par Eiimeon
Huguette se réveilla en sursaut. Elle crut entendre le son cristallin de la petite cloche du portail mais elle ne sut pas très bien si elle rêvait ou si celle-là avait vraiment tinté.
Elle regarda son réveil. La petite aiguille pointait sur le quatre. Elle porta ensuite son regard sur son mari : il dormait profondément. Huguette décida de se rendormir quand la cloche sonna à nouveau. Elle se leva et jeta un coup d’œil par la fenêtre. Elle aperçu le facteur et enfila un peignoir à la hâte pour ne pas prendre froid.
— Que se passe t-il ?
— Bien le bonjour, madame !
— Mais enfin ! Il est quatre heures du matin !!
— Madame, vous devriez le savoir, il n’y a pas d’heure pour lire de la poésie.
— De la… ? Bon… Mettez-moi le courrier dans la boîte, je le prendrai plus tard. Je retourne me coucher.
— Enfin, Huguette, ne partez pas si vite… Je sais que la poésie vous passionne. Laissez-vous tenter. S’il vous plaît…
— Moi ? Mais…
— Oui, vous ! Il ne vous en coûtera qu’une seule pièce de monnaie. Pour deux quatrains et deux tercets, avouez que c’est donné !
Huguette lui rit au nez :
— Et que vais-je faire de vos sonnets à l’heure qu’il est ? Pardonnez-moi monsieur, je tombe de sommeil…
— Oh non ! Restez ! Et cessez donc de marmonner.
— Bon… Et de quoi traitent vos poèmes mon cher postier ?
— D’Amour. Celui-ci parle d’ailleurs d’un chevalier chevauchant son destrier ailé et qui se trouve un jour désarçonné. Sa princesse à son réveil le retrouve blessé et tout décontenancé. L’amoureux ridiculisé choisit de fuir le pays de sa bien-aimée. Mais de ce qui advint de ces deux amants, je ne saurais vous le conter. Pour ceci, il faut payer.
— Bien, bien…
Huguette lui tendit alors une pièce qui semblait être apparue à l’instant dans sa poche. Elle ne réfléchit pas longtemps à ce détail et préféra rentrer au chaud.
Lorsqu’elle se réveilla, la pauvre femme était seule.
À côté d’elle, sur le chevet, se trouvait un petit papier plié.
Elle l’ouvrit et découvrit sous la forme d’un sonnet les adieux de son mari parti dans la nuit.
Elle regarda son réveil. La petite aiguille pointait sur le quatre. Elle porta ensuite son regard sur son mari : il dormait profondément. Huguette décida de se rendormir quand la cloche sonna à nouveau. Elle se leva et jeta un coup d’œil par la fenêtre. Elle aperçu le facteur et enfila un peignoir à la hâte pour ne pas prendre froid.
— Que se passe t-il ?
— Bien le bonjour, madame !
— Mais enfin ! Il est quatre heures du matin !!
— Madame, vous devriez le savoir, il n’y a pas d’heure pour lire de la poésie.
— De la… ? Bon… Mettez-moi le courrier dans la boîte, je le prendrai plus tard. Je retourne me coucher.
— Enfin, Huguette, ne partez pas si vite… Je sais que la poésie vous passionne. Laissez-vous tenter. S’il vous plaît…
— Moi ? Mais…
— Oui, vous ! Il ne vous en coûtera qu’une seule pièce de monnaie. Pour deux quatrains et deux tercets, avouez que c’est donné !
Huguette lui rit au nez :
— Et que vais-je faire de vos sonnets à l’heure qu’il est ? Pardonnez-moi monsieur, je tombe de sommeil…
— Oh non ! Restez ! Et cessez donc de marmonner.
— Bon… Et de quoi traitent vos poèmes mon cher postier ?
— D’Amour. Celui-ci parle d’ailleurs d’un chevalier chevauchant son destrier ailé et qui se trouve un jour désarçonné. Sa princesse à son réveil le retrouve blessé et tout décontenancé. L’amoureux ridiculisé choisit de fuir le pays de sa bien-aimée. Mais de ce qui advint de ces deux amants, je ne saurais vous le conter. Pour ceci, il faut payer.
— Bien, bien…
Huguette lui tendit alors une pièce qui semblait être apparue à l’instant dans sa poche. Elle ne réfléchit pas longtemps à ce détail et préféra rentrer au chaud.
Lorsqu’elle se réveilla, la pauvre femme était seule.
À côté d’elle, sur le chevet, se trouvait un petit papier plié.
Elle l’ouvrit et découvrit sous la forme d’un sonnet les adieux de son mari parti dans la nuit.
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