de rapport de stage type… sinon, on ne vous demanderait pas d'en rédiger un et cela ne constituerait pas l'une des pièces majeures de l'évaluation. C'est donc bien une expérience personnelle que l'on souhaite lire. Comprenez par là que c'est à chacun de démontrer ce qu'il a retenu de sa formation aussi dans sa façon de "témoigner" de cette expérience-là. Il est essentiel pour nous de voir qu'il en a effectivement tiré quelque chose, par-delà un simple catalogue d'anecdotes, voire de récriminations. La première question à vous poser est toujours la raison pour laquelle on vous demande de vous soumettre à un exercice, quel qu'il soit ; en l'occurrence, il s'agit de rendre compte de ce que vous aurez fait, concrètement ou non, au cours de ces 4 à 7 semaines dans le milieu de l'édition. Sans doute ne vous confiera-t-on pas les mêmes tâches à toutes et serez-vous confrontées à des méthodes différentes, du simple fait que les éditeurs ne fonctionnent pas tous de façon identique, loin de là – cela dépendra sans doute de leur taille, de leur implantation géographique, de leur ancienneté, de leur ligne éditorial, de leur manière de se diffuser, etc. Ce sera à vous d'exposer et d'expliquer le travail que l'on vous aura confié dans l'ensemble de l'architecture et de la politique de la maison dans laquelle vous serez accueillie. Après quelques jours sur place, vous vous rendrez compte que les activités de l'équipe sont diverses, parfois surprenantes pour quelqu'un d'étranger à ce "mundillo", mais peuvent être sériées en 3 ou 4 catégories. Il faudra, par conséquent, mettre en évidence ce que vous aurez vu, entendu, fait, compris et appris dans ces différents volets du métier d'éditeur. L'intérêt étant de parvenir à la conclusion de ce que cela aura directement ou indirectement apporté au traducteur que vous êtes et qui, si tout se passe bien, ne cessera pas d'être en contact avec un ou des éditeurs. Le fait d'avoir perçu les choses de l'intérieur, de vous être mises à la place de l'autre, vous évitera peut-être des erreurs (diplomatiques, par exemple), vous rendra peut-être plus prudentes mais également plus compréhensives. Croyez-moi, le cliché du méchant éditeur vivant sur le dos des auteurs à la dent dure… alors que c'est très très très loin de la réalité de 99% des maisons d'édition françaises. Résumons tout cela en une phrase : qu'est-ce que j'ai compris qui me permettra de mieux mener à bien mon projet de devenir traducteur et de le rester de longues et belles années durant ?
1 commentaire:
Merci Caroline pour ces précisions !
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