Si vous avez manqué le début… Caroline nous avait proposé de coacher les M1 intéressés par le M2 pro dans la perspective du test d’admission. Mission acceptée, son message s’est autodétruit en cinq seconde et moi, l’inspecteur gadget de la traduction je suis partie à la recherche non pas du temps perdu ni du temple maudit mais de ZE traduction, à la fois difficile mais compréhensible, pour mettre en pratique mes apprentissages du semestre et montrer aux M1 ma jolie boîte à outil, mon couteau suisse à traduction, Robert, Crisco et compagnie…
Texte choisi, un poème d’Alan Mills, jeune auteur guatémaltèque rencontré à Arles, aux assises de la traduction. Ce poème un peu particulier avait l’originalité d’un registre de langue étonnant qui allait nous donner du fil à retordre pour ne pas sous-traduire ou au contraire sur-traduire… d’autant que sa traduction (publiée !) avait suscité moultes réactions et polémiques lors des ateliers collectifs d'Arles.
Rendez-vous pris, nous voici dans la salle fétiche de Bx3, la H118, l’Eldorado de la promotion (encore) sans nom, de la cuvée 2008/2009 d’apprentis traducteurs.
Deux heures somme toutes forts agréables ou les idées fusaient et pendant lesquelles, pour ma part, j’ai pu prendre de la distance vis-à-vis de ma pratique de la traduction. Nous avons élaboré main dans la main un premier jet du poème que nous laissons reposer jusqu’au prochain rendez-vous pour poser un œil (bionique) neuf à notre traduction et la livrer à la multitude…
Affaire à suivre.
1 commentaire:
Oui, tu peux le dire qu'il est "un peu particulier" le poème en question !
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