jeudi 7 octobre 2010

Version de CAPES, 16

La ventana se abre a la calma chicha. Allá abajo, los plátanos. Por lo menos la mitad de las hojas están inmóviles, y el movimiento de las otras es apenas un estremecimiento. Como si alguien les hiciera cosquillas. Transpiro como un condenado. El aire está tenso, pero ya sé que nada va a estallar. ¿Qué puedo decirme? Éste es el momento, estoy seguro. En los días en que estuve alegre, siempre me falseé, siempre creí en lo que no soy, la vida color de rosa, etcétera. En las noches en que me sentí tan mal como para llorar a gritos, no lloré a gritos sino silenciosamente, tapado por la almohada. Pero allí también uno exagera. No se puede ser lúcido con el pecho
hinchado de congoja, o de desesperación. Mejor llamémosle desesperación. Sólo para mí, claro. Que los demás cuelguen sus etiquetas: hipocondría, neurastenia, luna. Yo he llegado a un pacto conmigo mismo y por eso la llamo desesperación. Éste es el momento, estoy seguro,
porque no estoy alegre ni desesperado. Estoy, cómo decirlo, simplemente tranquilo. No, ya me falseo. Estoy horriblemente tranquilo. Así está mejor.

Mario Benedetti, Gracias por el fuego

***

Julie nous propose sa traduction :

La fenêtre s’ouvre sur le calme plat. Là, en bas, les platanes. Au moins la moitié des feuilles sont immobiles et le mouvement des autres est à peine un frémissement. Comme si quelqu’un les chatouillait. Je transpire comme un condamné. L’air est tendu, cependant je sais déjà que rien ne va exploser. Que puis-je me dire ? C’est le moment, j’en suis certain. Les jours durant lesquels j’ai été joyeux, je me suis toujours menti, j’ai toujours cru à ce que je ne suis pas, la vie en rose, et cætera. Les nuits durant lesquelles je me suis senti si mal au point de pleurer bruyamment, je n’ai pas pleuré bruyamment mais en silence, la tête sous mon oreiller. Mais là aussi c’est exagéré. On ne peut pas être lucide lorsqu’on a la poitrine gonflée d’angoisse, ou de désespoir. Appelons plutôt cela du désespoir. Uniquement pour moi, bien sûr. Que les autres collent leurs étiquettes : hypocondrie, neurasthénie, versatilité. Moi, j’ai conclu un pacte avec moi-même et c’est pour cela que je l’appelle désespoir. C’est le moment, j’en suis certain, parce que je ne suis ni joyeux, ni désespéré. Je suis, comment dire, simplement tranquille. Non, je me mens encore. Je suis horriblement tranquille. Comme ça c’est mieux.

***

Johnny nous propose sa traduction :

La fenêtre s'ouvre sur un calme plat. Là-bas en bas, au moins la moitié des feuilles sont immobiles et le mouvement des autres n'est à peine que frémissement. Comme si quelqu'un leur faisait des chatouilles. Je transpire comme un condamné. L'air est étouffant, mais je sais pertinemment que rien ne va exploser. Que faut-il que je me dise? c'est le moment, j'en suis sûr. Les jours où j'était heureux, je me suis toujours menti, j'ai toujours cru en ce que je ne suis pas, en la vie en rose, étcétéra. Les nuits où je me suis senti mal au point d'en pleurer comme un malade, je l'ai toujours fait mais en silence, caché sous mon oreiller. Mais même sur ce point là on extrapaule toujours plus. On ne peut pas être lucide lorsque c'est le coeur qui vous parle. Cerné d'angoisse, ou de desespoir. Mieux vaut que nous l'appelions desespoir. Pour mon cas, il n'y a pas de doute. Les autres peuvent bien y coller leur étiquette: hypocondrie, neurasthénie, lune. J'ai conclu un pacte avec moi-même et c'est pour cela que je l'appelle desespoir. C'est le bon moment, j'en suis certain. Car, je ne suis ni content ni déprimé. Je suis, comment dire, simplement en paix. Non, je me suis trompé, je suis horriblement en paix avec moi-même. Dit ainsi cela semble mieux.

***

Aurélie nous propose sa traduction :

La fenêtre s'ouvre sur un calme plat. Là-bas, en bas, les bananiers. Au moins la moitié des feuilles sont immobiles, et le mouvement des autres n'est rien de plus qu'un frémissement. comme si quelqu'un les chatouillait. Je transpire comme un forçat. L'air est lourd, mais je sais déjà que ça ne vas pas éclater. Que dire? C'est le bon moment, j'en suis sûr. Durant les jours où j'ai été heureux, je me suis toujours menti à moi-même, j'ai toujours cru en ce que je ne suis pas, la vie en rose, etc. Les nuits où je me suis senti si mal au point de pleurer à chaudes larmes, je n'ai pas pleuré à chaudes larmes mais en silence, caché sous mon oreiller. Mais là aussi c'est exagéré. On ne peut pas être lucide quand on a le coeur gonflé d'angoisse ou de désespoir. C'est mieux d'appeler cela désespoir. Uniquement pour moi, évidemment. Les autres peuvent bien se coller des étiquettes: hypocondrie, neurasthénie, être dans la lune. Je suis arrivé à conclure un pacte avec moi-même et c'est pour cela que je l'appelle désespoir. C'est le bon moment, j'en suis certain, parce que je ne suis ni content ni désespéré. Je suis, comment dire, tout simplement tranquille. Non, je me mens déjà. Je suis horriblement tranquille. C'est beaucoup mieux.

***

Perrine nous propose sa traduction :

La fenêtre s'ouvre dans un silence absolu. Là, en bas, les platanes. Plus de la moitié des feuilles sont immobiles, et le frémissement des autres est à peine perceptible. Comme si quelqu'un les chatouillait. Je transpire comme un damné. L'atmosphère est tendue, mais je sais bien que rien ne va éclater. Que puis-je en tirer ? Que le moment est arrivé, j'en suis sûr. A l'époque où j'ai été heureux, je me suis toujours voilé la face, j'ai toujours cru en ce que je ne suis pas, à le vie en rose, etcétéra. Au cours des nuits où je me suis senti si mal, au point d'éclater en sanglots, je n'ai pas éclaté en sanglots mais au contraire, j'ai pleuré en silence, la tête enfouie dans l'oreiller. Mais là aussi j'exagère. On ne peut pas être lucide avec le cœur empli d'angoisse, ou de désespoir. Appelons cela plutôt désespoir. Juste pour mon cas, évidemment. Les autres peuvent bien distribuer leurs étiquettes : hypocondrie, neurasthénie, phase. Mais pour ma part, j'ai fait un pacte avec moi-même, et c'est pourquoi je le nomme désespoir. Le moment est arrivé, je le sens, car je ne suis ni heureux, ni désespéré. Je suis, comment dire...calme, tout simplement. Non, c'en est fini de se mentir à soi-même. Je suis infiniment calme. C'est bien mieux ainsi.

***

Mélissa nous propose sa traduction :

La fenêtre s’ouvre au calme plat. Tout en bas, les platanes. Au moins la moitié des feuilles sont immobiles, et le mouvement des autres ressemble à peine à un frémissement. Comme si quelqu’un les avait chatouillées. Je transpire comme un condamné. L’atmosphère est tendue, mais je sais déjà que rien ne va éclater. Que puis-je me dire ? C’est le moment, j’en suis sûr. Durant les jours où j’étais heureux, je me fourvoyai toujours, je croyais toujours en ce que je ne suis pas, la vie en rose, etcetera. Durant les nuits pendant lesquelles je me sentais aussi mal que pour pleurer à en crier, je ne pleurai pas à en crier, sinon silencieusement, caché par l’oreiller. Mais ici aussi, on exagère. On ne peut pas être lucide avec la poitrine gonflée d’angoisse, ou de désespoir. On l’appellera plutôt désespoir. Seulement dans mon cas, évidemment. Que les autres accrochent leurs étiquettes : hypocondrie, neurasthénie, lune. Moi, j’ai conclu un pacte avec moi-même et c’est pourquoi je l’appelle désespoir. C’est le moment, j’en suis sûr, car je ne suis ni heureux, ni désespéré. Je suis, comment dire, simplement tranquille. Non, je me trompe. Je suis affreusement tranquille. Comme ça c’est mieux.

***

Olivier Marchand :

La fenêtre s'ouvre sur un calme plat. En contrebas, les bananiers. La moitié des feuilles au moins reste immobile, et le mouvement des autres n'est pas plus qu'un frémissement. Comme si quelqu'un les chatouillait. Je transpire à grosses gouttes. Il y a de l'orage dans l'air, mais je sais déjà que rien ne va éclater. Qu'est-ce que je peux me dire ? Le moment est arrivé, j'en suis sûr. Les jours pendant lesquels je fus heureux, je me suis toujous leurré, je me suis menti à moi même, croyant à la vie en rose, … Ces nuits où je me sentais si mal que j'aurais pu hurler de chagrin, je ne l'ai pas fait, j'ai pleuré silencieusement, la tête dans l'oreiller. Mais, là aussi, on exagère ; on ne peut être lucide avec le coeur gonflé d'angoisse, ou de désespoir. Appelons le plutôt désespoir. Du moins en ce qui me concerne, c'est clair. Les autres, qu'ils mettent dessus le nom qu'ils veulent : hypocondrie, neurasténie, inconstance. Moi, je suis arrivé à un pacte avec moi-même et c'est pour cela que je l'appelle désespoir. C'est le moment, j'en suis sûr, parce que je ne suis ni heureux, ni désespéré. Je suis, comment dire, juste tranquille. Non, je me leurre. Je suis horriblement tranquille. C'est plutôt ça.

***

Vanessa nous propose sa traduction :

La fenêtre s'ouvre sur le calme plat. Tout en bas, les platanes. Une feuille sur deux au moins est immobile, et le mouvement des autres se fait à peine dans un frémissement. Comme si quelqu'un les chatouillait. Je transpire comme un condamné. L'atmosphère est tendue, mais je sais déjà que rien ne va éclater. Que penser ? Le moment est venu, j'en suis sûr. Les jours où j'ai été joyeux, je me suis toujours trompé, j'ai toujours cru en ce que je ne suis pas, en la vie en rose, etc. Les nuits où je me suis senti mal à en hurler et à en pleurer, je n'ai pas hurlé, mais j'ai pleuré en silence, caché par l'oreiller. Pourtant, là aussi, on exagère. Il est impossible d'être lucide avec la poitrine gonflée d'angoisse, ou de désespoir. Appelons plutôt cela du désespoir. Seulement dans mon cas, bien sûr. Les autres pourront toujours raccrocher leurs étiquettes : hypocondrie, neurasthénie, mauvaise humeur. Moi j'en suis arrivé à passer un pacte avec moi-même, voilà pourquoi j'appelle cela du désespoir. Le moment est venu, j'en suis sûr, parce que je ne suis ni joyeux, ni désespéré. Je suis, comment dire, simplement paisible. Non, je me trompe encore. Je suis horriblement paisible. C'est mieux comme ça.

***

Stéphanie nous propose sa traduction :

La fenêtre s'ouvre sur le calme plat. Là-bas au loin, les bananiers. La moitié des feuilles, au moins, sont immobiles et le mouvement des autres est un léger frisson. Comme si quelqu'un les chatouillait. Je sue comme un condamné. L'air est lourd, mais je sais déjà que rien ne va éclater. Que puis-je me dire ? Le moment est venu, j'en suis sûr. Les jours où j'ai été heureux, je me suis toujours dupé, j'ai toujours cru en ce que je ne suis pas, la vie en rose, etc. Les nuits où je me suis senti mal au point de pleurer à chaudes larmes, je n'ai pas pleuré à chaudes larmes mais en silence, la tête sous l'oreiller. Mais là aussi j'exagère. On ne peut être lucide la poitrine gonflée d'angoisse, ou de désespoir. Appelons-le plutôt désespoir. Ça ne tient qu'à moi, bien sûr. Que les autres collent leurs propres étiquettes : hypocondrie, neurasthénie, irascibilité. J'ai passé un pacte avec moi-même, c'est pour cela que je l'appelle désespoir. Le moment est venu, j'en suis sûr, car je ne suis ni heureux ni désespéré. Je suis, comment dire, simplement calme. Non, je me dupe déjà. Je suis terriblement calme. C'est mieux comme ça.

***

Alexis nous propose sa traduction :

La fenêtre s’ouvre sur le calme. En dessous, les platanes. Au moins la moitié des feuilles sont immobiles, et le mouvement des autres n’est rien de plus qu’un frémissement. Comme si quelqu’un les chatouillait. Je transpire comme un condamné. L’air est tendu mais je sais bien que ça ne craquera pas. Que puis-je me dire ? C’est le moment, j’en suis sûr. Durant les jours où j’ai été heureux, je me suis toujours menti, j’ai toujours cru en ce que je ne suis pas, la vie en rose, etc. Durant les nuits où je me suis senti si mal que j’avais envie de pleurer en hurlant, je n’ai pas pleuré en hurlant mais silencieusement, la tête sous l’oreiller. Mais là encore on exagère. On ne saurait être lucide avec la poitrine remplie d’angoisse, ou de désespoir. C’est mieux si nous l’appelons désespoir. Seulement en ce qui me concerne, évidemment. Que les autres collent leurs étiquettes : hypocondrie, neurasthénie, lune. J’en suis arrivé à un pacte avec moi-même et voilà pourquoi je l’appelle désespoir. C’est le moment, j’en suis sûr, car je ne suis ni heureux ni désespéré. Je suis, comment dire, tout simplement tranquille. Non, voilà que je me mens. Je suis horriblement tranquille. Voilà qui est mieux.

***

Pauline nous propose sa traduction :

La fenêtre s’ouvre sur un calme plat. En bas, les platanes. Au moins la moitié des feuilles ne bouge pas, et le balancement des autres est à peine un frémissement. Comme si quelqu’un les chatouillait. Je transpire comme un bœuf. Le temps est lourd, mais déjà je sais que ça ne va pas éclater. Qu’est-ce que je peux me dire ? Là, c’est le moment, j’en suis sûr. Pendant les jours où j’avais été joyeux, je m’étais toujours trompé, j’avais toujours cru en ce que je ne suis pas, la vie en rose, et caetera. Pendant les nuits où je m’étais senti mal au point de pleurer à grands cris, je n’avais pas pleuré à grands cris mais en silence, couvert de l’oreiller. Mais là aussi, on exagère. On ne peut pas être lucide avec un cœur rempli de tristesse et de désespoir. On l’appelle plutôt le désespoir. Seulement pour moi, bien sûr. Les autres mettent leurs étiquettes : hypocondrie, neurasthénie, lune. Moi, je suis parvenu à un pacte avec moi-même et c’est pour ça que je l’appelle désespoir. Là, c’est le moment, j’en suis sûr, car je ne suis ni joyeux, ni désespéré. Je suis, comment le dire, simplement tranquille. Non, je me trompe encore. Je suis terriblement tranquille. Comme ça, c’est mieux.

***

Auréba nous propose sa traduction :

La fenêtre s’ouvre sur un calme plat. Tout en bas, les bananiers. La moitié des feuilles au moins sont immobiles, et le mouvement des autres est tout juste un frémissement. Comme si quelqu’un leur faisait des chatouilles. Je transpire comme un veau. Il y a de la tension dans l’air, mais je sais déjà que rien ne va éclater. Que puis-je me dire ? C’est le moment, j’en suis sûr. Pendant les journées où j’ai été joyeux, je me suis toujours trompé, j’ai toujours cru en ce que je ne suis pas, la vie en rose, etcétéra. Pendant les nuits où je me suis senti mal au point de pleurer comme un veau, je n’ai pas pleuré comme un veau mais silencieusement, la tête écrasée dans le coussin. Mais là aussi on exagère. On ne peut pas être lucide, le cœur rempli d’angoisse ou de désespoir. Appelons plutôt cela désespoir. Seulement pour moi, bien sûr. Que les autres me collent leurs étiquettes : hypocondrie, neurasthénie, lune. Moi, je suis parvenu à un pacte avec moi-même et c’est pour cela que j’appelle ça désespoir. C’est le moment, j’en suis sûr, parce que je ne suis ni joyeux ni désespéré. Je suis, comment dire, simplement insouciant. Non, je ne me trompe plus. Je suis horriblement insouciant. C’est mieux ainsi.

***

Sonita nous propose sa traduction :

La fenêtre s’ouvre sur le calme plat. En bas, les bananiers. Au moins la moitié des feuilles sont immobiles, et le mouvement des autres est à peine un frémissement. Comme si quelqu’un lui faisait des chatouilles. Je transpire comme un bœuf. L’air est tendu, mais je sais déjà que rien n’éclatera. Que puis-je me dire ? Le moment est venu, j’en suis sûr. Pendant les jours où j’ai été heureux, je me suis toujours menti à moi-même, j’ai toujours cru en ce que je ne suis pas, la vie en rose, etcetera. Les soirs où je me suis senti tellement mal pour pleurer à cor et à cri, je n’ai pas pleuré à cor et à cri, j’ai pleuré silencieusement, couvert par l’oreiller. Mais là aussi, on exagère. On ne peut pas être lucide avec la poitrine gonflée d’angoisse ou de désespoir. Appelons cela plutôt désespoir. Seulement pour moi, bien sûr.
Que tous les autres jettent leurs étiquettes : hypocrisie, neurasthénie, lune. Je suis parvenu à un pacte avec moi-même et c’est pour cela que je l’appelle désespoir. Le moment est venu, j’en suis sûr, parce que je ne suis ni heureux ni désespéré. Je suis, comment le dire, simplement tranquille. Non, je me mens encore à moi-même. Je suis terriblement tranquille. Voilà, c’est mieux comme ça.

***

Leslie nous propose sa traduction :

La fenêtre s'ouvre dans un calme plat. Là, en bas, les bananiers. Ou du moins, la moitié des feuilles qui sont immobiles, et le mouvement des autres qui est à peine un frémissement. Comme si quelqu'un leur faisait des chatouilles. Je transpire comme un condamné. L'air est pesant, mais je sais déjà que rien ne va exploser. Que puis-je me dire? Ça y est, c'est le moment, j'en suis sûr. Les jours où j'ai été heureux, je me suis toujours menti à moi-même, j'ai toujours cru en ce que je n'avais jamais été, la vie en rose, et caetera. Les nuits où je me suis senti si mal à en pleurer à cris, je n'ai pas pleuré à cris mais silencieusement, caché sous l'oreiller. Mais là-bas aussi on exagère. On ne peut pas être lucide, le coeur gonflé d'angoisse ou de désespération. Appelons plutôt cela de la désespération. Uniquement pour moi, bien sûr. Que les autres décrochent leurs étiquettes : l'hypocondrie, la neurasthénie, la lune. Moi j'en suis arrivé à un pacte avec moi-même et voilà pourquoi j'appelle cela de la désespération. Ça y est, c'est le moment, j'en suis sûr, car je ne suis ni joyeux ni désespéré. Je suis, comment dire, simplement tranquille. Non, je me reprends à me mentir à moi-même. Je suis horriblement tranquille. Comme ça, c'est mieux.

1 commentaire:

Sonita a dit…

La mienne n'y est pas... pourtant je l'ai bien envoyée ^_^