vendredi 1 octobre 2010

Version de CAPES, 10

En cualquier fortaleza de Castilla, a mediodía, los ruidos de caballerizos, cocinas, niños jugando y demás servidumbre suelen proporcionar vida a la casa fuerte, pero, cuando entramos en aquel patio, el silencio lo asolaba de tal modo que el sonido de los cascos de Nuestros caballos se dijera el de campanas que tocaran a muerte.
Desmontamos.
Una dama que ni se presentó nos condujo escaleras arriba, abrió una puerta y nos dejó solos ante una mujer completamente vestida de negro cuya toca de viuda hacia resaltar aún más aquellos ojos rasgados y oscuros.
Carlos se acercó a ella, se inclinó respetuosamente y le besó la diestra cerrada.
Madre se mantuvo un largo rato en silencio.
—¡Qué cambiados estáis! —dijo abriendo la mano—. ¿Habéis ido a ver a vuestro padre? Si os he reconocido es por esta moneda. ¿Sabéis?, ya acuñan los escudos con nuestras caras enfrentadas. La verdad es que no sé por qué no ponen también a nuestro lado a Fernando.
En su impasibilidad, Carlos no pudo evitar un respingo.
Supongo que sus pensamientos eran los míos.
¿La enfermedad de mi madre habría sido aprovechada por nuestro hermano para hacerle firmar algún papel que no conocíamos?
Porque no podía referirse a nuestro abuelo Fernando.
¿O acaso estaba tan recluida en sí misma que no sabía que su padre había muerto de lesión cardiaca y, después de ser amortajado con el hábito de dominico, había sido enterrado en Granada, junto a la abuela Isabel?

Almudena de Artega del Alcázar, La vida privada del emperador

***

Julie nous propose sa traduction :

Dans n'importe quelle forteresse de Castille, à midi, le bruit des palefreniers, des cuisines, des enfants en train de jouer et du reste des domestiques fait habituellement vivre la demeure fortifiée. Mais, lorsque nous entrâmes dans cette cour, elle était si ravagée par le silence qu'on eût dit que le son des sabots de nos chevaux était celui de cloches qui annonceraient la mort.
Nous mîmes pied à terre.
Une dame qui ne se présenta même pas nous conduisit en haut des escaliers, ouvrit une porte et nous laissa seuls devant une femme totalement vêtue de noir et dont le voile de veuve faisait d'autant plus ressortir les yeux sombres et en amande.
Carlos s'approcha d'elle, s'inclina avec respect et lui baisa la main droite qu'elle maintenait fermée.
Mère garda le silence un long moment.
- Comme vous avez changé! -dit-elle en ouvrant la main-. Vous êtes allés rendre visite à votre père? Si je vous ai reconnus, c'est grâce à cette pièce. Le savez-vous? On frappe déjà les écus avec nos visages disposés face à face. Je dois avouer que je ne sais pas pourquoi ils ne mettent pas aussi Fernando à nos côtés.
En dépit de son impassibilité, Carlos ne put réprimer un sursaut.
J'imagine que nous songions à la même chose.
Notre frère aurait-il profité de la maladie de ma mère pour lui faire signer quelque document que nous ne connaissions pas?
Car elle ne pouvait pas faire allusion à notre grand-père Fernando.
Ou peut-être était-elle si renfermée sur elle-même qu'elle ne savait pas que son père était mort des suites d'une lésion cardiaque et que, après avoir été mis en bière en habit dominicain, il avait été enterré à Grenade, près de grand-mère Isabel?

***

Alexis nous propose sa traduction :

Dans n'importe quelle forteresse de Castille, à midi, les bruits émanant des écuries, des cuisines, les enfants qui jouent et autres domestiques apportent généralement de la vie à la citadelle, mais, quand on entre dans cette cour, le silence la dépouillait de telle sorte que le son des sabots de Nos chevaux ressemblait à celui des cloches qui résonnaient vigoureusement.
Nous déposâmes les armes.
Une dame qui ne se présenta même pas nous conduit à l'étage, ouvrit une porte et nous laissa seuls face à une femme totalement vêtue de noir dont la coiffe de veuve faisait ressortir franchement ces yeux torturés et noirs.
Charles s'approcha d'elle, s'inclina avec respect et lui baisa la main droite qu'elle tenait fermée.
Mère resta silencieuse un long moment.
— Comme vous avez changé ! —dit-elle en ouvrant la main—. Etes-vous allés voir votre père ? Si je vous ai reconnu c'est grâce à cette pièce. Vous savez, ils frappent désormais les armes avec nos visages face à face. D'ailleurs j'ignore pourquoi ils ne mettent pas non plus Ferdinand à nos côtés.
Impassible, Charles ne put éviter un sursaut.
Je suppose qu'il pensait à la même chose que moi.
Notre frère aurait-il profité de la maladie de notre mère pour lui faire signer des papiers dont nous ignorions l'existence ?
Car elle ne pouvait en référer à notre grand-père Ferdinand.
Ou peut-être qu'étant tellement renfermée sur elle-même, elle ne savait pas que son père était mort d'une lésion cardiaque et, après avoir été enseveli avec ses plus beaux habits, il avait été enterré à Grenade, près de la grand-mère Isabelle ?

***

Vanessa nous propose sa traduction :

Au milieu du jour, dans n'importe quelle forteresse de Castille, il est fréquent d'entendre les bruits qui donnent vie au château, ceux des garçons d'écurie, des cuisines, des enfants qui jouent et des autres domestiques. Pourtant, lorsque nous entrâmes dans la basse-cour, le silence était si pesant que les sabots de nos chevaux résonnaient tels des cloches qu'on sonnerait à tout rompre.
Nous mîmes pied à terre.
Une dame d'honneur, qui ne prit pas la peine de se présenter, nous conduisit en haut des escaliers, ouvrit une porte et nous laissa seuls face à une femme entièrement vêtue de noir, dont la coiffe de veuve faisait ressortir davantage les yeux sombres et plissés. Charles s'approcha d'elle, se courba en signe de respect, et baisa sa main droite recroquevillée.
Mère se tint coite un long instant.
« Que vous avez changé ! » dit-elle en ouvrant la main. « Avez-vous rendu visite à votre père ? Si je vous ai reconnus, c'est grâce à cette pièce de monnaie. Saviez vous que l'on frappe déjà les écus à notre effigie ? Pour tout vous dire, je ne comprends pas pourquoi ils ne font pas apparaître Ferdinand à nos côtés. »
Malgré son flegme, Charles ne put réprimer un sursaut.
Je suppose qu'il partageait mes pensées.
Notre frère aurait-il profité de la maladie de notre mère pour lui faire signer quelque texte dont nous n'avions pas connaissance ?
Il était improbable qu'elle se réfère à notre grand-père Ferdinand.
Ou peut-être était-elle si repliée sur elle-même qu'elle ne savait pas que son père était mort d'une lésion cardiaque, et que, après l'avoir apprêté de l'habit de dominicain, on l'avait inhumé à Grenade, auprès de notre grand-mère Isabelle ?

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Auréba nous propose sa traduction :

Dans n’importe quelle forteresse de Castille, à midi, les bruits d’hommes d’écurie, de cuisines, d’enfants en train de jouer et d’autres domesticités dotent habituellement de vie la grande bâtisse, mais, quand nous entrâmes dans cette cour, le silence régnait, tant et si bien que le son des casques de Nos chevaliers semblait être celui de cloches sonnant le glas.
Nous mîmes pied à terre.
Une dame qui ne se présenta même pas nous conduisit en haut des escaliers, ouvrit une porte qui nous laissa seuls devant une femme complètement vêtue de noir dont la coiffe de veuve faisait ressortir encore plus ces yeux noirs en amande. Carlos s’approcha d’elle, s’inclina respectueusement et baisa sa main droite fermée.
Mère resta un long moment silencieuse.
— Qu’est-ce que vous avez changé ! – dit-elle en ouvrant la main – Est-ce que vous êtes allés voir votre père ?
Si je vous ai reconnus, c’est grâce à cette pièce. Vous savez ? Ça y est, on frappe les escudos avec nos faces. La vérité, c’est que je ne sais pas pourquoi ils ne mettent pas aussi Fernando à nos côtés.
Dans son impassibilité, Carlos ne put éviter un sursaut.
J’imagine que ses pensées étaient les miennes.
Notre frère avait-il profité de la maladie de ma mère pour lui faire signer un papier dont nous n’étions pas au courant ?
Ou peut-être qu’elle était tellement renfermée sur elle-même qu’elle ne savait pas que son père était mort d’une lésion cardiaque et, après avoir été enseveli avec l’habit dominical, il avait été enterré à Grenade, près de la grand-mère Isabel.

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Olivier nous propose sa traduction :

Dans n'importe quelle forteresse de Castille, à la mi-journée, les échos des garçons d'écurie, des cuisines, des enfants qui jouent et des autres domestiques ont pour habitude de donner vie au château fort mais, lorsque nous entrâmes dans cette cour, le silence l'enveloppait de telle façon que le bruit des sabots de nos chevaux s'apparentât à un bruit de cloches sonnant le glas.
Nous mîmes pied à terre.
Une dame, qui ne daigna se présenter, nous conduisit dans les escaliers, ouvrit une porte et nous laissa seuls, face à une femme entièrement vêtue de noir dont la coiffe de veuve faisait ressortir encore plus les yeux sombres et fatigués.
Carlos s'approcha d'elle, s'inclina respectueusement et lui baisa la main droite, qu'elle maintenait fermée.
Mère resta un long moment silencieuse.
– Comme vous avez changé ! – dit-elle en ouvrant le poing –. Avez-vous été voir votre père ? Oui, je vous ai reconnus grâce à cette pièce de monnaie. Savez-vous que, désormais, on la frappe à notre effigie. En vérité, je ne sais pourquoi ils ne mettent à nos côtés Fernand.
Malgré son impassibilité, Charles ne put s'empêcher de sursauter.
Je suppose que ses pensées rejoignaient les miennes.
Notre frère aurait-il profité de la maladie de ma mère pour lui faire signer un quelconque papier dont nous ignorions l'existence ?
Car, il ne se pouvait qu'elle fasse référence à notre grand-père Fernand.
Ou alors, avait-elle l'esprit si embué qu'elle ne savait pas que son père était mort de troubles cardiaques, et qu'après avoir été habillé de la robe dominicaine, il avait été enterré à Grenade aux côtés de la grand-mère Isabelle ?

***

Johnny nous propose sa traduction :

Dans n'importe quelle forteresse de castille, à midi, les bruits de serviteurs,
de cuisine, d'enfants en train de jouer et autres domestiques ont pour habitude de donner vie au
château fort, mais, lorsque nous entrâmes dans ledit patio, le silence vint tout rompre
d'une manière si impressionnante que le son des casques de Nos hommes ressemblait à celui des glas qui annoncent la mort.
Nous mîmes pied à terre
Une dame qui ne prit même pas soin de se presenter nous conduisit en haut des escaliers, ouvrit une porte et
nous laissa seuls devant une femme habillée de noir des pieds à la tête et dont sa coiffe de veuve faisait encore plus ressortir ces yeux bridés et foncés.
Carlos s'approcha d'elle, se pencha avec respect et lui baisa la main droite.
Mère resta un long moment silencieuse.
-Comme vous avez changer! dit-elle en ouvrant sa main-. Avez-vous été voir votre père? si j'ai pu vous reconnaitre ce n'est grâce qu'à cette pièce.
vous savez bien? Ils frappent les écus avec notre visage dessus. Ce que je ne comprends pas, en vrai, c'est pourquoi il ne mettent pas Fernando à nos côtés aussi.
A son insu, Carlos ne put se retenir de sursauter.
J'imaginais qu'il devait penser la même chose que moi.
Est-ce que la maladie de notre mère n'aurait-elle pas permis à mon frère d'en tirer profit et de lui faire faire signer un quelconque papier dont le contenu nous été inconnu?
Sûrement parce qu'il ne pouvait pas s'en remettre à notre grand-père Fernando.
Aussi était-elle tellement renfermée qu'elle ne savait pas que son père était décédé d'un arrêt cardiaque et, qu'après lui avoir mis l'habit de doménicain, on l'avait entérré à Grenade, juste à côté de notre grand-mère Isabel?

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Perrine nous propose sa traduction :

Dans tous les châteaux de Castille, à midi, le bruit des écuries, des cuisines, des enfants en train de jouer et autres domesticités donnent généralement vie à la forteresse, mais, au moment où nous pénétrons dans son patio, le silence détruit tout, assimilant ainsi le claquement des sabots de Nos chevaux au tintement de cloches célébrant une mort.
Nous posâmes pied à terre.
Une dame, qui ne prit pas la peine de se présenter, nous fit monter des escaliers, ouvrit une porte et nous laissa seuls en compagnie d'une femme tout de noir vêtue, dont la coiffe de veuve faisait ressortir ses yeux sombres et tirés.
Carlos s'approcha d'elle, s'inclina respectueusement et embrassa sa main droite refermée.
Mère resta silencieuse un long moment.
- Comme vous avez changé! - s'exclama-t-elle ouvrant la main -. Êtes-vous allés voir votre père ? Si je vous ai reconnus c'est grâce à cette pièce de monnaie. Êtes-vous au courant ? Ils frappent déjà les écus avec nos figures sur les deux faces. A vrai dire j'ignore pourquoi Fernando n'apparaît pas aussi à nos côtés.
Malgré son impassibilité, Carlos ne put réprimer un sursaut.
Je suppose qu'il pensait la même chose que moi.
Notre frère aurait-il profité de la maladie de ma mère pour lui faire signer un papier dont nous n'avions pas eu connaissance ?
Car il était impossible qu'elle fasse allusion à notre grand-père Fernando.
Ou bien elle était si renfermée sur elle-même qu'elle ne savait pas que son père était mort d'une lésion cardiaque et que, une fois embaumé avec l'habit de Saint-Domingue, il avait été enterré à Grenade, auprès de grand-mère Isabela.

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Clarisse nous propose sa traduction :

Dans n’importe quelle forteresse de Castille, l’après-midi, les bruits des écuyers, des cuisines, des enfants jouant et autres domestiques ont pour habitude d’apporter de la vie au château fort, mais, lorsque l’on rentre dans cette cour, le silence ravageait tout d’une telle façon que le son des casques de nos chevaliers ressemblait aux cloches de la mort.
Nous mettons un pied à terre.
Une dame qui ne se présenta point nous conduisit vers des escaliers montants, ouvrit une porte et nous laissa seuls devant une dame vêtue complètement de noir dont la coiffe de veuve faisait ressortir encore plus ces yeux de biche et sombres.
Carlos s’approcha d’elle, s’inclina respectueusement et lui baisa la main droite fermée.
Mère resta un long moment silencieuse.
Tu as bien change ! —dit-elle en ouvrant la main—. Vous avez était voir votre père ?
Si je vous ai reconnu c’est grâce à cette pièce. Vous savez ? ils frappaient déjà les écus avec nos visages face à face. Pour dire vrai, je ne sais pas pourquoi ils ne mettent pas aussi Fernando avec nous. Dans son impassibilité, Carlos ne put éviter de sursauter.
Je suppose que ses pensées étaient les miennes.
Notre frère aurait-il pu profiter de la maladie de ma mère pour lui faire signer quelque papier que nous ne connaissions pas ?
Car elle ne pouvait parler de notre grand-père Fernando.
Où était-elle si renfermée sur elle-même qu’elle ne savait pas que son père était mort d’une crise cardiaque et, après avoir était ensevelit avec son habit de dominicain, il avait été enterré à Grenade, a coté de ma grand-mère Isabel ?

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Stéphanie nous propose sa traduction :

Dans toutes les forteresses de Castille, le midi, les bruits des écuries, des cuisines, des enfants qui jouent et autres domesticités donnent en général de la vie au château, en revanche, lorsque nous pénétrâmes dans cette cour, le silence l'anéantissait de telle sorte que le son des casques de Nos chevaux se confondait avec celui de cloches qui sonneraient le glas.
Nous posâmes pied à terre.
Une dame, qui ne prit pas la peine de se présenter, nous fit monter l'escalier, ouvrit une porte et nous laissa seuls face à une femme tout de noir vêtue dont la coiffe de veuve faisait ressortir plus vivement ces yeux tirés et sombres.
Carlos s'approcha d'elle, s'inclina respectueusement et baisa sa main droite fermée.
Mère conserva le silence un long moment.
— Comme vous avez changé ! — dit-il en lui ouvrant la main —. Êtes-vous allée voir votre père ? Si je vous ai reconnue, c'est grâce à cette pièce. Le savez-vous ? Ils frappent déjà les écus ornés de nos figures se faisant face. Je ne comprends pas pourquoi ils ne mettent pas Fernando de notre côté ?
Au milieu de son impassibilité, Carlos ne put réprimer un sursaut.
Je suppose que nous partagions les mêmes pensées.
Notre frère aurait-il profité de la maladie de ma mère pour la forcer à signer un papier dont nous ignorions l'existence ?
Car elle ne pouvait avoir mentionné notre grand-père Fernando.
Ou peut-être était-elle si repliée sur elle-même qu'elle ne savait pas que son père était mort d'une lésion cardiaque et, après avoir été enveloppé de l'habit de dominicain, il avait été enterré à Grenade, à côté de la grand-mère Isabel ?

***

Karen nous propose sa traduction :

Dans n’importe quelle forteresse de Castille, à midi, les bruits d’écuries, de cuisines, d’enfants jouant et de bien d’autres serviteurs donnent habituellement vie à la maison fortifiée, mais, quand nous entrâmes dans la cour, le silence la désolait tant que le claquement des sabots de nos chevaux ressemblait aux cloches sonnant le glas.
Nous mîmes pied à terre.
Une dame qui ne se présenta même pas nous conduisit à l’étage, ouvrit une porte et nous laissa seuls devant une femme, toute de noir vêtue, dont la coiffe de veuve faisait ressortir des yeux en amande et sombres. Carlos s’approcha d’elle, s’inclina respectueusement et lui baisa sa main droite fermée.
Mère resta un long moment silencieuse.
— Comme vous avez changé ! –s’exclama-t-elle en ouvrant la main- . Êtes-vous allé rendre visite à votre père ? Si je vous ai reconnu, c’est bien grâce à cette pièce. Vous savez, on frappe déjà nos visages l’un en face de l’autre sur les escudos. Sincèrement, je ne sais pas pourquoi on ne place pas aussi Ferdinand à côté de nous. En dépit de son flegme, Carlos ne put réprimer un sursaut. J’imagine que ses pensées étaient identiques aux miennes. Notre frère avait-il profité de la maladie de notre mère pour lui faire signer quelque papier dont nous ignorions l’existence ?
Car elle ne pouvait pas faire référence à notre grand-père Ferdinand.
Ou alors, sa claustration était telle qu’elle ne savait pas que son père était mort d’une affection cardiaque et, qu’après avoir été vêtu de l’habit de l’Ordre des dominicains, il avait été enterré à Grenade, aux côtés de notre grand-mère Isabelle ?

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Mélina nous propose sa traduction :

Dans n'importe quelle forteresse de Castille que ce soit, à midi, le bruits des écuyers,des cuisines, des enfants jouant et autres domestiques ont pour habitude de donner vie au château fort, mais, lorsque nous entrâmes cette cour, le silence la ravageait de telle façon que le son des casques de Nos chevaux paraissait celui de cloches qui annonçaient la mort. Nous descellâmes.
Une dame qui ne se présenta même pas nous conduisit en haut des escaliers, ouvrit une porte et nous laissa seuls avec une femme toute de noir vêtue dont la coiffe de veuve faisait ressortir davantage ces yeux bridés et foncés.
Carlos s'approcha d'elle, s'inclina respectueusement et lui baisa la main droite, fermée. Mère resta silencieuse un long moment.
"Qu'est-ce que vous avez changé!- dit-elle en ouvrant la main-. Avez-vous vu votre père? Si je vous ai reconnu c'est grâce à cette pièce. Le saviez-vous?, ils frappent les écus avec nos deux visages face à face. A vrai dire je ne sais pas pourquoi ils ne mettent pas aussi celui de Fernando.
Dans son impassibilité, Carlos ne put éviter de sursauter.
Je suppose que ses pensées étaient les miennes.
Notre frère aurait-il profité de la maladie de ma mère pour lui faire signer un papier dont nous n'avions pas connaissance?
Parce qu'elle ne pouvait pas faire référence à notre grand-père Fernando.
Ou peut-être était-elle si prisonnière d'elle-même qu'elle ne savait pas que son père était mort d'une lésion cardiaque et, qu'après avoir été habillé avec l'habit des dominicains, il avait été enterré à Grenade, aux côtés de grand-mère Isabel?

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Léa nous propose sa traduction :

Dans toute forteresse de Castille, à midi, les bruits des cavaliers, des cuisines, des enfants qui jouent mais aussi des domestiques animent de façon habituelle la solide demeure, mais, en entrant dans cette cour, le silence la dévastait de telle sorte que le son des casques de Nos chevaux évoquait celui des cloches sonnant le glas.
Nous mettons pied à terre.
Une dame qui ne se présenta même pas, nous conduit par des escaliers plus loin, ouvrit une porte et nous laissa seuls face à une femme entièrement vêtue de noir dont la coiffe de veuve faisait ressortir davantage ces yeux déchirés et sombres.
Carlos s’approcha d’elle, s’inclina avec respect et lui baisa la main droite fermée.
Mère resta silencieuse un long moment.
« Que vous avez changé! » dit-elle en ouvrant la main.
« Etes vous allés voir votre père ? »
Si je vous ai reconnu, c’est grâce à cette monnaie.
« Vous savez ? », ils frappent encore les écus avec nos visages de face.
La vérité est que je ne sais pas pourquoi ils ne mettent pas aussi Fernando à nos côtés.
Même impassible, Carlos ne put éviter un sursaut.
Je suppose qu’on partageait les mêmes pensées.
Notre frère aurait-il profité de la maladie de notre mère pour lui faire signer quelque document que nous ne connaissions pas ?
Car cela ne pouvait concerner notre grand-père Fernando.
Ou peut-être était-elle si renfermée sur elle-même qu’elle ne savait plus que son père était mort d’un problème cardiaque et qu’après avoir été enseveli en habit dominicain il avait été enterré à Grenade, aux côtés de la grand-mère Isabelle ?

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Sonita nous propose sa traduction :

Dans n’importe quelle forteresse de Castille, à midi, le bruit des écuyers, des cuisines, des enfants qui jouaient et autres domestiques ont l’habitude de donner vie à la forteresse, mais quand nous entrons dans cette cour, le silence la dévastait d’une telle façon qu’on dirait que le son des sabots de Nos chevaux était celui des cloches qui sonnaient la mort.
Nous mîmes pied à terre.
Une dame, qui ne se présenta même pas, nous conduisit en haut des escaliers, ouvrit une porte et nous laissa seuls devant une femme toute de noir vêtue dont la coiffe de veuve faisait ressortir encore plus ces yeux bridés et foncés.
Carlos s’en approcha, s’inclina respectueusement et lui baisa la main droite fermée.
Mère resta silencieuse un long moment.
—Comment vous avez changé! —dit-elle en ouvrant la main.
—Êtes-vous allés voir votre père ? Si vous ai reconnus c’est grâce à cette pièce. Le saviez-vous ? On frappe déjà les écus avec nos visages qui se font face. La vérité est que je ne comprends pas pourquoi ils ne mettent pas aussi Fernando à nos côtés. Dans son impassibilité, Carlos ne put éviter de sursauter.
Je suppose qu’il pensait la même chose que moi.
Notre frère avait-il profité de la maladie de ma mère pour la faire signer un quelconque papier dont nous n’avions pas connaissance ?
Parce qu’elle ne pouvait pas être en train de parler de notre grand-père Fernando.
Ou, est-ce que par hasard elle était tellement renfermée sur elle-même qu’elle ignorait que son père était décédé d’une crise cardiaque et, après avoir été enseveli avec l’habit de dominicain, il avait été enterré à Grenade, aux côtés de grand-mère Isabel ?

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Jeanne nous propose sa traduction :

Dans n’importe quelle forteresse de Castille, à midi, les bruits d’écuyers, de cuisine, des jeux d’enfants et d’autres serviteurs ont pour habitude de donner vie au château, mais lorsque nous entrâmes dans le patio, le silence était tel, que le cliquetis des sabots de Nos chevaux ressemblait au son des cloches funèbres.
Nous mîmes pied à terre.
Une dame, qui ne prit pas la peine de se présenter, nous conduisit en haut des escaliers, ouvrit une porte et nous laissa seuls face à une femme, toute de noir vêtue, dont la coiffe de veuve faisait encore plus ressortir ces yeux de biche sombres.
Charles s’approcha d’elle, s’inclina respectueusement et embrassa sa main fermée.
Mère resta longtemps silencieuse.
- Qu’est-ce que vous avez changé ! ‒dit-elle en ouvrant la main‒. Êtes-vous allés voir votre père ? Si je vous ai reconnu, c’est grâce à cette pièce de monnaie.
Vous savez, ils frappent déjà les blasons avec nos visages en face à face.
La vérité c’est que je ne sais pas pour quelle raison, ils ne mettent pas également Ferdinand à nos côtés. Charles, impassible, ne put cependant éviter de sursauter.
Je suppose que ses pensées étaient semblables aux miennes.
Notre frère aurait profité de la maladie de ma mère pour lui faire signer un papier dont nous n’avions pas connaissance ?
Parce qu’elle ne pouvait pas faire référence à notre grand-père Ferdinand.
Ou probablement était-elle si renfermée sur elle-même au point de ne pas savoir que son père était mort d’une lésion cardiaque et, qu’il avait été enterré à Grenade aux côtés de grand-mère Isabelle, après avoir été mis dans son linceul, vêtu en dominicain?

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Carole nous propose sa traduction :

Dans n'importe quelle forteresse de Castille, à midi, les bruits des écuyers, des cuisines, des enfants jouant et d'autres domestiques ont l'habitude d'animer le château fort. Mais quand nous entrons dans ce patio, ravagé par le silence de telle façon que le bruit des casques de Nos chevaliers se serait confondu avec celui des cloches qui sonnaient à outrance.
Nous metons pied à terre.
Une dame qui sans même se présenter nous conduisit en haut des escaliers, ouvrit une porte et nous laissa seuls face à une femme de noir vêtue, dont la coiffe de veuve faisait encore plus ressortir ses yeux tirés et sombres.
Carlos s'approcha d'elle, s'inclina respectueusement et lui baisa le dos de sa main droite.
Mère resta silencieuse un long moment.
- Comme vous avez changé! - dit-elle leur tendant la main-. Vous êtes allés voir votre père? Si je vous ai reconnu c'est grâce à cette monnaie. Vous le savez? Ils frappent déjà les écus à notre effigie.La vérité c'est que je ne sais pas pourquoi mais ils ne mettent pas Fernando à nos côtés.
Dans son impassibilité, Carols ne put éviter un sursaut.
Je suppose que ses pensées étaient les mêmes que les miennes.
Notre frère aurait-il tiré profit de la maladie de ma mère pour lui faire signer un papier que nous ne connaissions pas?
Parce qu'il ne pouvait se référer à notre grand-père Fernando.
Ou peut-être était-elle si recluse sur elle-même qu'elle ne savait même pas que son père était mort d'une lésion cardiaque, et après avoir été enseveli dans son habit de dominicain, il avait été enterré à Grenade, aux côtés de la grand-mère Isabel?

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Mélissa nous propose sa traduction :

Dans n’importe quelle forteresse de Castille, à midi, les bruits des écuyers, des cuisines, des enfants qui jouent et autres domestiques ont l’habitude de rendre la maison fortifiée vivante, sauf que lorsqu’on entra dans un des ces patios, le silence était si ravageur que le son des sabots de nos propres chevaux ressemblait à celui des cloches qui sonnent le glas.
Nous mîmes pied à terre.
Une dame, qui ne se présenta même pas, nous conduisit en haut des escaliers, ouvrit une porte et nous laissa seuls devant une femme entièrement vêtue de noir dont la coiffe de veuve faisait ressortir encore plus ces yeux foncés en amande.
Carlos s’approcha d’elle, s’inclina respectueusement et lui baisa sa main droite fermée.
Mère resta un long moment silencieuse.
« Comme vous avez changé ! », dit-elle en ouvrant la main.
« Êtes-vous allés voir votre père ? Si je vous ai reconnus, c’est bien grâce à cette pièce.
« Le saviez-vous ? » Ils frappent encore la monnaie avec nos visages de face. La vérité, c’est que je ne sais pas pourquoi ils ne mettent pas aussi Fernando à nos côtés. Carlos, malgré son impassibilité, n’a pas pu éviter de sursauter.
Je suppose que ses pensées étaient identiques aux miennes.
Notre frère aurait-il profité de la maladie de notre mère pour lui faire signer n’importe quel papier dont nous ignorions l’existence ?
Parce que ça ne pouvait pas faire référence à notre grand-père Fernando.
Ou peut-être était-elle si renfermée sur elle-même qu’elle ne savait pas que son père était mort d’une crise cardiaque et, après avoir été enseveli avec l’habit de dominicain, il avait été enterré à Grenade, aux côtés de grand-mère Isabel ?

***

Loïc nous propose sa traduction :

Dans n’importe quelle forteresse de Castille, à midi, le bruit des écuyers, des cuisines, des enfants qui jouaient et autres domestiques donnent habituellement vie à la maison fortifiée, mais, lorsque nous entrâmes dans le patio, le silence la détruisait de telle sorte que le bruit des casques de nos chevaux ressemblait à celui des cloches sonnant le glas. Nous posâmes pied à terre.
Une dame, qui ne se présenta même pas nous conduisit à l’étage, ouvrit une porte et nous laissa seuls devant une femme toute vêtue de noir et dont la coiffe de veuve faisait encore plus ressortir ces yeux foncés en forme d’amande. Carlos s’approcha d’elle, s’inclina avec respect et lui baisa sa main droite fermée. Mère resta un long moment silencieuse.
-Que vous avez changé!- ponctua- t’elle tout en ouvrant la main-. Êtes-vous allés voir votre père ? Si je vous ai reconnu c’est grace à cette pièce. Vous savez, on frappe déjà les écus avec nos deux visages face à face. En vérité, je ne sais pas pourquoi ils ne mettent pas Fernando à nos côtés.
Dans son impassibilité, Carlos ne put éviter de sursauter.
Je suppose que ses pensées étaient semblables aux miennes.
Notre frère aurait-il profiter de la maladie de notre mère afin de lui faire signer un papier dont nous ignorions l’existence ?
Parce qu’elle ne pouvait pas faire référence à notre grand-père Fernando.
Ou, peut-être était-elle aussi renfermée sur elle-même qu’elle ne s’était pas rendu compte que son père était mort d’un problème cardiaque et, qu’après avoir été enseveli avec l’habit de dominicain, il avait été enterré à Granada, aux côtés de grand-mère Isabel ?

***

Aurélie nous propose sa traduction :

Dans n'importe quelle forteresse de Castille, à midi, le bruit des garçons d'écurie, des cuisines, des enfants en train de jouer et des autres domestiques ont pour habitude de donner vie au château fort, mais quand nous entrâmes dans cette cour, le silence s'abattit, de telle sorte que le son des sabots de Nos chevaliers se confondait avec celui des cloches qui sonnaient le glas.
Nous posâmes pied à terre.
Une dame qui ne se présenta même pas nous conduisit en haut des escaliers, ouvrit la porte et nous laissa seuls face à une femme entièrement vêtue de noir et dont la coiffe de veuve faisait encore ressortir ces yeux sombres en amande.
Carlos s'approcha d'elle, s'inclina avec respect et lui baisa la main droite qu'elle tenait fermée.
Mère resta un long moment silencieuse.
-Comme vous avez changé! -dit-elle en ouvrant la main- Vous avez été voir votre père? Si je vous ai reconnus, c'est grâce à cette pièce de monnaie. Le saviez-vous? On frappe déjà les écus à notre effigie. En vérité, je ne sais pas pourquoi ils ne mettent pas aussi Fernando à nos côtés.
Dans son impassibilité, Carlos ne put réprimer un sursaut.
Je suppose que ses pensées rejoignaient les miennes.
Notre frère aurait-il profiter de la maladie de ma mère pour lui faire signer un papier dont nous ignorions l'existence?
Parce qu'elle ne pouvait pas faire référence à notre grand père Fernando.
Ou peut être était-elle aussi renfermée sur elle-même qu'elle ignorait que son père était décédé d'un problème cardiaque et, après avoir été enseveli avec l'habit de dominicain, avait été enterré à Grenade, aux côtés de grand-mère Isabel?

***

Leslie nous propose sa traduction :

Dans n'importe quelle forteresse de Castille, à midi, les bruits des maîtres des écuries, des cuisines, des enfants qui jouent ainsi que des autres domestiques, ont pour habitude de donner de la vie à la solide maison, sauf que quand nous entrâmes dans cette cour, le silence dévasta tout, de telle manière qu'on aurait dit que le bruit des sabots de nos chevaux était celui des cloches qui sonnaient à mort.
Nous mîmes pied à terre.
Une dame qui ne se présenta même pas nous conduisit jusqu'en haut des escaliers, ouvrit la porte et nous laissa seuls face à une femme entièrement vêtue de noir et dont la coiffe de veuve faisait ressortir davantage ce regard affligé et obscur.
Carlos s'approcha d'elle, s'inclina avec respect et baisa sa dextre fermée.
Mère resta silencieuse un long moment.
Comme vous avez grandi! - dit-elle en ouvrant sa main-. Êtes-vous allés voir votre père? Si je vous ai reconnu, c'est grâce à cette pièce de monnaie. Savez-vous que l'on frappe maintenant les écus avec nos visages de face? Pour dire vrai, je ne sais pourquoi ils ne mettent pas aussi Fernando à côté de nous.
Dans son impassibilité, Carlos ne put retenir un sursaut.
Je suppose que ses pensées étaient les miennes.
Est-ce que notre frère aurait profité de la maladie de ma mère afin de lui faire signer un document que nous ignorions?
Car elle ne pouvait parler de notre grand-père Fernando.
Ou peut-être était-elle si renfermée sur elle-même qu'elle ne savait pas que son père était mort d'une lésion cardiaque et qu'après avoir été enseveli dans son habit de dominicain, il avait été enterré à Grenade, aux côtés de grand-mère Isabel.

6 commentaires:

Sonita a dit…

Il y a de quoi lire pour cette traduction! La communauté Tradabordienne semble inspirée!
Et ça ne peut être que positif pour chacun de nous, qui pouvons allors comparer, confronter et même soulever quelques interrogations concernant certains choix de trad...

Ce qui m'a d'emblée frappée, lors d'une première lecture, a été de voir comment certains d'entre vous ont traduit "los cascos de Nuestros caballos" par : "les casques de nos chevaliers" ou encore "les casques de nos hommes". Je ne comprends pas comment vous êtes parvenus à interpréter "caballos" comme étant des chevaliers ou des hommes?
Aussi, le mot "cascos" si l'on s'en tenait à caballos = chevaux donnait tout naturellement "sabots" et non pas "casques", non?

Pour ma part, j'ai eu beaucoup de mal à rendre en français la phrase : "¿Sabéis?, ya acuñan los escudos con nuestras caras enfrentadas". En effet, je n'ai pas réussi à trouver une solution qui me convainque tout à fait. Je lis parmis vos textes différentes propositions de traduction, et là encore, je dois dire que je ne sais pas laquelle est celle qui colle parfaitement à notre contexte. "enfrentadas" veut dire "face à face" ou "dessus"? J'ai bien aimé la traduction d'Olivier qui propose "on la frappe à notre éfigie"... mais, alors est-ce qu'on ne perd pas avec cette traduction l'idée de "enfrentadas"??

Je vois, ci et là des petits détails qui ont attiré mon attention, mais ce serait bien laborieux de les rendre tous ici. Voici, néanmoins un qui me trotte dans la tête : toujours dans le texte d'Olivier : pourquoi traduire "los ojos rasgados" par "fatigués"?

Ce serait génial d'avoir vos commentaires car, outre le fait de satisfaire mes instincts de "preguntona", c'est aussi un excellent exercice pour chacun d'entre vous de vous questionner sur les raisons de vos choix de traduction! Et ce n'est pas Caroline qui me contredira...!

Saludos ^_^

Tradabordo a dit…

L'essentiel que je retiens de la remarque de Sonita est la chose suivante : il est vrai que tout le monde gagnerait à ouvrir davantage son dictionnaire… N'oubliez pas que personne n'a la science infuse ; il faut chercher, vérifier, s'assurer… et, SURTOUT, ne pas travailler trop vite. À quoi sert un exercice de traduction qui a été bâclé ? Vous avez rempli les lignes, certes, mais vous n'avez pas appris grand-chose et certainement pas progressé… Prenez donc le temps et procédez avec un peu plus d'amour, si ce n'est de respect pour le texte en espagnol.

Anonyme a dit…

Puisque nous parlons du roman historique en cours, je voudrais savoir, un peu comme un sondage, ce que vous pensez de la traduction des noms propres : j'ai choisi de traduire les noms de Carlos V, Fernando et Isabel puisque nous les connaissons en français en tant que Charles, Ferdinand et Isabelle. Mais je vois que personne ne l'a fait... Y a-t-il une règle en la matière ou a-t-on le choix finalement ? Merci !

Anonyme a dit…

Autant pour moi, je vois que certains l'ont fait aussi ! Mais alors, selon quels critères choisit-on de traduire ces noms ou pas ?

Tradabordo a dit…

Pour les personnages historiques, ça dépend vraiment… Je crois qu'on peut difficilement théoriser, mais dans l'ensemble, je pense préférable de ne pas traduire. On en parlera plus longuement en cours – privilège des apprentis traducteur ;-))))

El Oli a dit…

Que de commentaires suscite la version !
Pour répondre à Sonita, il est vrai que la traduction de " ya acuñan los escudos con nuestras caras enfrentadas" par "ils frappent désormais la monnaie à notre effigie" est élégante, mais n'en ai-je pas restreins un peu le sens en ne traduisant pas le "enfrentándose" ?
Sur les "yeux fatigués", je dois avouer que moi-même aujourd'hui ne comprends pas comment ai-je pu en arriver là ! J'ai cherché sur la RAE la définition de "rasgar" et je n'ai même pas eu l'idée de chercher directement le participe passé, à savoir "rasgado" où j'aurais facilement trouver la définition qui convenait.
Dernier petit point, je tiens à m'excuser auprès de Ferdinand, qui sous ma plume a été rebaptisé Fernand ! Pourquoi ???