Secrétaire de séance : Laure Gentile
Pour commencer, une pointe de transversalité ! Monsieur Buiguès nous a en effet communiqué une adresse exhaustive sur la littérature infantile et juvénile.
Rendez-vous sur :
www.fundaciongsr.es/salamanca/investigacion/traductores.htm
ou bien taper dans google Centro de Documentación e Investigación de Salamanca. Il s’agit d’une page web sur laquelle on peut trouver les nouveautés bibliographiques dans ce domaine, classées par genre ou tranche d’âge ; dans l’icône Recursos, vous trouverez également un Diccionario de autores de literatura infantil y juvenil, une liste de tous les Traductores de literatura infantil y juvenil…
Pour continuer, un point « fêtes ». Ce fut effectivement un cours très festif !!!
Nous avons abordé 3 grands thèmes :
I. Panorama général des fêtes en Espagne
➢ Le grand spécialiste des fêtes est Julio Caro Baroja (ses ouvrages : El estío festivo, El Carnaval,…)
➢ Les fêtes sont d’une très grande variété et peuvent être classées selon des approches et des réalités différentes :
• Envergure (locale, nationale,…)
• Racines et traditions (préhistoire, Antiquité, catholicisme, Reconquête, ou fêtes réinvesties dans l’actualité…)
• Thématique (fêtes agricoles, fêtes du travail et des corporations, fêtes politiques – Constitución 6 de diciembre, Hispanidad 12 de octubre-, fêtes religieuses –mariales,
-du Corpus Cristo (-Reyes 5 y 6 de enero avec le défilé de la Cabalgata ; Semaine Sainte qui remémore la passion du Christ jusqu’à la résurrection
-des Saints : san José pour les Fallas de Valencia, San Juan 24 de junio, San Fermín 7 de julio)
• Fonctions (commémoration, protection ou bénédiction, moments de cohésion, espace de critique, évènements personnels, rites de passage…)
➢ Feria de Sevilla en avril, un exemple qui illustre plusieurs aspects de la complexité et les spécificités qui font la richesse des fêtes. Elle est ancrée dans la tradition du Moyen-Âge, qui a pris une importance telle que l’enceinte de la fête devient une structure autonome, une vraie ville artificielle qui dure une semaine. Elle est rythmée par des temps forts (la Portada), empreinte de caractéristiques géographiques (calle del infierno avec les attractions foraines, maisonnettes publiques ou privées où l’on peut rentrer sur invitation, les casetas,…)
➢ Le répertoire de la Semaine Sainte (juste un aperçu ! Mais le répertoire est aussi riche en vocabulaire que la Semaine Sainte en émotions !!!) : cofradía (confrérie), el paso (le paso…difficilement traduisible), la alegoría (les instruments de la passion), bailar (balancer le paso), el banderín (le guidon, l’étendard de la confrérie), el penitente alumbrante (le pénitent porteur de cierges), el cofrade, el penitente, el nazareno, el sayón (le pénitent), el hachón (le gros cierge), la zaeta (le chant, l’oraison)… Quelques proverbes : debajo de mi manto al rey mato (chacun est libre d’agir à sa guise), Cuando vengan los nazarenos (la semaine des 4 jeudis), estar hecho un nazareno (être mal en point, être triste…)
II. La corrida (depuis XVIII°), fête taurine spécifique mais pas unique (les cultes ou fêtes autour du taureau, avant même le XVIII, étaient fort nombreux et variés)
➢ Elle est régie par des phases précises (el paseo –le tour de piste-, el toreo de cape –la phase d’observation du taureau par le toreador, les tercios –les tercios ou phases : de varas, banderillas, muleta=piques, banderilles, cape), chacun des tercios étant annoncé au clairon –clarines)
➢ L’enceinte du spectacle est organisée de façon précise et hiérarchisée (sol y sombra –places plus ou moins chères ; el ruedo ou el redondel –l’arène…)
III. Le football, sport extrêmement populaire, une fête à sa manière…
➢ Le cours lui-même était aussi animé qu’un match de foot : Monsieur Buiguès nous envoyé la balle (traduction : a lançé des mots en espagnol) et nous devions faire une belle reprise de volée (traduction : trouver la traduction adéquate). Nathalie semble être joueuse de foot à ses heures perdues…ou commentatrice, peut-être !!!!!!!...car elle a marqué plusieurs buts ! (a trouvé plusieurs traductions… dont un but royal à la fin...elle nous a fait découvrir un terme, el pichichi : meilleur buteur).
➢ Plutôt que de communiquer exhaustivement la liste de vocabulaire, je vous invite à regarder un match de foot en français, avec un bon commentateur (Dugary par exemple… soyons chauvins !), puis un match commenté par un espagnol… Vous pourrez ainsi apprendre les termes spécifiques utilisés en espagnol, et remarquer que beaucoup de ces termes sont empruntés à l’argentin (où le foot est un culte !). En guise de « prolongations» ( !), voici quelques-uns de ces « argentinismes » utilisés en Espagne… : un gol olímpico (un but sur corner), clavar el aliento en la nuca (marquer un joueur à la culotte), anidar el balón (marquer un but), arquero (goal).
Pour commencer, une pointe de transversalité ! Monsieur Buiguès nous a en effet communiqué une adresse exhaustive sur la littérature infantile et juvénile.
Rendez-vous sur :
www.fundaciongsr.es/salamanca/investigacion/traductores.htm
ou bien taper dans google Centro de Documentación e Investigación de Salamanca. Il s’agit d’une page web sur laquelle on peut trouver les nouveautés bibliographiques dans ce domaine, classées par genre ou tranche d’âge ; dans l’icône Recursos, vous trouverez également un Diccionario de autores de literatura infantil y juvenil, une liste de tous les Traductores de literatura infantil y juvenil…
Pour continuer, un point « fêtes ». Ce fut effectivement un cours très festif !!!
Nous avons abordé 3 grands thèmes :
I. Panorama général des fêtes en Espagne
➢ Le grand spécialiste des fêtes est Julio Caro Baroja (ses ouvrages : El estío festivo, El Carnaval,…)
➢ Les fêtes sont d’une très grande variété et peuvent être classées selon des approches et des réalités différentes :
• Envergure (locale, nationale,…)
• Racines et traditions (préhistoire, Antiquité, catholicisme, Reconquête, ou fêtes réinvesties dans l’actualité…)
• Thématique (fêtes agricoles, fêtes du travail et des corporations, fêtes politiques – Constitución 6 de diciembre, Hispanidad 12 de octubre-, fêtes religieuses –mariales,
-du Corpus Cristo (-Reyes 5 y 6 de enero avec le défilé de la Cabalgata ; Semaine Sainte qui remémore la passion du Christ jusqu’à la résurrection
-des Saints : san José pour les Fallas de Valencia, San Juan 24 de junio, San Fermín 7 de julio)
• Fonctions (commémoration, protection ou bénédiction, moments de cohésion, espace de critique, évènements personnels, rites de passage…)
➢ Feria de Sevilla en avril, un exemple qui illustre plusieurs aspects de la complexité et les spécificités qui font la richesse des fêtes. Elle est ancrée dans la tradition du Moyen-Âge, qui a pris une importance telle que l’enceinte de la fête devient une structure autonome, une vraie ville artificielle qui dure une semaine. Elle est rythmée par des temps forts (la Portada), empreinte de caractéristiques géographiques (calle del infierno avec les attractions foraines, maisonnettes publiques ou privées où l’on peut rentrer sur invitation, les casetas,…)
➢ Le répertoire de la Semaine Sainte (juste un aperçu ! Mais le répertoire est aussi riche en vocabulaire que la Semaine Sainte en émotions !!!) : cofradía (confrérie), el paso (le paso…difficilement traduisible), la alegoría (les instruments de la passion), bailar (balancer le paso), el banderín (le guidon, l’étendard de la confrérie), el penitente alumbrante (le pénitent porteur de cierges), el cofrade, el penitente, el nazareno, el sayón (le pénitent), el hachón (le gros cierge), la zaeta (le chant, l’oraison)… Quelques proverbes : debajo de mi manto al rey mato (chacun est libre d’agir à sa guise), Cuando vengan los nazarenos (la semaine des 4 jeudis), estar hecho un nazareno (être mal en point, être triste…)
II. La corrida (depuis XVIII°), fête taurine spécifique mais pas unique (les cultes ou fêtes autour du taureau, avant même le XVIII, étaient fort nombreux et variés)
➢ Elle est régie par des phases précises (el paseo –le tour de piste-, el toreo de cape –la phase d’observation du taureau par le toreador, les tercios –les tercios ou phases : de varas, banderillas, muleta=piques, banderilles, cape), chacun des tercios étant annoncé au clairon –clarines)
➢ L’enceinte du spectacle est organisée de façon précise et hiérarchisée (sol y sombra –places plus ou moins chères ; el ruedo ou el redondel –l’arène…)
III. Le football, sport extrêmement populaire, une fête à sa manière…
➢ Le cours lui-même était aussi animé qu’un match de foot : Monsieur Buiguès nous envoyé la balle (traduction : a lançé des mots en espagnol) et nous devions faire une belle reprise de volée (traduction : trouver la traduction adéquate). Nathalie semble être joueuse de foot à ses heures perdues…ou commentatrice, peut-être !!!!!!!...car elle a marqué plusieurs buts ! (a trouvé plusieurs traductions… dont un but royal à la fin...elle nous a fait découvrir un terme, el pichichi : meilleur buteur).
➢ Plutôt que de communiquer exhaustivement la liste de vocabulaire, je vous invite à regarder un match de foot en français, avec un bon commentateur (Dugary par exemple… soyons chauvins !), puis un match commenté par un espagnol… Vous pourrez ainsi apprendre les termes spécifiques utilisés en espagnol, et remarquer que beaucoup de ces termes sont empruntés à l’argentin (où le foot est un culte !). En guise de « prolongations» ( !), voici quelques-uns de ces « argentinismes » utilisés en Espagne… : un gol olímpico (un but sur corner), clavar el aliento en la nuca (marquer un joueur à la culotte), anidar el balón (marquer un but), arquero (goal).
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