Ces cinq premières semaines ont passé à une vitesse surprenante, presque aussi vite que lors de la descente d’un puits en spéléologie. Toujours avec une assurance pour nous rattraper en cas de chute ou nous remonter en cas de problème. Mais la descente fut rude et parfois avec quelques embûches. Beaucoup de notions à apprendre et à acquérir en peu de temps. Et bien évidemment une grosse part de travail personnel à fournir. Du vocabulaire aux temps verbaux, des structures grammaticales à l’orthographe, manipulations que l’on doit réaliser maintes et maintes fois afin de les faire naturellement. Traductions et exercices sont notre descente quotidienne jusqu’à ce que l’on acquière la force suffisante pour remonter. Travail intense et course folle que nous devons accomplir en un bref laps de temps avant d’être lâchés dans la nature et de pouvoir faire nos preuves.
C’est une expérience très enrichissante à laquelle j’ai le plaisir d’être confrontée et qui au fur et à mesure devient une drogue. On se lève le matin en pensant à notre traduction de la veille, en se disant que ce mot ne va pas, qu’il faut le remplacer, jusqu’au soir, où l’on se couche. On pense, on parle, on rêve traduction. Une vraie « drogadícta », et cela s’en ressent dans notre vie quotidienne, avec nos proches. Au cours d’une conversation, on va demander un avis, comment ils le diraient…
Je sais que ça n’est pas fini et que de nombreuses galeries nous attendent, au détour desquelles nous devront choisir le bon chemin.
Je sais que ça n’est pas fini et que de nombreuses galeries nous attendent, au détour desquelles nous devront choisir le bon chemin.
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