Figurez-vous que je suis en train de relire les épreuves d'une traduction – à paraître au printemps 2009 – et que le ronron de ma voix (oui, car je relis à voix haute pour être certaine de ne pas me laisser endormir par la routine, que mon œil ne finit par glisser sur les mots sans les voir réellement) s'est soudain transformé en un cri d'horreur (digne d'une certaine séquence d'un certain film de don Luis Buñuel ; les apprenties présentes à l'atelier de traduction collective de jeudi apprécieront). Je lis : Sancho PANCHA. « Quoi ? Comment ai-je pu écrire un truc pareil ?!?!?! » (Le doute est toujours bon conseiller). Je vérifie illico en ouvrant mon document souche et je retrouve notre brave ami Sancho PANZA tranquillement à sa place. D'où je déduis deux choses incroyables – et révoltantes : la correctrice de cette maison d'édition (dont je ne cite pas le nom… ça n'est d'ailleurs pas très important, en l'occurrence), ignore le nom correct d'un personnage littéraire mondialement connu, quand elle en parle ne comprend pas pourquoi il s'appelle de cette manière… et, surtout, pense que l'universitaire que je suis s'est purement et simplement trompée en mettant Panza. Donc, elle corrige, sans prendre la peine de vérifier (n'a-t-elle pas une connexion internet sur son poste?), voire de me poser la question (je ne suis pas à l'abri d'une coquille)…
Voilà… J'étais furieuse et ça m'a fait du bien de vous en parler.
Voilà… J'étais furieuse et ça m'a fait du bien de vous en parler.
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