Cromorne : MUS. Instrument à vent ancien (XVe-XVIe s.), muni d'une anche double analogue à celle du basson, à corps cylindrique, étroit et recourbé à l'extrémité (d'apr. CANDÉ 1961)
On rencontre ds la docum. un emploi du mot au fém. « De la bombarde grave à la morne cromorne », vers exemplaire des premiers temps du symbolisme (GIDE, Journal, 1941, p. 83).
Étymol. et Hist. 1. 1610 cromehorne « l'un des jeux d'orgue à anche » (ds B. archéol. publ. par le comité hist. des arts et des monuments, t. 3, p. 220); 1636 cromhorne (MERSENNE, Harmonie universelle, p. 370); 1684 cromorne (B. archéol., t. 3, p. 231); 2. 1672 « instrument de musique à vent » (BORJON, Traité de la musette ds BEHRENS D., p. 36). Empr. à l'all. Krummhorn [ca 1300 krumbeu horn, Heinr. v. d. Neuenstadt ds SACHS (C.)]; 1561 krumbhorn = instrument der music, Maaler ds GRIMM1), de krumm « courbe » et Horn « cor ».
- 1. Ancien instrument de musique à vent, en bois et à anche double en forme de J. Le cromorne est une quinte au-dessous du hautbois et son timbre rappelle celui de la clarinette.
- 2. Un des jeux à anche de l'orgue, remplaçant la trompette dans les petites orgues.
Cromorne : n.m. (allemand "Krummhorn", de "krumm", courbe, et "Horn", cor)
MUS. Instrument à vent ancien (XVe-XVIe s.), muni d'une anche double analogue à celle du basson, à corps cylindrique, étroit et recourbé à l'extrémité (d'apr. CANDÉ 1961). Joueurs de cromorne (GRILLET, Ancêtres violon, t. 1, 1901, p. 176). Rem. On rencontre ds la docum. un emploi du mot au fém. « De la bombarde grave à la morne cromorne », vers exemplaire des premiers temps du symbolisme (GIDE, Journal, 1941, p. 83).
P. anal. Jeu d'anche de l'orgue dont le timbre ressemble à celui de l'instrument à vent ancien. À la série des J [eux] à anche battante [de l'orgue] appartiennent les J [eux] de basson, bombarde, clairon, cromorne (...) dont les timbres imitent plus ou moins (...) celui des instruments d'orchestre dont ils portent les noms (BRENET, Dict. prat. et hist. mus., 1926, p. 216).
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Cromorne : MUS. Instrument à vent ancien (XVe-XVIe s.), muni d'une anche double analogue à celle du basson, à corps cylindrique, étroit et recourbé à l'extrémité (d'apr. CANDÉ 1961)
On rencontre ds la docum. un emploi du mot au fém. « De la bombarde grave à la morne cromorne », vers exemplaire des premiers temps du symbolisme (GIDE, Journal, 1941, p. 83).
Étymol. et Hist. 1. 1610 cromehorne « l'un des jeux d'orgue à anche » (ds B. archéol. publ. par le comité hist. des arts et des monuments, t. 3, p. 220); 1636 cromhorne (MERSENNE, Harmonie universelle, p. 370); 1684 cromorne (B. archéol., t. 3, p. 231); 2. 1672 « instrument de musique à vent » (BORJON, Traité de la musette ds BEHRENS D., p. 36). Empr. à l'all. Krummhorn [ca 1300 krumbeu horn, Heinr. v. d. Neuenstadt ds SACHS (C.)]; 1561 krumbhorn = instrument der music, Maaler ds GRIMM1), de krumm « courbe » et Horn « cor ».
CROMORNE [kRómóRn] n. m.
Musique.
- 1. Ancien instrument de musique à vent, en bois et à anche double en forme de J. Le cromorne est une quinte au-dessous du hautbois et son timbre rappelle celui de la clarinette.
- 2. Un des jeux à anche de l'orgue, remplaçant la trompette dans les petites orgues.
(D'après Le Robert électronique)
Cromorne : n.m. (allemand "Krummhorn", de "krumm", courbe, et "Horn", cor)
MUS. Instrument à vent ancien (XVe-XVIe s.), muni d'une anche double analogue à celle du basson, à corps cylindrique, étroit et recourbé à l'extrémité (d'apr. CANDÉ 1961). Joueurs de cromorne (GRILLET, Ancêtres violon, t. 1, 1901, p. 176).
Rem. On rencontre ds la docum. un emploi du mot au fém. « De la bombarde grave à la morne cromorne », vers exemplaire des premiers temps du symbolisme (GIDE, Journal, 1941, p. 83).
P. anal. Jeu d'anche de l'orgue dont le timbre ressemble à celui de l'instrument à vent ancien. À la série des J [eux] à anche battante [de l'orgue] appartiennent les J [eux] de basson, bombarde, clairon, cromorne (...) dont les timbres imitent plus ou moins (...) celui des instruments d'orchestre dont ils portent les noms (BRENET, Dict. prat. et hist. mus., 1926, p. 216).
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