samedi 9 octobre 2010

Version de CAPES, 18

Como todas las tardes, la barca-correo anunció su llegada al Palmar con varios toques de bocina.
El barquero, un hombrecillo enjuto, con una oreja amputada, iba de puerta en puerta recibiendo encargos para Valencia, y al llegar a los espacios abiertos en la única calle del pueblo, soplaba de nuevo en la bocina para avisar su presencia a las barracas desparramadas en el borde del canal. Una nube de chicuelos casi desnudos seguía al barquero con cierta admiración. Les infundía respeto el hombre que cruzaba la Albufera cuatro veces al día, llevándose a Valencia la mejor pesca del lago y trayendo de allá los mil objetos de una ciudad misteriosa y fantástica para aquellos chiquitines criados en una isla de cañas y barro.
De la taberna de Cañamel, que era el primer establecimiento del Palmar, salía un grupo de segadores con el saco al hombro en busca de la barca para regresar a sus tierras. Afluían las mujeres al canal, semejante a una calle de Venecia, con las márgenes cubiertas de barracas y viveros donde los pescadores guardaban las anguilas.

Vicente Blasco Ibáñez, Cañas y barro

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Auréba nous propose sa traduction :

Comme tous les après-midi, la barque du courrier annonça son arrivée à El Palmar avec plusieurs coups de cornet. Le batelier, un petit homme maigre à l’oreille amputée, allait de porte en porte en prenant des commandes pour Valence ; et en arrivant aux espaces ouverts, dans l’unique rue du village, il soufflait à nouveau dans son cornet pour prévenir de sa présence les baraques éparpillées tout au long du bord du canal. Une nuée d’enfants presque nus suivait le batelier avec une certaine admiration. Ils éprouvaient du respect pour l’homme qui traversait la Albufera quatre fois par jour, en emmenant avec lui la meilleur pêche du lac et en apportant de là-bas les mille objets d’une ville mystérieuse et fantastique pour ces touts petits élevés sur une île fangeuse peuplée de roseaux.
De la taverne de Cañamel, qui était le premier établissement d’El Palmar, sortait un groupe de moissonneurs avec leur sac sur l’épaule, en train de chercher la barque pour retourner sur leur terre. Les femmes affluaient vers le canal, semblable à une rue de Venise aux rives recouvertes de baraques et de viviers où les pêcheurs rangeaient les anguilles.

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Jean-Nicolas nous propose sa traduction :

Comme tous les après midi, plusieurs coups de klaxon annonçaient l’arrivée de la barque postale au Palmar. Le barreur, un petit homme grêle dont une des oreilles était amputée, faisait du porte à porte, recevait des commandes pour Valence et, lorsqu’il arrivait aux endroits ouverts de la seule rue du village, il appuyait de nouveau sur le klaxon pour prévenir de sa présence les gens des chaumières éparpillées au bord du canal. Une nuée de gamins en haillons suivait le batelier avec une certaine admiration. L’homme, qui traversait la Albafuera quatre fois par jour apportait à Valence le meilleur poisson du lac, ramenant de la bas les mille objets d’une ville mystérieuse et fantastique pour ces petits élevés sur une île de roseaux et de boue, leur inspirait du respect. Un groupe de moissonneurs avec un sac sur l’épaule sortait de la taverne de Cañamel qui était le premier établissement du Palmar, à la recherche de la barque qui les ramènerait chez eux. Les femmes affluaient sur le canal, qui ressemblait à une rue vénitienne avec ses rives recouvertes de baraques et de viviers dans lesquels les pêcheurs gardaient les anguilles.

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Maïté nous propose sa traduction :

Comme tous les après-midi, la barque postale annonça son arrivée à Palmar avec plusieurs coups de trompe.
Le passeur, un petit homme décharné, avec une oreille en moins, allait de porte en porte en recevant des commandes pour Valence, puis, dès qu’il arrivait aux espaces ouverts de l’unique rue du village, il soufflait de nouveau dans la trompe pour informer de sa présence aux étals, dispersés le long du canal. Un nuage de gamins, presque nus, suivait le passeur avec une certaine admiration. Cet homme qui traversait l’Albufera quatre fois par jour, emmenant à Valence la meilleure pêche du lac et ramenant de là-bas mille objets d’une ville mystérieuse et fantastique inspirait du respect à ces petits gosses élevés sur une île de roseaux et de boue. De la taverne de Canamel, qui était le premier établissement de Palmar, sortait un groupe de moissonneurs avec leur sac sur le dos à la recherche de la barque leur permettant de retourner sur leur terre. Les femmes affluaient au canal, qui ressemblait alors, à une rue de Venise, avec les berges remplis d’étals et de viviers où les pêcheurs stockaient leurs anguilles.

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Florian nous propose sa traduction :

Comme toutes les après-midi, la navette-fluviale annonça son arrivée à "El Palmar" par plusieurs coups de corne de brume. Le batelier, un petit homme maigre, avec une oreille en moins, allait de porte en porte afin de recueillir les chargements pour Valence, puis, en arrivant vers les espaces ouverts dans la seule rue du village, il soufflait à nouveau dans sa corne de brume pour informer de sa présence les habitants des baraques éparpillées sur les bords du canal. Une nuée de loupiots, quasiment dévêtus, suivait le batelier avec une certaine admiration. L'homme qui traversait quatre fois par jour l'Albufera leur insufflait le respect, du fait de ramener à Valence la meilleur pêche du lac et de rapporter de là-bas des milliers d'objets d'une ville mystérieuse et fantastique pour ces gamins-là, élevés sur une île de boues et roseaux.
De la taverne de Cañamel, le principal établissement de "El Palmar", sortait un groupe de faucheurs avec leur sac sur l'épaule, à la recherche du bateau pour rentrer chez eux. Les femmes affluaient vers le canal, pareil à une rue de Venise, avec les rives parsemées de baraques et de viviers où les pêcheurs conservaient leurs anguilles.

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Virginie nous propose sa traduction :


Comme tous les après-midi, le bateau postal annonça son arrivée au Palmar par plusieurs coups de trompe. Le batelier, un petit homme maigre, amputé d'une oreille, allait de porte en porte, recevant les commandes pour Valence, et en arrivant aux places de l'unique rue du village, il soufflait à nouveau dans la trompe pour annoncer sa présence aux baraques éparpillées sur le bord du canal. Une nuée de gosses presque nus suivait le batelier avec une certaine admiration. L'homme qui traversait la Albufera quatre fois par jour leur inspirait le respect, emportant la meilleure pêche du lac à Valence et ramenant mille objets de là-bas; une ville merveilleuse et fantastique pour ces petits gamins élevés dans une île faite de roseaux et de glaise. Un groupe de moissonneurs sortait de la taverne de Cañamel, le premier établissement du Palmar, le sac sur l'épaule à la recherche d'une barque pour retouner chez eux. Les femmes affluaient au canal, semblable à une rue de Venise, les berges couvertes de barraques et de viviers où les pêcheurs gardaient les anguilles.

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Mélissa nous propose sa traduction :

Comme toutes les après-midi, le bateau qui transporte le courrier annonça son arrivée au Palmar grâce à différents coups de klaxon.
Le batelier, un petit homme maigre à l’oreille amputée, allait de porte en porte en recevant des commandes pour Valence, et en arrivant sur les espaces ouverts dans la seule rue du village, il soufflait de nouveau dans le klaxon pour signaler son arrivée aux baraques éparpillées au bord du canal. Une nuée de gamins quasi nus suivait le batelier avec une certaine admiration. L’homme qui traversait quatre fois par jour l’Albufera en apportant à Valence le meilleur poisson du lac et en emportant de là les mille objets d’une ville mystérieuse et fantastique pour ces petits élevés sur une île faite de tuyaux et de boue leur inspirait le respect.
De la taverne de Cañamel, qui était le premier établissement du Palmar, sortait un groupe de faucheurs, sac à l’épaule, à la recherche du bateau pour revenir sur leurs terres. Les femmes affluaient sur le canal, semblable à une rue de Venise, avec les rives recouvertes de baraques et viviers où les pêcheurs gardaient les anguilles.

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Aurélie nous propose sa traduction :

Comme tous les après-midi, la navette postale annonça son arrivée au Palmar par plusieurs coups de trompe. Le batelier, un petit homme frêle, amputé d'une oreille, allait de porte en porte afin de récupérer les commandes pour Valence, et une fois arrivé aux espaces ouverts de la seule rue du village, il soufflait à nouveau dans la trompe pour informer de sa présence les chaumières éparpillées le long du canal. Une nuée de gosses presque nus suivait le batelier avec une certaine admiration. L'homme qui traversait la Albufera quatre fois par jour leur inspirait le respect, en emportant avec lui la meilleure pêche du lac à Valence et en leur ramenant de là-bas mille et un objets d'une ville mystérieuse et fantastique pour ces petits gamins élevés sur une île de roseaux et de boue. Un groupe de faucheurs, le sac à l'épaule, sortait de la taverne de Cañamel, qui était le premier établissement du Palmar, à la recherche de la navette pour rentrer chez eux. Les femmes affluaient vers le canal, semblable à une rue vénitienne, aux rives recouvertes de baraques et de viviers où les pêcheurs gardaient les anguilles.

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Leslie nous propose sa traduction :

Comme tous les après-midi, le bateau du courrier annonça son arrivée au Palmar par plusieurs coups de sifflet. Le batelier, un petit homme sec, à l'oreille amputée, allait de porte en porte recevant des commandes pour Valence, et quand il arrivait au niveau des espaces ouverts de la seule rue du village, il soufflait à nouveau dans le sifflet pour avertir de sa présence les baraques éparpillées au bord du canal. Une nuée de gamins presque nus suivait le batelier avec une admiration certaine. Il leur inspirait du respect l'homme qui traversait la Albufera quatre fois par jour, ramenant à Valence la meilleure pêche du lac et amenant de là-bas les mille objets d'une ville mystérieuse et fantastique à ces petits élevés sur une île de roseaux et de boue. De la taverne de Cañamel, qui était le premier établissement du Palmar, sortait un groupe de faucheurs le sac sur l'épaule, à la recherche du bateau pour retourner sur leurs terres. Les femmes affluaient au canal, semblable à une rue de Venise, aux rives couvertes de baraques et de viviers où les pêcheurs gardaient leurs anguilles.

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