Ceux qui suivent le débat engagé avec Brigitte par commentaires interposés autour de la traduction du texte d'Andrés Trapiello, vous aurez remarqué qu'ensemble, nous regardons tout cela à la loupe – la moindre virgule est d'emblée suspectée de faute de goût dans la position qu'elle a pensé pouvoir prendre dans la phrase sans consulter l'adverbe voisin, le substantif en tête de phrase… toute la communauté du paragraphe en somme – et que je ne laisse rien passer ; même quand c'est correct, ou même bien, je veux… j'exige que ce soit encore mieux. Vous me connaissez ! Or Brigitte – et je la remercie vivement d'avoir le courage non seulement de traduire, mais de proposer son travail publiquement – ne se laisse pas démonter par mes remarques, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9… Hop, elle remonte systématiquement en selle, bat les flancs de Rocinante, et repart au combat contre la conjugaison, le lexique, la syntaxe (on les connaît bien, ceux-là, n'est-ce pas ? Qu'ils sont cruels, parfois). Là, je reçois un petit mail d'elle – qu'elle me demande de ne pas publier, donc je ne publie pas… dommage, c'était intéressant et émouvant –, où, en substance, elle me dit qu'elle est sidérée par la quantité de travail à produire pour arriver à un résultat à peu près satisfaisant et de l'énergie qu'il faut déployer pour ne pas se laisser abattre. Elle tient le coup, dit-elle, grâce à la passion.
Si vous le voulez bien, nous allons collectivement lui tirer notre chapeau…
Bravo, chère apprentie traductrice, pour ta ténacité et, j'ose un peu de grandiloquence, pour ton amour du métier.
On continue le débat des remarques ? Car il nous reste encore quelques lignes à explorer…
Si vous le voulez bien, nous allons collectivement lui tirer notre chapeau…
Bravo, chère apprentie traductrice, pour ta ténacité et, j'ose un peu de grandiloquence, pour ton amour du métier.
On continue le débat des remarques ? Car il nous reste encore quelques lignes à explorer…
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