Après un long voyage en train nous voici en Arles... sur le quai nous sommes déjà dépaysées et pas tout à fait sûres d’être descendues au bon endroit ! Confirmation faite nous nous dirigeons à toute roulette vers la sortie, nos indications « mappy » en main. Premier contact, premier choc. Nous sommes sur un parking et rien ne nous indique où se trouve la ville. Mais heureusement Jacqueline est là et prend les choses en main. Il faut trouver le Rhône. Nous le trouvons ainsi qu’une fête foraine fantôme. Mais jacqueline et là ; alors pas de panique nous allons longer le Rhône. Finalement le Rhône et Jacqueline nous conduisent à l’hôtel. Nous nous installons dans une chambre fort agréable. L’horaire est respecté sous assisterons à l’ouverture des assises. Direction la chapelle du Méjan. Mais où est la chapelle du Méjan ? « Mappy » ne nous aide pas vraiment. Mais le réceptionniste de l’hôtel si. Encore une fois il faut longer le Rhône. Le Rhône longé, nous découvrons ce que nous supposons être la chapelle du Méjan. C’est un restaurant/ cinéma / librairie/ hammam. Nous y retournerons mais pour l’instant où est la chapelle du Méjan ? Nous nous séparons et nous retrouvons. Chacune de nous sachant désormais où est la chapelle du Méjan. Juste à côté, à 10 mètres, là où la foule se presse ! Nous entrons. Là, nous accueille par un discours le maire de la ville qui, sollicitant notre affect, rappelle à l’assemblée les liens crées depuis vingt ans entre la ville et les traducteurs. La présidente d’ATLAS prend ensuite la parole pour présenter et commenter le programme des assises. L’atmosphère est détendue. Claude Mouchard inaugure ces assises avec le thème « lire en traduction ». L’atmosphère est tellement détendue que certain feraient presque la sieste… après tout c’est une coutume du midi. Le traducteur tel le caméléon s’adapte à son milieu… et s’endort. La pause venue nous découvrons le thé à la menthe du restaurant / cinéma/ librairie/ hammam qui fait aussi salon de thé. La ville d’Arles est pleine de ressources. Retour à la désormais célèbre chapelle du Méjan où Silvia Baron-Supervielle, Florence Delay et Claire Malroux débattent sur le thème « Traduire/Écrire ». Elles évoquent leurs expériences d’auteurs et de traductrices. La relation entre traduire et écrire dans leurs cas semble évidente. Nous remarquerons cependant que pas une fois elles ne s’approprient les auteurs qu’elles traduisent de l’expression « mon auteur » que nous ne cesserons d’entendre tout au long du week-end de la bouche des autres traducteurs. En revanche l’une d’elle parlera d’ « entrer en traduction » ; comme on entre en religion ? Petit à petit deux écoles apparaîtront, celle des créateurs et celles des imitateurs… les points de vue seront énoncés, les questions posés et les réponses jamais dévoilées. Mais tous s’accorderons à dire que le traducteur est confronté à la liberté ; liberté d’écrire, liberté de traduire. Retour à l’hôtel, Caroline comme Arles est pleine de ressources, et magie de la technologie, dégotte une charmante pizzeria. Nouveau choc. Le restaurant est vide. Un chat nous accueille. Une serveuse aussi. Le chat est chaleureux. La serveuse méfiante. Contagion, nous aussi. Une paranoïa s’installe. Où sommes-nous ? Pourquoi ce restaurant est-il vide ? Puisque nous sommes là nous commandons avec une pointe d’appréhension. Les plats arrivent, les clients aussi. Nous passons un bon moment et Caroline dans le feu de l’action demande à la serveuse presque détendue une pizza à la banane… Elle aura de la glace… la serveuse n’était pas détendue à ce point. Au moment de quitter les lieux la propriétaire promet que la prochaine fois elle lui fera une pizza à la banane… Nous prenons rendez-vous pour le lendemain … Si nous retrouvons le chemin !
Samedi matin grâce à une organisation exceptionnelle nous sommes à l’heure pour la rencontre avec les jeunes traducteurs. Cecile Deniard nous donne des conseils pratiques et nous éclaire sur le statut légal du traducteur. Le site de l’ATLF est évoqué, tous les trucs et astuces sont en ligne bien rangés dans une rubrique intitulée « des armes contre les larmes ».
Croissants et café avalés nous nous dirigeons vers les ateliers de traduction. La petite salle de classe est comble. Nous nous installons tant bien que mal. Exceptionnellement les auteurs sont présents et nous parlerons de leurs œuvres. La traduction d’un poème d’Alan Mills, jeune auteur guatémaltèque, suscitera quelques réactions dans le groupe. Après deux heures de palabres entre traducteurs aux avis divergents nous nous séparons le temps d’un déjeuner. Jacqueline ne restera pas jusqu’à la fin des assises et nous souhaite de bien en profiter. Caroline et moi décidons d’assister à la rencontre avec les écrivains portugais et leurs traducteurs. Moins nombreux que le matin nous passons un moment divertissant… Plus tard nous décidons d’aller à la soirée inaugurale des belles étrangères. Nous y croisons les anglicistes que nous avions aperçus le matin. Nous laissons là traducteurs, auteurs et éditeurs et partons à la recherche de la pizzeria de la veille. Et miracle nous la retrouvons ! Non sans avoir demandé notre chemin à des arlésiens au sens de l’orientation improbable. La serveuse nous reconnaît. Elle est aussi enthousiaste que la veille. Le repas touchant à sa fin Caroline commande sa fameuse pizza. L’enthousiasme de la serveuse dégringole. Chose promise chose due. Nous goûtons enfin le dessert tant attendu. Et retour à l’hôtel… que nous retrouvons malgré notre sens de l’orientation presque aussi improbable que celui des arlésiens.
Dimanche matin, notre organisation toujours aussi impeccable nous permet d’arriver à l’espace Van Gogh à l’heure des croissants littéraires… Puis nous assistons dans un amphithéâtre à une table ronde dont le thème est « qu’est-ce que la critique d’une traduction ? ». Les débats sont bien menés. Deux heures passent sans que l’on ne s’en aperçoivent. Sont évoquées les critiques de traductions par les critiques littéraires, la critique de son œuvre par le traducteur lui-même, l’absence de réflexion sur la critique en France. On expose une théorie de lecture objective d’une traduction, la fonction du traducteur dans la culture. Il est temps pour nous de quitter l’espace Van Gogh. Nous n’assisterons pas à la dernière table ronde. Nous partons déjeuner en compagnie d’autres participants (dont une angliciste) au restaurant/ cinéma / librairie/ hammam/ salon de thé. Encore un moment agréable que nous partageons. Puis nous devons faire nos adieux à Arles. Nous longeons le Rhône une nouvelles fois, passons la fête foraine et arrivons à la gare… Certainement reviendrons nous pour la vingt-sixième édition des assises de la traduction littéraire en Arles.
Croissants et café avalés nous nous dirigeons vers les ateliers de traduction. La petite salle de classe est comble. Nous nous installons tant bien que mal. Exceptionnellement les auteurs sont présents et nous parlerons de leurs œuvres. La traduction d’un poème d’Alan Mills, jeune auteur guatémaltèque, suscitera quelques réactions dans le groupe. Après deux heures de palabres entre traducteurs aux avis divergents nous nous séparons le temps d’un déjeuner. Jacqueline ne restera pas jusqu’à la fin des assises et nous souhaite de bien en profiter. Caroline et moi décidons d’assister à la rencontre avec les écrivains portugais et leurs traducteurs. Moins nombreux que le matin nous passons un moment divertissant… Plus tard nous décidons d’aller à la soirée inaugurale des belles étrangères. Nous y croisons les anglicistes que nous avions aperçus le matin. Nous laissons là traducteurs, auteurs et éditeurs et partons à la recherche de la pizzeria de la veille. Et miracle nous la retrouvons ! Non sans avoir demandé notre chemin à des arlésiens au sens de l’orientation improbable. La serveuse nous reconnaît. Elle est aussi enthousiaste que la veille. Le repas touchant à sa fin Caroline commande sa fameuse pizza. L’enthousiasme de la serveuse dégringole. Chose promise chose due. Nous goûtons enfin le dessert tant attendu. Et retour à l’hôtel… que nous retrouvons malgré notre sens de l’orientation presque aussi improbable que celui des arlésiens.
Dimanche matin, notre organisation toujours aussi impeccable nous permet d’arriver à l’espace Van Gogh à l’heure des croissants littéraires… Puis nous assistons dans un amphithéâtre à une table ronde dont le thème est « qu’est-ce que la critique d’une traduction ? ». Les débats sont bien menés. Deux heures passent sans que l’on ne s’en aperçoivent. Sont évoquées les critiques de traductions par les critiques littéraires, la critique de son œuvre par le traducteur lui-même, l’absence de réflexion sur la critique en France. On expose une théorie de lecture objective d’une traduction, la fonction du traducteur dans la culture. Il est temps pour nous de quitter l’espace Van Gogh. Nous n’assisterons pas à la dernière table ronde. Nous partons déjeuner en compagnie d’autres participants (dont une angliciste) au restaurant/ cinéma / librairie/ hammam/ salon de thé. Encore un moment agréable que nous partageons. Puis nous devons faire nos adieux à Arles. Nous longeons le Rhône une nouvelles fois, passons la fête foraine et arrivons à la gare… Certainement reviendrons nous pour la vingt-sixième édition des assises de la traduction littéraire en Arles.
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