samedi 5 janvier 2013

Projet Céline – phrase 50

Al pensar en estas últimas palabras se dio cuenta de que iba saliendo, sin embargo,  tal como lo hacían los otros compañeros de viaje,  rumbo a la salida de la estación, a la grande estación que indicaba un nombre, cualquier nombre, el que ahora necesitaba, no, él no tenía que iba a tomar un taxi ni a ingresar en la oficina de un hotel, él no tenía que salir de la estación,  ya había hecho demasiado con salir del tren, pero esto último, este necesario y fatal movimiento que todavía lo unica al mundo, tendría que hacerlo siempre, no había otra manera que salir de sus deseos, que cumplirlos, que bajarse de un tren y subirse a otro, algo infantil, algo sensorial de locura, pero que en su situación, era una determinación tan profunda, tan estudiada y acostumbrada como la que el tipo que desde hace muchos anos se prometió a sí mismo, después de una borrachera o antes de una borrachera, una noche de eterno insomnio: cuando cumpla treinta y tres años me suicidaré.

Traduction temporaire :
Toutefois, en réfléchissant à ces dernières paroles, il se rendit compte qu’il se dirigeait – comme ses compagnons de voyage – vers la sortie de la gare, de la grande gare qui affichait un nom, n’importe quel nom, celui dont il avait à présent besoin ; non,  lui,  il n’avait pas à prendre de taxi ni à s’enregistrer à la réception d’un hôtel, il n’avait pas à sortir de la gare, il en avait déjà suffisamment fait en descendant du train, mais cela, ce mouvement nécessaire et fatal qui l’unissait encore au monde, il devrait l’accomplir constamment, il n’y avait pas d’autre moyen que d’échapper à ses désirs, que de les réaliser, que de descendre d’un train et montrer dans un autre,  quelque chose d’enfantin, quelque chose d’une folie sensorielle, mais qui, dans sa situation, était une détermination aussi profonde, aussi étudiée et habituelle que celle du type qui, depuis de nombreuses années, s’est promis à lui-même, après une ivresse ou avant une ivresse, une nuit d’éternelle insomnie : quand j’aurai atteint l’âge de trente-trois ans,  je me suiciderai.

14 commentaires:

Unknown a dit…

En pensant à ces dernières paroles, il se rendit compte qu’il se dirigeait toutefois – comme ses autres compagnons de voyage – vers la sortie de la gare, de la grande gare qui indiquait un nom, n’importe quel nom, celui dont il avait à présent besoin ; non, lui, il n’avait pas à prendre de taxi ni à se présenter à la réception d’un hôtel, il n’avait pas à sortir de la gare, il en avait déjà suffisamment fait en sortant du train, et cette action, ce mouvement nécessaire et inévitable qui l’unissait encore au monde, il devrait la faire constamment, il n’y avait pas d’autre moyen de sortir de ses désirs, de les réaliser, que de descendre d’un train et montrer dans un autre, quelque chose d’enfantin, une folie sensorielle, mais qui, dans sa situation, était une détermination aussi profonde, aussi étudiée et habituelle que celle du type qui, depuis de nombreuses années, s’était promis à lui-même, avant ou après s’être enivré, lors d’une interminable nuit d’insomnie : quand j’aurai trente-trois ans, je me suiciderai.

Tradabordo a dit…

Al pensar en estas últimas palabras se dio cuenta de que iba saliendo, sin embargo, tal como lo hacían los otros compañeros de viaje, rumbo a la salida de la estación,

En pensant à ces dernières paroles [je ne suis pas certaine que la trad littérale soit vraiment bien… Quelle est l'idée, en fait ? Rends-la, elle…, plus encore que les mots], il se rendit compte qu’il se dirigeait toutefois [bizarre, non] – comme ses autres compagnons de voyage – vers la sortie de la gare,

Faisons déjà ça.

Unknown a dit…

Toutefois, à bien y penser, il se rendit compte qu’il se dirigeait – comme ses autres compagnons de voyage – vers la sortie de la gare, de la grande gare qui indiquait un nom, n’importe quel nom, celui dont il avait à présent besoin ; non, lui, il n’avait pas à prendre de taxi ni à se présenter à la réception d’un hôtel, il n’avait pas à sortir de la gare, il en avait déjà suffisamment fait en sortant du train, et cette action, ce mouvement nécessaire et inévitable qui l’unissait encore au monde, il devrait le faire constamment, il n’y avait pas d’autre moyen de sortir de ses désirs, de les réaliser, que de descendre d’un train et montrer dans un autre, quelque chose d’enfantin, une folie sensorielle, mais qui, dans sa situation, était une détermination aussi profonde, aussi étudiée et habituelle que celle du type qui, depuis de nombreuses années, s’était promis à lui-même, avant ou après s’être enivré, lors d’une interminable nuit d’insomnie : quand j’aurai trente-trois ans, je me suiciderai.

Tradabordo a dit…

Toutefois, à bien y penser [tu t'éloignes de la V.O. ; garde quand même « últimas palabras »], il se rendit compte qu’il se dirigeait – comme ses autres [supprime « autres » – sinon, ça ne pas de sens] compagnons de voyage – vers la sortie de la gare, de la grande gare qui indiquait un nom, n’importe quel nom, celui dont il avait à présent besoin ; non, lui, il n’avait pas à prendre de taxi ni à se présenter à la réception d’un hôtel, il n’avait pas à sortir de la gare, il en avait déjà suffisamment fait en sortant du train, et cette action, ce mouvement nécessaire et inévitable qui l’unissait encore au monde, il devrait le faire constamment, il n’y avait pas d’autre moyen de sortir de ses désirs, de les réaliser, que de descendre d’un train et montrer dans un autre, quelque chose d’enfantin, une folie sensorielle, mais qui, dans sa situation, était une détermination aussi profonde, aussi étudiée et habituelle que celle du type qui, depuis de nombreuses années, s’était promis à lui-même, avant ou après s’être enivré, lors d’une interminable nuit d’insomnie : quand j’aurai trente-trois ans, je me suiciderai.

Unknown a dit…

Toutefois, en réfléchissant à ces dernières paroles, il se rendit compte qu’il se dirigeait – comme ses compagnons de voyage – vers la sortie de la gare, de la grande gare qui indiquait un nom, n’importe quel nom, celui dont il avait à présent besoin ; non, lui, il n’avait pas à prendre de taxi ni à se présenter à la réception d’un hôtel, il n’avait pas à sortir de la gare, il en avait déjà suffisamment fait en sortant du train, et cette action, ce mouvement nécessaire et inévitable qui l’unissait encore au monde, il devrait la faire constamment, il n’y avait pas d’autre moyen de sortir de ses désirs, de les réaliser, que de descendre d’un train et montrer dans un autre, quelque chose d’enfantin, une folie sensorielle, mais qui, dans sa situation, était une détermination aussi profonde, aussi étudiée et habituelle que celle du type qui, depuis de nombreuses années, s’était promis à lui-même, avant ou après s’être enivré, lors d’une interminable nuit d’insomnie : quand j’aurai trente-trois ans, je me suiciderai.

Tradabordo a dit…

Toutefois, en réfléchissant à ces dernières paroles, il se rendit compte qu’il se dirigeait – comme ses compagnons de voyage – vers la sortie de la gare,
OK

, a la grande estación que indicaba un nombre, cualquier nombre, el que ahora necesitaba, no, él no tenía que iba a tomar un taxi ni a ingresar en la oficina de un hotel, él no tenía que salir de la estación,
de la grande gare qui indiquait [pas très bien choisi… J'ai dû relire deux fois pour comprendre ; plus quelque chose dans le genre de « porter » / « afficher » – ou approchant] un nom, n’importe quel nom, celui dont il avait à présent [ou « là », placé après « besoin » ? je te laisse regarder ce que ça donne] besoin ; non, lui, il n’avait pas à prendre de taxi ni à se présenter [ou « enregistrer » ?] à la réception d’un hôtel, il n’avait pas à sortir de la gare,


il en avait déjà suffisamment fait en sortant du train, et cette action, ce mouvement nécessaire et inévitable qui l’unissait encore au monde, il devrait la faire constamment, il n’y avait pas d’autre moyen de sortir de ses désirs, de les réaliser, que de descendre d’un train et montrer dans un autre, quelque chose d’enfantin, une folie sensorielle, mais qui, dans sa situation, était une détermination aussi profonde, aussi étudiée et habituelle que celle du type qui, depuis de nombreuses années, s’était promis à lui-même, avant ou après s’être enivré, lors d’une interminable nuit d’insomnie : quand j’aurai trente-trois ans, je me suiciderai.

Unknown a dit…

Toutefois, en réfléchissant à ces dernières paroles, il se rendit compte qu’il se dirigeait – comme ses compagnons de voyage – vers la sortie de la gare, de la grande gare qui affichait un nom, n’importe quel nom, celui dont il avait à présent besoin ; non, lui, il n’avait pas à prendre de taxi ni à s’enregistrer à la réception d’un hôtel, il n’avait pas à sortir de la gare, il en avait déjà suffisamment fait en sortant du train, et cette action, ce mouvement nécessaire et inévitable qui l’unissait encore au monde, il devrait l’accomplir constamment, il n’y avait pas d’autre moyen de sortir de ses désirs, de les réaliser, que de descendre d’un train et montrer dans un autre, quelque chose d’enfantin, une folie sensorielle, mais qui, dans sa situation, était une détermination aussi profonde, aussi étudiée et habituelle que celle du type qui, depuis de nombreuses années, s’était promis à lui-même, avant ou après s’être enivré, lors d’une interminable nuit d’insomnie : quand j’aurai trente-trois ans, je me suiciderai.

Tradabordo a dit…

Toutefois, en réfléchissant à ces dernières paroles, il se rendit compte qu’il se dirigeait – comme ses compagnons de voyage – vers la sortie de la gare, de la grande gare qui affichait un nom, n’importe quel nom, celui dont il avait à présent besoin ; non, lui, il n’avait pas à prendre de taxi ni à s’enregistrer à la réception d’un hôtel, il n’avait pas à sortir de la gare,
OK

ya había hecho demasiado con salir del tren, pero esto último, este necesario y fatal movimiento que todavía lo unica al mundo, tendría que hacerlo siempre,
il en avait déjà suffisamment fait en sortant du train, et [« pero » en V.O.] cette action [ou « cela » ?], ce mouvement nécessaire et inévitable [pourquoi tu changes ? L'adjectif est fort quand même… et chargé d'un sens précis] qui l’unissait encore au monde, il devrait l’accomplir constamment

Unknown a dit…

Toutefois, en réfléchissant à ces dernières paroles, il se rendit compte qu’il se dirigeait – comme ses compagnons de voyage – vers la sortie de la gare, de la grande gare qui affichait un nom, n’importe quel nom, celui dont il avait à présent besoin ; non, lui, il n’avait pas à prendre de taxi ni à s’enregistrer à la réception d’un hôtel, il n’avait pas à sortir de la gare, il en avait déjà suffisamment fait en sortant du train, mais cela, ce mouvement nécessaire et fatal qui l’unissait encore au monde, il devrait l’accomplir constamment, il n’y avait pas d’autre moyen de sortir de ses désirs, de les réaliser, que de descendre d’un train et montrer dans un autre, quelque chose d’enfantin, une folie sensorielle, mais qui, dans sa situation, était une détermination aussi profonde, aussi étudiée et habituelle que celle du type qui, depuis de nombreuses années, s’était promis à lui-même, avant ou après s’être enivré, lors d’une interminable nuit d’insomnie : quand j’aurai trente-trois ans, je me suiciderai.

Tradabordo a dit…

Toutefois, en réfléchissant à ces dernières paroles, il se rendit compte qu’il se dirigeait – comme ses compagnons de voyage – vers la sortie de la gare, de la grande gare qui affichait un nom, n’importe quel nom, celui dont il avait à présent besoin ; non, lui, il n’avait pas à prendre de taxi ni à s’enregistrer à la réception d’un hôtel, il n’avait pas à sortir de la gare, il en avait déjà suffisamment fait en sortant [au fait, « descendre », non ?] du train, mais cela, ce mouvement nécessaire et fatal qui l’unissait encore au monde, il devrait l’accomplir constamment,

Sur cette section, ne manque pas la petite remarque de dernière minute.

no había otra manera que salir de sus deseos, que cumplirlos, que bajarse de un tren y subirse a otro, algo infantil, algo sensorial de locura,
il n’y avait pas d’autre moyen de [« QUE »] sortir de ses désirs, de [« QUE »] les réaliser, que de descendre d’un train et montrer dans un autre, quelque chose d’enfantin, une folie sensorielle [je me demande si tu ne changes pas un peu le sens en supprimant la répétition de « algo » – mais je ne sais pas trop],

Unknown a dit…

Toutefois, en réfléchissant à ces dernières paroles, il se rendit compte qu’il se dirigeait – comme ses compagnons de voyage – vers la sortie de la gare, de la grande gare qui affichait un nom, n’importe quel nom, celui dont il avait à présent besoin ; non, lui, il n’avait pas à prendre de taxi ni à s’enregistrer à la réception d’un hôtel, il n’avait pas à sortir de la gare, il en avait déjà suffisamment fait en descendant du train, mais cela, ce mouvement nécessaire et fatal qui l’unissait encore au monde, il devrait l’accomplir constamment, il n’y avait pas d’autre moyen que de sortir de ses désirs, que de les réaliser, que de descendre d’un train et montrer dans un autre, quelque chose d’enfantin, quelque chose d’une folie sensorielle, mais qui, dans sa situation, était une détermination aussi profonde, aussi étudiée et habituelle que celle du type qui, depuis de nombreuses années, s’était promis à lui-même, avant ou après s’être enivré, lors d’une interminable nuit d’insomnie : quand j’aurai trente-trois ans, je me suiciderai.

Tradabordo a dit…

Toutefois, en réfléchissant à ces dernières paroles, il se rendit compte qu’il se dirigeait – comme ses compagnons de voyage – vers la sortie de la gare, de la grande gare qui affichait un nom, n’importe quel nom, celui dont il avait à présent besoin ; non, lui, il n’avait pas à prendre de taxi ni à s’enregistrer à la réception d’un hôtel, il n’avait pas à sortir de la gare, il en avait déjà suffisamment fait en descendant du train, mais cela, ce mouvement nécessaire et fatal qui l’unissait encore au monde, il devrait l’accomplir constamment, il n’y avait pas d’autre moyen que de sortir [je me demande si tu ne devrais pas changer de verbe… à cause des « sortir » qui précèdent et qui, selon moi, sont différents ; analyse l'affaire et tranche = répétition volontaire ou pas ?] de ses désirs, que de les réaliser, que de descendre d’un train et montrer dans un autre, quelque chose d’enfantin, quelque chose d’une folie sensorielle,

pero que en su situación, era una determinación tan profunda, tan estudiada y acostumbrada como la que el tipo que desde hace muchos anos se prometió a sí mismo, después de una borrachera o antes de una borrachera, una noche de eterno insomnio: cuando cumpla treinta y tres años me suicidaré.
mais qui, dans sa situation, était une détermination aussi profonde, aussi étudiée et habituelle que celle du type qui, depuis de nombreuses années, s’était promis [ou PC ? J'hésite] à lui-même, avant ou après s’être enivré [non, reviens à la V.O. ; substantif + répétition], lors [fais sans le durée, comme en V.O.] d’une interminable nuit d’insomnie [essaie de voir ce que ça donne en étant plus près de la V.O., là aussi] : quand j’aurai [cumplir ; donc peut-être que tu devrais désigner le fait…] trente-trois ans, je me suiciderai.

Unknown a dit…

Toutefois, en réfléchissant à ces dernières paroles, il se rendit compte qu’il se dirigeait – comme ses compagnons de voyage – vers la sortie de la gare, de la grande gare qui affichait un nom, n’importe quel nom, celui dont il avait à présent besoin ; non, lui, il n’avait pas à prendre de taxi ni à s’enregistrer à la réception d’un hôtel, il n’avait pas à sortir de la gare, il en avait déjà suffisamment fait en descendant du train, mais cela, ce mouvement nécessaire et fatal qui l’unissait encore au monde, il devrait l’accomplir constamment, il n’y avait pas d’autre moyen que d’échapper à ses désirs, que de les réaliser, que de descendre d’un train et montrer dans un autre, quelque chose d’enfantin, quelque chose d’une folie sensorielle, mais qui, dans sa situation, était une détermination aussi profonde, aussi étudiée et habituelle que celle du type qui, depuis de nombreuses années, s’est promis à lui-même, après une ivresse ou avant une ivresse, une nuit d’éternelle insomnie : quand j’aurai atteint l’âge de trente-trois ans, je me suiciderai.

Tradabordo a dit…

Toutefois, en réfléchissant à ces dernières paroles, il se rendit compte qu’il se dirigeait – comme ses compagnons de voyage – vers la sortie de la gare, de la grande gare qui affichait un nom, n’importe quel nom, celui dont il avait à présent besoin ; non, lui, il n’avait pas à prendre de taxi ni à s’enregistrer à la réception d’un hôtel, il n’avait pas à sortir de la gare, il en avait déjà suffisamment fait en descendant du train, mais cela, ce mouvement nécessaire et fatal qui l’unissait encore au monde, il devrait l’accomplir constamment, il n’y avait pas d’autre moyen que d’échapper à ses désirs, que de les réaliser, que de descendre d’un train et montrer dans un autre, quelque chose d’enfantin, quelque chose d’une folie sensorielle, mais qui, dans sa situation, était une détermination aussi profonde, aussi étudiée et habituelle que celle du type qui, depuis de nombreuses années, s’est promis à lui-même, après une ivresse ou avant une ivresse, une nuit d’éternelle insomnie : quand j’aurai atteint l’âge de trente-trois ans, je me suiciderai.

Bon… OK.