Querida mujercita mía: Siempre me dices que te cuente cosas de mis viajes. Créeme, esto es lo más tonto del mundo; todos los puertos son iguales y, naturalmente, todos los países son los mismos; si no fuese por la lejanía que me separa de ti, me figuraría estar en nuestro puerto y surcando nuestro mar constantemente; hace más calor, hace más frío, según; pero eso también lo tenéis vosotros naturalmente, sin moveros, con el invierno y el verano, no como nosotros, que parece que nos los vayamos fabricando a placer.
El no poder vivir contigo en nuestra casa, es lo que me hace notar las distancias; miro el mapa y me digo; estoy a tantas horas de las zapatillas rojas con bordados negros, que me regalaste para mi santo, hace dos años. Pero, referente a cuanto me preguntas acerca de impresiones nuevas, te repito que todo es igual a nuestro puerto y a nuestro mar. Lo demás, querida, son historias.
El no poder vivir contigo en nuestra casa, es lo que me hace notar las distancias; miro el mapa y me digo; estoy a tantas horas de las zapatillas rojas con bordados negros, que me regalaste para mi santo, hace dos años. Pero, referente a cuanto me preguntas acerca de impresiones nuevas, te repito que todo es igual a nuestro puerto y a nuestro mar. Lo demás, querida, son historias.
Max Aub, La uña
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Julie nous propose sa traduction :
Ma petite femme chérie :
Tu me demandes sans arrêt de te raconter des anecdotes de mes voyages. Crois-moi, c’est la chose la plus bête du monde ; tous les ports sont identiques et naturellement, tous les pays sont les mêmes. Si une telle distance ne me séparait pas de toi, je jurerais me trouver dans notre port et être constamment en train de sillonner notre mer. Il se met à faire plus chaud, il se met à faire plus froid, c’est selon ; mais vous ressentez certainement ceci vous aussi, sans vous déplacer, grâce à l’hiver et à l’été. Pas comme nous qui avons l’air de nous les fabriquer à l’envi. Ne pas pouvoir vivre avec toi dans notre maison est ce qui me fait ressentir l’éloignement : je regarde la carte et je me dis que je suis à tant d’heures des chaussons rouges brodés de noir que tu m’as offerts pour ma fête, il y a deux ans. Cependant, en ce qui concerne toutes les questions que tu me poses à propos de nouvelles impressions, je te répète que tout est semblable à notre port et à notre mer. Le reste, ma chérie, ce sont des histoires.
Ma petite femme chérie :
Tu me demandes sans arrêt de te raconter des anecdotes de mes voyages. Crois-moi, c’est la chose la plus bête du monde ; tous les ports sont identiques et naturellement, tous les pays sont les mêmes. Si une telle distance ne me séparait pas de toi, je jurerais me trouver dans notre port et être constamment en train de sillonner notre mer. Il se met à faire plus chaud, il se met à faire plus froid, c’est selon ; mais vous ressentez certainement ceci vous aussi, sans vous déplacer, grâce à l’hiver et à l’été. Pas comme nous qui avons l’air de nous les fabriquer à l’envi. Ne pas pouvoir vivre avec toi dans notre maison est ce qui me fait ressentir l’éloignement : je regarde la carte et je me dis que je suis à tant d’heures des chaussons rouges brodés de noir que tu m’as offerts pour ma fête, il y a deux ans. Cependant, en ce qui concerne toutes les questions que tu me poses à propos de nouvelles impressions, je te répète que tout est semblable à notre port et à notre mer. Le reste, ma chérie, ce sont des histoires.
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Vanessa nous propose sa traduction :
Ma chère petite femme :
Tu me réclames toujours le récit détaillé de mes voyages. Crois-moi, c'est là la chose la plus absurde qui soit ; tous les ports se ressemblent et, bien sûr, tous les pays sont les mêmes. S'il n'y avait pas cette distance qui me sépare de toi, j'aurais l'impression de me trouver dans notre port, sillonnant sans cesse notre mer. Il fait toujours plus chaud, ou plus froid, cela dépend. Mais cela aussi, vous l'avez naturellement, sans vous déplacer, avec l'hiver et puis l'été. Pour nous ce n'est pas pareil, on dirait qu'on se le façonne au gré des envies.
Le fait de ne pas pouvoir vivre avec toi dans notre maison me fait me rendre compte de la distance. Je regarde la carte, et je me dis : je suis à tant d'heures des chaussons rouges aux bords noirs, que tu m'as offerts il y a deux ans pour ma fête. Enfin, pour toutes les questions que tu me poses sur d'éventuelles impressions nouvelles, je te répète que tout ici est identique à notre port, et à notre mer. Le reste, chérie, ce sont des histoires.
Ma chère petite femme :
Tu me réclames toujours le récit détaillé de mes voyages. Crois-moi, c'est là la chose la plus absurde qui soit ; tous les ports se ressemblent et, bien sûr, tous les pays sont les mêmes. S'il n'y avait pas cette distance qui me sépare de toi, j'aurais l'impression de me trouver dans notre port, sillonnant sans cesse notre mer. Il fait toujours plus chaud, ou plus froid, cela dépend. Mais cela aussi, vous l'avez naturellement, sans vous déplacer, avec l'hiver et puis l'été. Pour nous ce n'est pas pareil, on dirait qu'on se le façonne au gré des envies.
Le fait de ne pas pouvoir vivre avec toi dans notre maison me fait me rendre compte de la distance. Je regarde la carte, et je me dis : je suis à tant d'heures des chaussons rouges aux bords noirs, que tu m'as offerts il y a deux ans pour ma fête. Enfin, pour toutes les questions que tu me poses sur d'éventuelles impressions nouvelles, je te répète que tout ici est identique à notre port, et à notre mer. Le reste, chérie, ce sont des histoires.
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Alexis nous propose sa traduction :
Mon adorable petite femme : tu me demandes toujours de te raconter mes voyages. Crois-moi, cela est le plus idiot du monde ; tous les ports se ressemblent et, naturellement, tous les pays sont les mêmes. S'il n'y avait pas cette distance qui me sépare de toi, je m'imaginerais dans notre port à sillonner notre mer constamment ; il fait plus chaud, il fait plus froid, c'est selon ; mais cela bien sûr vous l'avez vous aussi, sans rien faire, avec l'hiver et l'été, pas comme nous, car il semble nous ayons à nous le fabriquer à l'envie. Ne pas pouvoir vivre avec toi dans notre maison, c'est ce qui me fait remarquer les distances ; je regarde la carte et me dis ; je me trouve à tellement d'heures des chaussons rouges bordés de noir que tu m'as offerts pour ma fête, il y a deux ans. Mais, concernant ta demande à propos des nouvelles impressions, je te répète que tout est semblable à notre port et à notre mer. Le reste, ma chérie, ce sont des histoires.
Mon adorable petite femme : tu me demandes toujours de te raconter mes voyages. Crois-moi, cela est le plus idiot du monde ; tous les ports se ressemblent et, naturellement, tous les pays sont les mêmes. S'il n'y avait pas cette distance qui me sépare de toi, je m'imaginerais dans notre port à sillonner notre mer constamment ; il fait plus chaud, il fait plus froid, c'est selon ; mais cela bien sûr vous l'avez vous aussi, sans rien faire, avec l'hiver et l'été, pas comme nous, car il semble nous ayons à nous le fabriquer à l'envie. Ne pas pouvoir vivre avec toi dans notre maison, c'est ce qui me fait remarquer les distances ; je regarde la carte et me dis ; je me trouve à tellement d'heures des chaussons rouges bordés de noir que tu m'as offerts pour ma fête, il y a deux ans. Mais, concernant ta demande à propos des nouvelles impressions, je te répète que tout est semblable à notre port et à notre mer. Le reste, ma chérie, ce sont des histoires.
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Stéphanie nous propose sa traduction :
Ma chère et tendre : Tu me demandes de te raconter mes souvenirs de voyage. Crois-moi, c'est la chose la plus stupide qui soit ; tous les ports sont identiques et il va de soi que tous les pays sont les mêmes. Si ce n'était par la distance qui me sépare de toi, je m'imaginerais dans notre port ou sillonnant notre mer sans relâche. Il fait parfois plus chaud, il fait parfois plus froid, c'est selon ; mais vous avez le même phénomène, sans avoir à vous déplacer, avec l'hiver et l'été, contrairement à nous, qui semblons les façonner à notre gré.
L'impossibilité de vivre à tes côtés dans notre maison me fait ressentir notre éloignement. Je regarde le planisphère et je pense : je me trouve à tant d'heures des chaussons rouges brodés de noir que tu m'as offerts pour ma fête, il y a deux ans. Mais, à propos de tes nombreuses questions concernant de nouvelles impressions, je te répète que tout est identique à notre port et à notre mer. Le reste, ma chérie, ne sont que des histoires.
Ma chère et tendre : Tu me demandes de te raconter mes souvenirs de voyage. Crois-moi, c'est la chose la plus stupide qui soit ; tous les ports sont identiques et il va de soi que tous les pays sont les mêmes. Si ce n'était par la distance qui me sépare de toi, je m'imaginerais dans notre port ou sillonnant notre mer sans relâche. Il fait parfois plus chaud, il fait parfois plus froid, c'est selon ; mais vous avez le même phénomène, sans avoir à vous déplacer, avec l'hiver et l'été, contrairement à nous, qui semblons les façonner à notre gré.
L'impossibilité de vivre à tes côtés dans notre maison me fait ressentir notre éloignement. Je regarde le planisphère et je pense : je me trouve à tant d'heures des chaussons rouges brodés de noir que tu m'as offerts pour ma fête, il y a deux ans. Mais, à propos de tes nombreuses questions concernant de nouvelles impressions, je te répète que tout est identique à notre port et à notre mer. Le reste, ma chérie, ne sont que des histoires.
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Olivier nous propose sa traduction :
Ma chère petite femme :
Tu me demandes toujours de te raconter mes souvenirs de voyage. Crois-moi, il n'y a rien de plus inintéressant. Tous les ports se ressemblent et, par conséquent, tous les pays sont les mêmes. Si ce n'était la distance qui me sépare de toi, je m'imaginerais dans notre port, sillonnant sans cesse les flots de notre mer. Il fait plus chaud, il fait plus froid, c'est selon ; mais vous aussi, sans vous déplacer, avec l'hiver et l'été, tout naturellement vous avez la même chose, contrairement à nous qui créons, semble-t-il, les saisons à notre fantaisie.
Le fait de ne pouvoir vivre à tes côtés dans notre maison, voilà ce qui me fait ressentir l'éloignement. Je regarde la carte du monde et je me dis : « Je suis à des heures de ces chaussures rouges ornées de noir que tu m'as offertes pour ma fête, il y a deux ans ».
Mais, en ce qui concerne tes questions au sujet de mes impressions nouvelles, je te répète que tout est identique à notre port et à notre mer. Le reste, chérie, ce sont des histoires.
Ma chère petite femme :
Tu me demandes toujours de te raconter mes souvenirs de voyage. Crois-moi, il n'y a rien de plus inintéressant. Tous les ports se ressemblent et, par conséquent, tous les pays sont les mêmes. Si ce n'était la distance qui me sépare de toi, je m'imaginerais dans notre port, sillonnant sans cesse les flots de notre mer. Il fait plus chaud, il fait plus froid, c'est selon ; mais vous aussi, sans vous déplacer, avec l'hiver et l'été, tout naturellement vous avez la même chose, contrairement à nous qui créons, semble-t-il, les saisons à notre fantaisie.
Le fait de ne pouvoir vivre à tes côtés dans notre maison, voilà ce qui me fait ressentir l'éloignement. Je regarde la carte du monde et je me dis : « Je suis à des heures de ces chaussures rouges ornées de noir que tu m'as offertes pour ma fête, il y a deux ans ».
Mais, en ce qui concerne tes questions au sujet de mes impressions nouvelles, je te répète que tout est identique à notre port et à notre mer. Le reste, chérie, ce sont des histoires.
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Perrine nous propose sa traduction :
Ma chère petite femme : tu me demandes toujours de te raconter des anecdotes sur mes voyages. Crois-moi, ce sont les plus absurdes au monde ; tous les ports sont identiques, et, bien entendu, tous les pays se ressemblent ; si la distance qui me sépare de toi n'existait pas, j'aurais l'impression d'être dans notre port et de sillonner notre mer constamment ; il fait plus chaud, il fait plus froid, cela dépend ; mais ceci aussi vous connaissez, naturellement, sans vous déplacer, grâce à l'hiver et l'été, alors que nous, on dirait que nous nous les inventons petit à petit à notre guise.
C'est le fait de ne pouvoir vivre dans notre maison à tes côtés qui me permet de réaliser les distances ; j'observe la carte et je me dis : je me trouve à tant d'heures des chaussons rouges bordés de noir que tu m'as offerts pour ma fête, il y a deux ans. En revanche, en ce qui concerne tes interrogations au sujet de nouvelles impressions, je te répète que tout est identique à notre port et à notre mer. Le reste, ma chérie, ne sont que des histoires.
Ma chère petite femme : tu me demandes toujours de te raconter des anecdotes sur mes voyages. Crois-moi, ce sont les plus absurdes au monde ; tous les ports sont identiques, et, bien entendu, tous les pays se ressemblent ; si la distance qui me sépare de toi n'existait pas, j'aurais l'impression d'être dans notre port et de sillonner notre mer constamment ; il fait plus chaud, il fait plus froid, cela dépend ; mais ceci aussi vous connaissez, naturellement, sans vous déplacer, grâce à l'hiver et l'été, alors que nous, on dirait que nous nous les inventons petit à petit à notre guise.
C'est le fait de ne pouvoir vivre dans notre maison à tes côtés qui me permet de réaliser les distances ; j'observe la carte et je me dis : je me trouve à tant d'heures des chaussons rouges bordés de noir que tu m'as offerts pour ma fête, il y a deux ans. En revanche, en ce qui concerne tes interrogations au sujet de nouvelles impressions, je te répète que tout est identique à notre port et à notre mer. Le reste, ma chérie, ne sont que des histoires.
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Sonita nous propose sa traduction :
Ma petite femme chérie : tu me demandes toujours de te raconter des choses sur mes voyages. Crois-moi, ça c’est la chose la plus bête au monde ; tous les ports se ressemblent et, par conséquent, tous les pays sont les mêmes ; si ce n’était l’éloignement qui me sépare de toi, j’aurais l’impression d’être dans notre port en sillonnant notre mer en permanence ; il fait plus chaud, il faut plus froid, c’est selon, mais vous aussi vous l’avez, naturellement, sans bouger, avec l’hiver et l’été, pas comme nous, qu’on aurait dit qu’on les fabrique à volonté.
Le fait de ne pas pouvoir vivre avec toi chez nous, c’est ce qui me fait remarquer les distances ; je regarde la carte et je me dis : je suis à tellement d’heures des tennis rouges avec des broderies noires que tu m’as offerts pour ma fête, il y a deux ans. Mais, en ce qui concerne ce que tu me demandes sur les nouvelles impressions, je te répète que tout ressemble à notre port et à notre mer. Tout le reste, ma chérie, ce sont des histoires.
Ma petite femme chérie : tu me demandes toujours de te raconter des choses sur mes voyages. Crois-moi, ça c’est la chose la plus bête au monde ; tous les ports se ressemblent et, par conséquent, tous les pays sont les mêmes ; si ce n’était l’éloignement qui me sépare de toi, j’aurais l’impression d’être dans notre port en sillonnant notre mer en permanence ; il fait plus chaud, il faut plus froid, c’est selon, mais vous aussi vous l’avez, naturellement, sans bouger, avec l’hiver et l’été, pas comme nous, qu’on aurait dit qu’on les fabrique à volonté.
Le fait de ne pas pouvoir vivre avec toi chez nous, c’est ce qui me fait remarquer les distances ; je regarde la carte et je me dis : je suis à tellement d’heures des tennis rouges avec des broderies noires que tu m’as offerts pour ma fête, il y a deux ans. Mais, en ce qui concerne ce que tu me demandes sur les nouvelles impressions, je te répète que tout ressemble à notre port et à notre mer. Tout le reste, ma chérie, ce sont des histoires.
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Mélissa nous propose sa traduction :
Ma petite femme chérie : tu veux toujours que je te raconte des choses sur mes voyages. Crois moi, c’est la chose la plus idiote qu’il existe au monde ; tous les ports se ressemblent et, naturellement, tous les pays sont les mêmes ; si ce n’était pas à cause de la distance qui me sépare de toi, je m’imaginerais nous trouvant sur notre port et sillonnant sans cesse notre mer ; il fait plus chaud, il fait plus froid, ça dépend ; mais ça aussi vous le subissez aussi naturellement, sans vous déplacer, avec l’hiver et l’été, pas comme nous, qu’il semble que nous nous les fabriquons petit à petit à plaisir.
Le fait de ne pas pouvoir vivre avec toi chez nous est ce qui me rappelle notre éloignement ; je regarde la carte et je me dit : je suis si loin des petites chaussures rouges à bords noirs que tu m’as offertes il y a deux ans, pour ma fête. Mais, revenons à nos moutons, lorsque tu me questionnes sur des nouvelles impressions, je te répète que tout est identique à notre port et à notre mer. Le reste, chérie, c’est des histoires.
***Ma petite femme chérie : tu veux toujours que je te raconte des choses sur mes voyages. Crois moi, c’est la chose la plus idiote qu’il existe au monde ; tous les ports se ressemblent et, naturellement, tous les pays sont les mêmes ; si ce n’était pas à cause de la distance qui me sépare de toi, je m’imaginerais nous trouvant sur notre port et sillonnant sans cesse notre mer ; il fait plus chaud, il fait plus froid, ça dépend ; mais ça aussi vous le subissez aussi naturellement, sans vous déplacer, avec l’hiver et l’été, pas comme nous, qu’il semble que nous nous les fabriquons petit à petit à plaisir.
Le fait de ne pas pouvoir vivre avec toi chez nous est ce qui me rappelle notre éloignement ; je regarde la carte et je me dit : je suis si loin des petites chaussures rouges à bords noirs que tu m’as offertes il y a deux ans, pour ma fête. Mais, revenons à nos moutons, lorsque tu me questionnes sur des nouvelles impressions, je te répète que tout est identique à notre port et à notre mer. Le reste, chérie, c’est des histoires.
Véronique nous propose sa traduction :
Ma chère petite chérie, tu me demande toujours de te raconter des choses de mes voyages. Crois moi, ceci est le truc le plus stupide du monde ; tous les ports sont identiques et naturellement, tous les pays sont les mêmes ; si ce n'était la distance qui me sépare de toi, je me sentirais dans notre port, sillonnant constamment notre mer. Il fait plus chaud, il fait plus froid, cela dépend ; mais ça aussi vous le possédez naturellement, sans avoir à bouger, avec l'hiver et l'été, pas comme nous, car il semble que nous les fabriquions à outrance.
Le fait de na pas pouvoir vivre avec toi dans notre maison, est ce qui me fait le plus ressentir la distance. Regarde la carte et dis moi, je suis à tant d'heures des tennis rouges au bords noirs, que tu m'a offert pour entretenir ma santé, voilà deux ans. Mais en rapport à ce que tu me demandais quant à mes impressions nouvelles, je te répète que tout est identique à notre port et à notre mer. Le reste, ma chérie, ce sont des histoires.
Ma chère petite chérie, tu me demande toujours de te raconter des choses de mes voyages. Crois moi, ceci est le truc le plus stupide du monde ; tous les ports sont identiques et naturellement, tous les pays sont les mêmes ; si ce n'était la distance qui me sépare de toi, je me sentirais dans notre port, sillonnant constamment notre mer. Il fait plus chaud, il fait plus froid, cela dépend ; mais ça aussi vous le possédez naturellement, sans avoir à bouger, avec l'hiver et l'été, pas comme nous, car il semble que nous les fabriquions à outrance.
Le fait de na pas pouvoir vivre avec toi dans notre maison, est ce qui me fait le plus ressentir la distance. Regarde la carte et dis moi, je suis à tant d'heures des tennis rouges au bords noirs, que tu m'a offert pour entretenir ma santé, voilà deux ans. Mais en rapport à ce que tu me demandais quant à mes impressions nouvelles, je te répète que tout est identique à notre port et à notre mer. Le reste, ma chérie, ce sont des histoires.
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Pauline nous propose sa traduction :
Ma chère petite femme, Tu me demandes toujours que je te raconte des histoires de mes voyages. Crois-moi, c’est la chose la plus bête du monde ; tous les ports sont pareils et, naturellement, tous les pays sont les mêmes ; si ce n’était pas à cause de la distance qui me sépare de toi, je me croirais être dans notre port et à sillonner constamment notre mer ; il fait plus chaud, il fait plus froid, selon ; mais ça aussi vous l’avez naturellement sans vous déplacer, avec l’hiver et l’été, pas comme nous, qui semblons nous les créer à loisir.
Le fait de ne pas pouvoir vivre avec toi à la maison, c’est ce qui me fait sentir les distances ; je regarde la carte et je me dis : je suis à tant d’heures des chaussons rouges aux broderies noires que tu m’as offerts pour ma fête il y a deux ans. Mais, en ce qui concerne toutes tes questions sur mes impressions nouvelles, je te répète que tout est pareil à notre port et à notre mer. Le reste, ma chérie, ce sont des histoires.
Ma chère petite femme, Tu me demandes toujours que je te raconte des histoires de mes voyages. Crois-moi, c’est la chose la plus bête du monde ; tous les ports sont pareils et, naturellement, tous les pays sont les mêmes ; si ce n’était pas à cause de la distance qui me sépare de toi, je me croirais être dans notre port et à sillonner constamment notre mer ; il fait plus chaud, il fait plus froid, selon ; mais ça aussi vous l’avez naturellement sans vous déplacer, avec l’hiver et l’été, pas comme nous, qui semblons nous les créer à loisir.
Le fait de ne pas pouvoir vivre avec toi à la maison, c’est ce qui me fait sentir les distances ; je regarde la carte et je me dis : je suis à tant d’heures des chaussons rouges aux broderies noires que tu m’as offerts pour ma fête il y a deux ans. Mais, en ce qui concerne toutes tes questions sur mes impressions nouvelles, je te répète que tout est pareil à notre port et à notre mer. Le reste, ma chérie, ce sont des histoires.
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Auréba nous propose sa traduction :
Ma chère petite femme,
Tu me demandes toujours de te raconter des choses de mes voyages. Crois moi, ça, c’est ce qu’il y a de plus bête au monde ; tous les ports se ressemblent et, naturellement ; tous les pays sont les mêmes ; si ce n’était à cause de l’éloignement qui me sépare de toi, je m’imaginerais sur notre port et constamment en train de sillonner notre mer ; il fait plus chaud, il fait plus froid, c’est selon, mais ça, vous l’avez-vous aussi naturellement, sans bouger, avec l’hiver et l’été, pas comme nous, car on dirait qu’on les fabrique au gré de nos envies.
Le fait de ne pas pouvoir vivre avec toi chez nous, c’est ce qui me fait remarquer les distances, je regarde la carte et je me dis : je suis à tant d’heures des chaussons rouges avec des broderies noires que tu m’as offerts pour ma fête, il y a deux ans. Mais, concernant ce que tu me demandes à propos d’impressions nouvelles, je te répète que tout est pareil à notre port et notre mer. Le reste, ma chérie, ce sont des histoires.
Ma chère petite femme,
Tu me demandes toujours de te raconter des choses de mes voyages. Crois moi, ça, c’est ce qu’il y a de plus bête au monde ; tous les ports se ressemblent et, naturellement ; tous les pays sont les mêmes ; si ce n’était à cause de l’éloignement qui me sépare de toi, je m’imaginerais sur notre port et constamment en train de sillonner notre mer ; il fait plus chaud, il fait plus froid, c’est selon, mais ça, vous l’avez-vous aussi naturellement, sans bouger, avec l’hiver et l’été, pas comme nous, car on dirait qu’on les fabrique au gré de nos envies.
Le fait de ne pas pouvoir vivre avec toi chez nous, c’est ce qui me fait remarquer les distances, je regarde la carte et je me dis : je suis à tant d’heures des chaussons rouges avec des broderies noires que tu m’as offerts pour ma fête, il y a deux ans. Mais, concernant ce que tu me demandes à propos d’impressions nouvelles, je te répète que tout est pareil à notre port et notre mer. Le reste, ma chérie, ce sont des histoires.
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Aurélie nous propose sa traduction :
Ma chère petite femme,
Tu me demandes sans arrêt de te faire le récit de mes voyages. Crois-moi, c'est la chose la plus bête au monde; tous les ports se ressemblent et, naturellement tous les pays sont les mêmes; s'il n'y avait pas la distance qui me sépare de toi, je m'imaginerais dans notre port, à constamment sillonner notre mer ; il fait plus chaud, il fait plus froid, cela dépend; mais ça aussi vous l'avez naturellement, sans vous déplacer, avec l'hiver et l'été, pas comme nous, qui semble que l'on les fabrique au fur et à mesure selon nos envies.
Ne pas pouvoir vivre avec toi dans notre maison est ce qui me fait le plus ressentir l'éloignement; je regarde la carte et je me dis; je me trouve à tant d'heures des chaussons rouges brodés de noir que tu m'as offerts pour ma fête, il y a deux ans. Mais, en ce qui concerne les questions que tu me poses sur les nouvelles impressions, je te répète que tout est pareil à notre port et à notre mer. Le reste, ma chérie, ce sont des histoires.
Ma chère petite femme,
Tu me demandes sans arrêt de te faire le récit de mes voyages. Crois-moi, c'est la chose la plus bête au monde; tous les ports se ressemblent et, naturellement tous les pays sont les mêmes; s'il n'y avait pas la distance qui me sépare de toi, je m'imaginerais dans notre port, à constamment sillonner notre mer ; il fait plus chaud, il fait plus froid, cela dépend; mais ça aussi vous l'avez naturellement, sans vous déplacer, avec l'hiver et l'été, pas comme nous, qui semble que l'on les fabrique au fur et à mesure selon nos envies.
Ne pas pouvoir vivre avec toi dans notre maison est ce qui me fait le plus ressentir l'éloignement; je regarde la carte et je me dis; je me trouve à tant d'heures des chaussons rouges brodés de noir que tu m'as offerts pour ma fête, il y a deux ans. Mais, en ce qui concerne les questions que tu me poses sur les nouvelles impressions, je te répète que tout est pareil à notre port et à notre mer. Le reste, ma chérie, ce sont des histoires.
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Leslie nous propose sa traduction :
Ma chère petite femme,
tu me demandes toujours de te raconter des choses sur mes voyages. Crois-moi, ça, c'est bien la chose la plus bête du monde : tous les ports sont identiques et, naturellement, tous les pays sont les mêmes. Si ce n'était pas dû à la distance qui me sépare de toi, je m'imaginerais être dans notre port, à sillonner notre mer à longueur de temps ; il fait plus chaud, il fait plus froid, ça dépend ; mais ça, aussi vous l'avez vous, naturellement et sans avoir à vous déplacer, avec l'hiver et l'été, ce n'est pas comme nous, car il semble que nous nous le fabriquons à plaisir. Le fait de ne pouvoir vivre avec toi chez nous, c'est ce qui me fait rappeler la distance. Je regarde la carte et je me dis : je suis à tant d'heures des chaussons rouges aux broderies noires que tu m'avais offerts pour ma fête, il y a deux ans déjà. Mais pour en revenir à tout ce que tu me demandes au sujet de mes nouvelles impressions, je te répète que tout est pareil à notre port et à notre mer. Pour le reste, ma chérie, ce sont des histoires.
Ma chère petite femme,
tu me demandes toujours de te raconter des choses sur mes voyages. Crois-moi, ça, c'est bien la chose la plus bête du monde : tous les ports sont identiques et, naturellement, tous les pays sont les mêmes. Si ce n'était pas dû à la distance qui me sépare de toi, je m'imaginerais être dans notre port, à sillonner notre mer à longueur de temps ; il fait plus chaud, il fait plus froid, ça dépend ; mais ça, aussi vous l'avez vous, naturellement et sans avoir à vous déplacer, avec l'hiver et l'été, ce n'est pas comme nous, car il semble que nous nous le fabriquons à plaisir. Le fait de ne pouvoir vivre avec toi chez nous, c'est ce qui me fait rappeler la distance. Je regarde la carte et je me dis : je suis à tant d'heures des chaussons rouges aux broderies noires que tu m'avais offerts pour ma fête, il y a deux ans déjà. Mais pour en revenir à tout ce que tu me demandes au sujet de mes nouvelles impressions, je te répète que tout est pareil à notre port et à notre mer. Pour le reste, ma chérie, ce sont des histoires.
1 commentaire:
À tous les traducteurs de Capes 14 : avez-vous déjà vu qu'on commence un courrier, etc, avec Cher X + deux points ???????
Je vous rappelle :
Cher X + une virgule
Vous avez subi le texte ?
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