Étaient présentes (dans la grande salle H 113), de gauche à droite – et j’espère n’oublier personne : Nathalie (« ancienne apprentie », promo Anne Dacier, membre de l’association CAT), Laëtitia (« ancienne / nouvelle » apprentie… car il lui reste quelques petites choses à faire pour obtenir son diplôme. Ça ne devrait pas être difficile) et les « nouvelles » – dans lesquelles j’inclus, volontairement sans distinction, nos deux Tradabordiennes encore sur liste d’attente, en espérant qu’elles pourront finalement intégrer la formation –, Coralie, Barbara, Chloé, Amélie, Odile et Émeline. À la question – que se posent peut-être celles et ceux qui suivent de près nos affaires – de savoir ce que devient Anne-Pauline Crepet, la quatrième apprentie retenue lors du test de juin, je réponds : figurez-vous que je n’en sais rien. J’ai tenté de la contacter à plusieurs reprises, en vain. Aurait-elle finalement renoncé à faire partie de l’aventure ? J’espère avoir la réponse rapidement… Pour certaines, ce n’est pas secondaire.
Que s’est-il passé ?
Tout d’abord – et à mon grand regret, je l’avoue bien volontiers – Odile nous a annoncé que finalement, tout bien pesé, elle préférait renoncer à suivre la formation… pour des raisons autant professionnelles que personnelles. Je comprends sa décision. La promo perd une bonne traductrice, mais nous nous consolons de la promesse qu’elle nous a faite de ne pas quitter Tradabordo.
Et à présent, une remarque préalable s’impose : pour l’habituée (je suis sûre que Nathalie confirmera, elle qui a assisté à tout, avec ses yeux calmes de sage… maya ? Inca ?), on voyait que c’était la première réunion… À quoi ? Personne n’osait se jeter sur les victuailles – gâteau marbré (Chloé, je te signale que tu es partie sans m’en donner une part, alors que tu sais que c’est un souvenir d’enfance précieux ; te voilà condamnée à en apporter un autre la prochaine fois), assortiments de biscuits, salade de fruits (bonne idée de Laëtitia), incontournables Montoises… et quantité industrielle de petits sachets de bonbons – qui trônaient à un bout de la table. Le tout arrosé d’un excellent… sirop de melon. Personnellement, je n’avais jamais goûté et c’est délicieux. Merci Barbara ! Rassurez-vous, je ne vais pas renoncer au Coca light pour autant. Et donc, oui, j’ai dû insister plusieurs fois, et presque me fâcher, avant qu’une main timide se tende, enfin… et d’ailleurs, les appétits ont été modestes. Voilà une première barrière à franchir – celle des papilles – pour libérer les talents de ces futures traductrices. Goûter les mets, goûter les mots… un vieux cliché, certes, mais il y a certainement de cela chez nos jeunes timides. Mes amies, il va falloir prendre tout cela, phrases sucrées, phrases salées, phrases acides, phrases amères… à pleine bouche, à pleines mains… Pas de fadeur en traduction !
Et quoi d’autre ?
Chacune s’est évidemment présentée… Mais là, je leur laisse la parole. Car vous vous souvenez que j’attends – toujours ! – une fiche individuelle, avec photo de surcroît (pour l’heure celle d’Amélie et de Coralie) : qui suis-je ? D’où je viens ? Ce que j’attends de la formation ? Et… ce qui me passe par la tête. Amélie, tu as déjà en partie répondu… alors envoie un petit CV, en y ajoutant ce que tu veux. J'ouvre une parenthèse pour toi : j'ai été heureuse de faire ta connaissance… car tu étais la seule « extérieure » – on te l'a assez répété… mais promis, maintenant, c'est fini. Tu fais partie de la troupe.
Puis, j’ai pris la parole, toujours aussi bavarde, et blablabla et blablabla…, pour des mises en garde (non, on ne peut pas suivre la formation à distance ! Avec en soutien l’éternel exemple de l’apprenti menuisier. Oui, une assiduité totale est exigée, y compris quand vous pensez que certains enseignements dispensés sont déjà connus de vous parce que vous les avez suivis ailleurs ! Cette formation est un échafaudage dont aucune pièce ne peut manquer sans risque de déséquilibrer l'ensemble. En effet, vous allez beaucoup travailler, « être pressés comme des citrons », pour reprendre l’expression en l’occurrence très adéquate d’Émeline), des précisions (par exemple sur l’évaluation finale de l’année, le choix du texte pour sa traduction longue, la manière de trouver un stage – là, Nathalie a apporté des réponses précieuses –, les rapports avec le tuteur), quelques explications (par exemple sur le contenu des cours) et globalement une discussion sur la traduction, avec une ébauche de ses enjeux… de ces moments de grands bonheurs qu’elle nous apporte, mais également de désarroi – quand on bute pendant des semaines sur un problème, parfois minuscule, quand il faut abandonner son texte derrière soi parce que l’heure de la séparation a sonné et qu’on doit accepter de le remettre à son véritable propriétaire : l’éditeur – ou de lassitde – quand se rend compte qu’une énième relecture est nécessaire alors qu’on voudrait passer à autre chose.
Il y a eu des questions aussi… Si d’autres vous viennent à l’esprit rétrospectivement, n’hésitez pas à les poser.
Et nous nous sommes quittées, poussées par le flot des enseignants du département conviés à une réunion d'UFR, impatientes de commencer. Pas avant septembre ! Mais en attendant, ne vous inquiétez pas, il y aura de quoi s'occuper.
Peut-être une ou deux ou trois… des présentes pourraient-elles apporter leur grain de sel à mon compte rendu ; car j’ai certainement omis quantité de choses.
Contente de cette première réunion !
Que s’est-il passé ?
Tout d’abord – et à mon grand regret, je l’avoue bien volontiers – Odile nous a annoncé que finalement, tout bien pesé, elle préférait renoncer à suivre la formation… pour des raisons autant professionnelles que personnelles. Je comprends sa décision. La promo perd une bonne traductrice, mais nous nous consolons de la promesse qu’elle nous a faite de ne pas quitter Tradabordo.
Et à présent, une remarque préalable s’impose : pour l’habituée (je suis sûre que Nathalie confirmera, elle qui a assisté à tout, avec ses yeux calmes de sage… maya ? Inca ?), on voyait que c’était la première réunion… À quoi ? Personne n’osait se jeter sur les victuailles – gâteau marbré (Chloé, je te signale que tu es partie sans m’en donner une part, alors que tu sais que c’est un souvenir d’enfance précieux ; te voilà condamnée à en apporter un autre la prochaine fois), assortiments de biscuits, salade de fruits (bonne idée de Laëtitia), incontournables Montoises… et quantité industrielle de petits sachets de bonbons – qui trônaient à un bout de la table. Le tout arrosé d’un excellent… sirop de melon. Personnellement, je n’avais jamais goûté et c’est délicieux. Merci Barbara ! Rassurez-vous, je ne vais pas renoncer au Coca light pour autant. Et donc, oui, j’ai dû insister plusieurs fois, et presque me fâcher, avant qu’une main timide se tende, enfin… et d’ailleurs, les appétits ont été modestes. Voilà une première barrière à franchir – celle des papilles – pour libérer les talents de ces futures traductrices. Goûter les mets, goûter les mots… un vieux cliché, certes, mais il y a certainement de cela chez nos jeunes timides. Mes amies, il va falloir prendre tout cela, phrases sucrées, phrases salées, phrases acides, phrases amères… à pleine bouche, à pleines mains… Pas de fadeur en traduction !
Et quoi d’autre ?
Chacune s’est évidemment présentée… Mais là, je leur laisse la parole. Car vous vous souvenez que j’attends – toujours ! – une fiche individuelle, avec photo de surcroît (pour l’heure celle d’Amélie et de Coralie) : qui suis-je ? D’où je viens ? Ce que j’attends de la formation ? Et… ce qui me passe par la tête. Amélie, tu as déjà en partie répondu… alors envoie un petit CV, en y ajoutant ce que tu veux. J'ouvre une parenthèse pour toi : j'ai été heureuse de faire ta connaissance… car tu étais la seule « extérieure » – on te l'a assez répété… mais promis, maintenant, c'est fini. Tu fais partie de la troupe.
Puis, j’ai pris la parole, toujours aussi bavarde, et blablabla et blablabla…, pour des mises en garde (non, on ne peut pas suivre la formation à distance ! Avec en soutien l’éternel exemple de l’apprenti menuisier. Oui, une assiduité totale est exigée, y compris quand vous pensez que certains enseignements dispensés sont déjà connus de vous parce que vous les avez suivis ailleurs ! Cette formation est un échafaudage dont aucune pièce ne peut manquer sans risque de déséquilibrer l'ensemble. En effet, vous allez beaucoup travailler, « être pressés comme des citrons », pour reprendre l’expression en l’occurrence très adéquate d’Émeline), des précisions (par exemple sur l’évaluation finale de l’année, le choix du texte pour sa traduction longue, la manière de trouver un stage – là, Nathalie a apporté des réponses précieuses –, les rapports avec le tuteur), quelques explications (par exemple sur le contenu des cours) et globalement une discussion sur la traduction, avec une ébauche de ses enjeux… de ces moments de grands bonheurs qu’elle nous apporte, mais également de désarroi – quand on bute pendant des semaines sur un problème, parfois minuscule, quand il faut abandonner son texte derrière soi parce que l’heure de la séparation a sonné et qu’on doit accepter de le remettre à son véritable propriétaire : l’éditeur – ou de lassitde – quand se rend compte qu’une énième relecture est nécessaire alors qu’on voudrait passer à autre chose.
Il y a eu des questions aussi… Si d’autres vous viennent à l’esprit rétrospectivement, n’hésitez pas à les poser.
Et nous nous sommes quittées, poussées par le flot des enseignants du département conviés à une réunion d'UFR, impatientes de commencer. Pas avant septembre ! Mais en attendant, ne vous inquiétez pas, il y aura de quoi s'occuper.
Peut-être une ou deux ou trois… des présentes pourraient-elles apporter leur grain de sel à mon compte rendu ; car j’ai certainement omis quantité de choses.
Contente de cette première réunion !
6 commentaires:
étaient présentes, non ?
Merci anonyme… trop peu de sommeil !
Compréhensible mais nuisible à la bonne lecture (pour autre coquille je ne me permets pas mais là ça m'a fait mal aux yeux)
Bonne route aux Tradabordiennes-et-diens, peut-être un jour ??
Il faut se permette, a fortiori quand ça fait mal aux yeux…
OK : permettre
Hi
Bon, je vais prendre un café…
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