Es la tercera vez que empiezo estos escritos, tan distintos de mis Relaciones y mis Memoriales, tan lejos de mis Cartas.
C’est la troisième fois que je recommence ces écrits [pas très naturel / au singulier, « cet écrit » ou alors « texte » ?], si différents de mes Récits [tu pouvais laisser « Relations »] et de mes Mémoires, si loin de mes Lettres.
En ellos apareceré desnudo como mi madre, a quien no conocí nunca, me parió.
J’y apparaîtrai nu comme [ou « aussi nu que » ?] le jour où ma mère, que je n’ai jamais connue, m’a mis au monde.
Tengo más de setenta años: una edad muy desagradecida para desnudarme en público: por eso lo hago en privado.
J’ai plus de soixante-dix ans : un âge très [ou « des plus » ?] ingrat pour se dénuder [pas très bien pour le sens figuré] en public : [en français, pas possible d'avoir deux « : » dans une même phrase ; une virgule après « soixante-dix ans » aurait été très bien… et pour l'autre, un point-virgule serait mieux] c’est pourquoi [préfère toujours, pour ce genre de texte, « raison pour laquelle »] je le fais en privé.
Mis dedos no conducen ya la pluma de forma inteligible.
[cheville, genre « À présent / Dorénavant » ?] Mes doigts ne dirigent plus la plume d’une forme [hispanisme !!!!! Horrible le jour du concours] intelligible.
Le dicto lo que quiero decir a mi amigo Gil de Mesa, mi rodamonte, como alguien lo llamaba en Pau: el sinvergüenza del doctor Arbizu, al principio de mi segunda vida, o más bien de mi muerte; mi paladín, según se decía: qué más quisiera yo.
Je dicte ce que je veux [ou « ai envie de » ? Comme tu veux] dire à mon ami Gil de Mesa, mon rodomont [as-tu cherché ?], comme une certaine personne [je crois que tu changes un peu en ne traduisant pas littéralement] l’appelait à Pau [peu naturel : « pour reprendre………… »] : ce vaurien [plus dans le sens de « crapule »] de docteur Arbizu, au début de ma deuxième vie, ou plutôt de ma mort ; mon paladin, à ce qu’on disait : moi, j’aurais bien voulu [pas tout à fait].
Aunque quizá fue así.
A [accentue les majuscules] moins que, peut-être, cela n’en fût ainsi [incorrect ; reprendre en passant par une traduction littérale de « aunque + indication »].
Él lo podrá decir mejor.
Lui, il [« Lui » tout seul suffit] pourra le dire mieux que moi.
Veo que se interrumpe un instante y sonríe.
Je vois qu’il s’interrompt un instant et sourit.
C’est la troisième fois que je recommence ces écrits [pas très naturel / au singulier, « cet écrit » ou alors « texte » ?], si différents de mes Récits [tu pouvais laisser « Relations »] et de mes Mémoires, si loin de mes Lettres.
En ellos apareceré desnudo como mi madre, a quien no conocí nunca, me parió.
J’y apparaîtrai nu comme [ou « aussi nu que » ?] le jour où ma mère, que je n’ai jamais connue, m’a mis au monde.
Tengo más de setenta años: una edad muy desagradecida para desnudarme en público: por eso lo hago en privado.
J’ai plus de soixante-dix ans : un âge très [ou « des plus » ?] ingrat pour se dénuder [pas très bien pour le sens figuré] en public : [en français, pas possible d'avoir deux « : » dans une même phrase ; une virgule après « soixante-dix ans » aurait été très bien… et pour l'autre, un point-virgule serait mieux] c’est pourquoi [préfère toujours, pour ce genre de texte, « raison pour laquelle »] je le fais en privé.
Mis dedos no conducen ya la pluma de forma inteligible.
[cheville, genre « À présent / Dorénavant » ?] Mes doigts ne dirigent plus la plume d’une forme [hispanisme !!!!! Horrible le jour du concours] intelligible.
Le dicto lo que quiero decir a mi amigo Gil de Mesa, mi rodamonte, como alguien lo llamaba en Pau: el sinvergüenza del doctor Arbizu, al principio de mi segunda vida, o más bien de mi muerte; mi paladín, según se decía: qué más quisiera yo.
Je dicte ce que je veux [ou « ai envie de » ? Comme tu veux] dire à mon ami Gil de Mesa, mon rodomont [as-tu cherché ?], comme une certaine personne [je crois que tu changes un peu en ne traduisant pas littéralement] l’appelait à Pau [peu naturel : « pour reprendre………… »] : ce vaurien [plus dans le sens de « crapule »] de docteur Arbizu, au début de ma deuxième vie, ou plutôt de ma mort ; mon paladin, à ce qu’on disait : moi, j’aurais bien voulu [pas tout à fait].
Aunque quizá fue así.
A [accentue les majuscules] moins que, peut-être, cela n’en fût ainsi [incorrect ; reprendre en passant par une traduction littérale de « aunque + indication »].
Él lo podrá decir mejor.
Lui, il [« Lui » tout seul suffit] pourra le dire mieux que moi.
Veo que se interrumpe un instante y sonríe.
Je vois qu’il s’interrompt un instant et sourit.
Días antes le he dictado mi testamento y mi protesta, más o menos sincera, de catolicismo: creo que me he pasado en ella, qué le vamos a hacer: no quiero que a mis hijos les compliquen la vida.
Il y a quelques jours, je lui ai dicté mon testament et ma déclaration, plus ou moins sincère, de catholicisme [as-tu vérifié que l'in dit « déclaration de catholicisme » ? Juste pour confirmation] : [décidément, le système des deux points de la V.O. ne fonctionne pas en français. Le genre de trucs à repérer dès le début et à modifier systématiquement ; la ponctuation fait partie des choses qu'on ne doit pas subir dans le passage entre les deux langues] je crois que j’en ai trop fait [ou simplement « exagéré » ?], que peut-on y faire [mal dit] : [idem] je ne veux pas que l’on complique [mal dit ici] la vie à mes enfants.
En esa protesta, Gil ha imitado mi letra y la ha firmado.
Dans [« Pour » ?] cette déclaration, Gil a imité mon écriture et a signé.
No lo habría hecho yo mejor.
Je n’aurais pas mieux fait [ou avec « tournée » ?].
En realidad, Gil me ha tenido siempre de su mano, así que no me extraña.
En réalité, Gil a toujours été de mon côté [tu t'éloignes de la V.O. ; je ne dis pas de traduire littéralement, mais au moins de rester bien dans l'idée], cela ne m’étonne donc pas.
Pour cette phrase, tu te faciliteras les choses en passant par « ayant toujours… »
Los Mesa y yo somos parientes, si es que yo soy pariente de alguien todavía.
Les Mesa et moi sommes parents, si je suis encore parent de quelqu’un [mal dit ; passe par « si tant est que… »].
Él es de los Mesa de Bubierca: los mejores.
Lui, il est de la branche des Mesa de Bubierca : les meilleurs.
Baja ahora la cabeza avergonzado.
Il baisse la tête, à présent, tout [pas besoin ; tu grilles un « tout » inutilement] honteux.
Organise la phrase autrement… De sorte que tu ne sois pas obligée de rompre le rythme avec cet « entrevirgulage » intempestif.
Tendrá unos cuarenta años, y es muy moreno y bien formado.
Il doit avoir environ [« dans les »] quarante ans, il est [et « muy » ?] brun et bien bâti.
No muy alto, pero sabe crecerse si hace falta.
Es extremoso en todo; pero, más que en cualquier otra cosa, en la fidelidad.
Il est extrême en tout [peu clair pour un lecteur francophone lambda] ; mais, par-dessus tout, en [très mal dit avec « en » !!!!] fidélité.
Sin él, no sé qué habría sido de mí: de lo que le dicto se deducirá.
Sans lui, je ne sais pas ce que je serais devenu : [pb des deux points] on le déduira de ce que je lui dicte.
Es, como ningún otro, un hombre de recursos; extraordinario y casi milagroso.
Il est, comme aucun [ou « nul » ?] autre, homme de ressources ; extraordinaire et presque miraculeux [un homme « miraculeux » ? Bizarrement formulé].
Dios, si es que existe, lo bendiga...
Que Dieu, s’il existe, le bénisse…
Nunca en mi vida me he sentido tan triste —y cuidado que he tenido ocasiones— como un día en que pensé que Gil me traicionaba.
Jamais dans [« de »] ma vie, je ne me suis senti si [ou « aussi » ?] triste – et attention, j’en ai eu l’occasion [tu changes un peu en le mettant au singulier] – que ce jour où j’ai cru que Gil me trahissait.
Fue porque un espía portugués hijo de puta, Tinoco, inventó que Gil quería, harto de Francia, hacer la paz con el Rey de Castilla, y no la haría sin prestarle el servicio de venderme.
Ce fut [mal dit] parce qu’un fils de pute d’espion portugais, Tinoco, avait inventé que Gil, lassé de la France, voulait faire la paix avec le Roi de Castille, mais pas sans lui rendre un service [tu changes trop] : me vendre [reviens plus près de la V.O. / assez de deux points comme ça pour que tu en ajoutes !!!!].
Ganas me dieron de entregarme yo; pero pensé que si lo hacia él, la recompensa iba a ser grande y ése sería mi pago por tanta abnegación...
J’ai eu envie de me rendre moi-même ; mais j’ai pensé que si c’était lui qui le faisait, la récompense allait être [« serait »] plus grande [ou « importante »] et cela serait mon paiement [peu clair sur le qui à qui] pour tant d’abnégation…
Ahora mismo él me mira con sus ojos tan negros; deja un momento de escribir; cruza el índice y el pulgar y se los besa...
Maintenant [mal dit ici], lui, [pas besoin] il me regarde avec ses yeux si noirs ; il arrête [mieux avec « cesse »] un moment d’écrire ; [pas besoin ; une simple virgule suffit ici] il croise l’index et le pouce puis les embrasse [ou « , y dépose un baiser » ?]…
Lo sé, Gil de Mesa, lo sé hoy, pero el día más triste aquel en que dudaba...
Je sais, Gil de Mesa, je sais aujourd’hui [inverse], mais [cheville : « en »] ce jour si triste, celui [supprime] où je doutais…
Escríbelo, por Dios.
Ecris-le, s’il te plaît [pourquoi tu changes la fin ?].
Il y a quelques jours, je lui ai dicté mon testament et ma déclaration, plus ou moins sincère, de catholicisme [as-tu vérifié que l'in dit « déclaration de catholicisme » ? Juste pour confirmation] : [décidément, le système des deux points de la V.O. ne fonctionne pas en français. Le genre de trucs à repérer dès le début et à modifier systématiquement ; la ponctuation fait partie des choses qu'on ne doit pas subir dans le passage entre les deux langues] je crois que j’en ai trop fait [ou simplement « exagéré » ?], que peut-on y faire [mal dit] : [idem] je ne veux pas que l’on complique [mal dit ici] la vie à mes enfants.
En esa protesta, Gil ha imitado mi letra y la ha firmado.
Dans [« Pour » ?] cette déclaration, Gil a imité mon écriture et a signé.
No lo habría hecho yo mejor.
Je n’aurais pas mieux fait [ou avec « tournée » ?].
En realidad, Gil me ha tenido siempre de su mano, así que no me extraña.
En réalité, Gil a toujours été de mon côté [tu t'éloignes de la V.O. ; je ne dis pas de traduire littéralement, mais au moins de rester bien dans l'idée], cela ne m’étonne donc pas.
Pour cette phrase, tu te faciliteras les choses en passant par « ayant toujours… »
Los Mesa y yo somos parientes, si es que yo soy pariente de alguien todavía.
Les Mesa et moi sommes parents, si je suis encore parent de quelqu’un [mal dit ; passe par « si tant est que… »].
Él es de los Mesa de Bubierca: los mejores.
Lui, il est de la branche des Mesa de Bubierca : les meilleurs.
Baja ahora la cabeza avergonzado.
Il baisse la tête, à présent, tout [pas besoin ; tu grilles un « tout » inutilement] honteux.
Organise la phrase autrement… De sorte que tu ne sois pas obligée de rompre le rythme avec cet « entrevirgulage » intempestif.
Tendrá unos cuarenta años, y es muy moreno y bien formado.
Il doit avoir environ [« dans les »] quarante ans, il est [et « muy » ?] brun et bien bâti.
No muy alto, pero sabe crecerse si hace falta.
Pas très grand, mais il sait se grandir si besoin est.
Es extremoso en todo; pero, más que en cualquier otra cosa, en la fidelidad.
Il est extrême en tout [peu clair pour un lecteur francophone lambda] ; mais, par-dessus tout, en [très mal dit avec « en » !!!!] fidélité.
Sin él, no sé qué habría sido de mí: de lo que le dicto se deducirá.
Sans lui, je ne sais pas ce que je serais devenu : [pb des deux points] on le déduira de ce que je lui dicte.
Es, como ningún otro, un hombre de recursos; extraordinario y casi milagroso.
Il est, comme aucun [ou « nul » ?] autre, homme de ressources ; extraordinaire et presque miraculeux [un homme « miraculeux » ? Bizarrement formulé].
Que Dieu, s’il existe, le bénisse…
Nunca en mi vida me he sentido tan triste —y cuidado que he tenido ocasiones— como un día en que pensé que Gil me traicionaba.
Jamais dans [« de »] ma vie, je ne me suis senti si [ou « aussi » ?] triste – et attention, j’en ai eu l’occasion [tu changes un peu en le mettant au singulier] – que ce jour où j’ai cru que Gil me trahissait.
Fue porque un espía portugués hijo de puta, Tinoco, inventó que Gil quería, harto de Francia, hacer la paz con el Rey de Castilla, y no la haría sin prestarle el servicio de venderme.
Ce fut [mal dit] parce qu’un fils de pute d’espion portugais, Tinoco, avait inventé que Gil, lassé de la France, voulait faire la paix avec le Roi de Castille, mais pas sans lui rendre un service [tu changes trop] : me vendre [reviens plus près de la V.O. / assez de deux points comme ça pour que tu en ajoutes !!!!].
Ganas me dieron de entregarme yo; pero pensé que si lo hacia él, la recompensa iba a ser grande y ése sería mi pago por tanta abnegación...
J’ai eu envie de me rendre moi-même ; mais j’ai pensé que si c’était lui qui le faisait, la récompense allait être [« serait »] plus grande [ou « importante »] et cela serait mon paiement [peu clair sur le qui à qui] pour tant d’abnégation…
Ahora mismo él me mira con sus ojos tan negros; deja un momento de escribir; cruza el índice y el pulgar y se los besa...
Maintenant [mal dit ici], lui, [pas besoin] il me regarde avec ses yeux si noirs ; il arrête [mieux avec « cesse »] un moment d’écrire ; [pas besoin ; une simple virgule suffit ici] il croise l’index et le pouce puis les embrasse [ou « , y dépose un baiser » ?]…
Lo sé, Gil de Mesa, lo sé hoy, pero el día más triste aquel en que dudaba...
Je sais, Gil de Mesa, je sais aujourd’hui [inverse], mais [cheville : « en »] ce jour si triste, celui [supprime] où je doutais…
Escríbelo, por Dios.
Ecris-le, s’il te plaît [pourquoi tu changes la fin ?].
Antonio Gala, El pedestal de las estatuas
***
La proposition corrigée de Nadia :
C’est la troisième fois que je recommence cet écrit, si différents de mes Relations et de mes Mémoires, si loin de mes Lettres. J’y apparaîtrai aussi nu que le jour où ma mère, que je n’ai jamais connue, m’a mis au monde. J’ai plus de soixante-dix ans, un âge des plus ingrats pour se dévoiler en public ; raison pour laquelle, je le fais en privé. Dorénavant, mes doigts ne dirigent plus la plume d’une manière intelligible. Je dicte ce que je veux dire à mon ami Gil de Mesa, mon rodomont, pour reprendre ce que disait, à Pau, cette crapule de docteur Arbizu, au début de ma deuxième vie, ou plutôt de ma mort ; mon paladin, à ce qu’on disait : je ne demandais pas mieux. Bien que, peut-être, cela en fût ainsi. Lui pourra le dire mieux que moi. Je vois qu’il s’interrompt un instant et sourit.
Il y a quelques jours, je lui ai dicté mon testament et ma déclaration, plus ou moins sincère, de catholique. Je crois que j’ai exagéré, mais c’est comme ça, je ne veux pas que l’on complique la vie à mes enfants. Pour cette déclaration, Gil a imité mon écriture et a signé. Je ne l’aurais pas mieux tournée. En réalité, Gil m’ayant toujours soutenu, cela ne m’étonne donc pas. Les Mesa et moi sommes parents, si tant est que je suis encore parent de quelqu’un. Lui, il est de la branche des Mesa de Bubierca : les meilleurs. À présent, il baisse la tête, honteux. Il doit avoir dans les quarante ans, il est très brun et bien bâti. Pas très grand, mais il sait se grandir si besoin est.
Il est excessif en tout ; mais, par-dessus tout, quand il s’agit de fidélité. Sans lui, je ne sais pas ce que je serais devenu, on le déduira de ce que je lui dicte. Il est, comme nul autre, homme de ressources ; extraordinaire, il tient presque du miracle. Que Dieu, s’il existe, le bénisse…Jamais de ma vie, je ne me suis senti aussi triste – et attention, j’en ai eu des occasions – que ce jour où j’ai cru que Gil me trahissait. Et ce, parce qu’un fils de pute d’espion portugais, Tinoco, avait inventé que Gil, lassé de la France, voulait faire la paix avec le Roi de Castille, mais pas sans lui rendre le service de me vendre. J’ai eu envie de me rendre moi-même ; mais j’ai pensé que si c’était lui qui le faisait, la récompense serait plus importante et cela serait sa rétribution pour tant d’abnégation… En ce moment-même, il me regarde avec ses yeux si noirs ; il cesse un moment d’écrire, il croise l’index et le pouce puis les embrasse… Je sais, Gil de Mesa, aujourd’hui, je sais, mais en ce jour si triste où je doutais… Écris-le, pour l’amour de Dieu.
2 commentaires:
Je vois que nous avons toutes traduit « rodamonte » différemment, qu’est-ce qui vous paraît le plus adéquat ? Moi, j’ai trouvé le mot « rodomont » ( = personnage fanfaron et hautain, homme qui se vante de prétendus actes de bravoure), êtes-vous d’accord ?
"Déclaration de catholicisme" n'existe pas apparemment mais on trouve l'expression: "déclaration de Catholique", qui dit mieux ?
« No quiero que a mis hijos les compliquen la vida », une solution pour éviter le verbe « compliquer » ?
« Gil me ha tenido siempre de la mano », je me suis éloignée de la V.O en traduisant par : « Gil a toujours été de mon côté ». Dans ma version corrigée, j’ai mis : « Gil m’a toujours soutenu ». Avez-vous des suggestions pour rester près de la V.O ?
Pour éviter l’adjectif « miraculeux », j’ai fini par mettre : « il tient presque du miracle », qu’en pensez-vous ?
« no la haría sin prestarle el servicio de venderme ». Cette phrase m’a posé problème, j’ai traduit par « pas sans lui rendre le service de me vendre » sans en être totalement convaincue. Avez-vous des propositions ?
- Je ne crois pas que "rodomont" soit le terme correct, il suffit de lire le texte pour se rendre compte que le personnage n'est ni hautain ni vantard, mais bien tout le contraire.
- Il se "révolte" contre le catholicisme, il ne fait pas une simple "déclaration". Peut-être une "déclaration contre le catholicisme" ? Il me semble qu'une "déclaration de catholique" serait un CS.
- Pour "compliquer" = rendre la vie impossible ?
- À part la trad littérale, je ne vois pas d'autre.
- Pour "miraculeux", j'avais trouvé ça, voilà pour quoi il me semblait que ça pouvait aller :
B. − P. anal.
1. Qui produit des effets extraordinaires et admirables; qui tient du miracle. Synon. fabuleux, fantastique, merveilleux, prodigieux, sensationnel; anton. banal, courant.
a) [En parlant de choses] Événement, fait miraculeux; remède miraculeux; action miraculeuse:
2. ... une boîte de savon miraculeux, le savon «Océan», dont je vous ai tout à l'heure fait la lumineuse démonstration, et qui réduit à néant les taches les plus rebelles... A. France,Crainquebille,1905, 1ertabl., 3.
b) [En parlant de pers.] Médecin miraculeux. Cette longue suite de bonheurs qui n'ont cessé de marquer la carrière de Napoléon. Cet homme miraculeux, devant qui la fortune de César disparaît (J. de Maistre, Corresp.,1810, p.405).MlleMars a été miraculeuse. On l'a redemandée, et saluée, et écrasée d'applaudissements (Hugo,Corresp.,1830, p.467).
- Non, pas d'autres propositions.
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